ARCHIVÉE Intelligence logicielle - Avant-propos

 

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"... en fait de langue trois juges suprêmes : l’usage, l’analogie et l’étymologie. Le plus absolu est l’usage; mais ses lois, lorsqu’elles sont contraires à la raison logique ou grammaticale, n’ont de sanction irréfragable que par l’universalité." (F.-U. Domergue, Journal de la langue françoise, le 1er mars 1786)

Deux siècles après la publication de ces lignes par un des précurseurs de la néologie raisonnée, le Réseau international de néologie et de terminologie (RINT) créé en 1986 s’engageait à fournir aux francophones les outils nécessaires à l’expression de la modernité scientifique et technique, perpétuant ainsi une riche tradition : depuis l’apparition du mot "néologisme" en 1735, des sociétés illustres ont préconisé le développement de la langue française en fonction du progrès technique et scientifique. Sous l’égide du RINT, un nombre croissant d’organismes nationaux à vocation linguistique répertorient aujourd’hui les terminologies nouvelles et diffusent des matériaux terminologiques dans les diverses communautés francophones.

Le projet d’une publication à l’intention des étudiants, des traducteurs et des praticiens dans un domaine évoluant aussi rapidement que l’intelligence artificielle (IA), fut accueilli d’autant plus favorablement qu’il n’existe pas encore d’ouvrage en langue française regroupant la terminologie d’usage. Qu’il ait été réalisé par le module canadien du Réseau avec l’appui concerté des modules français, belge, suisse et québécois, à la veille d’un Sommet francophone organisé sur le sol africain prouve éloquemment la volonté commune de promouvoir le français dans le monde.

Le sous-secrétaire d’État adjoint
(Langues officielles et Traduction),
Alain Landry