Volume 16, no 1, juillet 2012
Le Bulletin
Volume 16, no 1, juillet 2012
Les résultats de l'Analyse comparative du Bureau de la traduction
En 2011-2012, le Bureau de la traduction (le Bureau) a mené une série d'initiatives visant à obtenir la rétroaction de ses clients, de l'industrie ainsi que du public canadien dans le but d'affiner sa compréhension de l'environnement et de lui permettre de faire les bons choix pour doter l'organisation de bases solides pour l'avenir.
Parmi ces initiatives, notons :
- une consultation en ligne menée auprès du secteur privé en collaboration avec le Bureau des petites et moyennes entreprises de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, qui a permis de recueillir de l'information qui servira à améliorer le processus d'acquisition de services linguistiques;
- un webinaire pour les fournisseurs de services linguistiques qui a permis d'échanger sur les défis actuels et futurs et de discuter de façons de travailler en collaboration pour renforcer la capacité de l'industrie de la traduction;
- une analyse comparative avec d'autres organisations qui fournissent des services linguistiques.
Le présent bulletin vise à vous présenter les résultats de cette analyse comparative, qui a été réalisée pour le compte du Bureau durant les premiers mois de 2012.
Pourquoi lire l'Analyse comparative du Bureau de la traduction?
L'Analyse comparative du Bureau de la traduction permet de mieux comprendre notre environnement et d'en apprendre davantage sur les pratiques d'organisations canadiennes et internationales.
L'analyse fait état des tendances et des défis qui émergent au sein de notre industrie. Cette information est utile, car elle nous permet de nous positionner pour l'avenir.
L'un des thèmes clés de l'analyse comparative est le niveau insuffisant d'investissement dans la technologie.
« Nos études et nos entrevues ont révélé un manque d'investissement considérable dans l'industrie de la traduction. Le Bureau a l'occasion de se pencher sur le niveau d'investissement adéquat dans les activités qui définissent et qui mesurent les normes de qualité ainsi que sur l'amélioration accrue des outils et de la technologie de traduction. »
Analyse comparative du Bureau de la traduction,
Rapport final, le 15 mai 2012, PricewaterhouseCoopers
L'une des activités du Bureau pour augmenter sa productivité et son efficience est la mise en place d'un écosystème langagier. Cet écosystème prévoit l'intégration des outils technolangagiers, y compris la traduction automatique, à toutes les étapes du processus de traitement des demandes de traduction. Les langagiers du Bureau seront dotés de technologies de pointe adaptées à leurs besoins, ce qui leur permettra de produire des textes de grande qualité plus rapidement et à meilleur coût pour le gouvernement du Canada.
Les nouveautés et tendances technologiques au service de la population canadienne
Au fil des ans, le Bureau a offert gratuitement sur Internet bon nombre de ses outils à l'ensemble de la fonction publique fédérale, à ses fournisseurs ainsi qu'à la population canadienne, afin que tous puissent en profiter.
Le Portail linguistique du Canada en est un exemple concret. Le Portail, populaire auprès des étudiants et des langagiers, met à la disposition de tous une multitude d'outils linguistiques, y compris son produit vedette, TERMIUM Plus®, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada.
D'ici quelques mois, le Bureau mettra à la disposition de tous la première application linguistique mobile du gouvernement du Canada. L'application noslangues.gc.ca sur le pouce! permettra aux utilisateurs d'appareils iPhone ou BlackBerry de consulter TERMIUM Plus®. À suivre!
Renforcer les partenariats avec le secteur privé
Au cours des prochaines années, le Bureau mènera différentes activités pour renforcer sa collaboration avec ses partenaires, y compris le secteur privé, afin de garantir que l'industrie langagière a la capacité d'absorber une demande accrue.
Le Bureau continuera à mener des consultations auprès d'intervenants clés du secteur linguistique et il cherchera à conclure des alliances et des partenariats innovateurs avec le secteur privé.
Le Bureau continuera également de collaborer avec la Direction générale des approvisionnements de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada à l'élaboration d'une stratégie nationale d'approvisionnement en services linguistiques, qui vise à accroître la cohérence et l'uniformité de l'achat de services linguistiques dans l'ensemble du gouvernement.
Finalement, au cours des deux prochaines années, le Bureau cherchera à simplifier ses procédures contractuelles.
L'analyse comparative nous le rappelle : le Canada est un leader dans le marché de la traduction. Le pays se distingue grâce à la contribution de tous, notamment des traducteurs et interprètes pigistes, des grands cabinets de traduction, des universités, des associations langagières et des langagiers du Bureau. C'est aussi à nous tous que revient la responsabilité de son avenir. Le monde est en pleine évolution, la société change, et l'ensemble du secteur langagier au Canada doit faire de même.
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