ARCHIVED Intelligence logicielle - Dictionnaire français-anglais
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A
Algorithme de recherche heuristique qui partitionne l’ensemble d’états connus d’un problème en deux : un sous-ensemble d’états susceptibles d’être développés ou redéveloppés (états pendants) et un sous-ensemble d’états déjà développés et qui ne seront pas redéveloppés.
p. ex. recherche A*
cf. opérateur absorbant
Qui est inféré par abduction logique ascendante ou descendante et fournit une hypothèse explicative d’un ensemble de faits.
p. ex. raisonnement abductif
NOTA Décrit le processus d’ajout d’informations nécessaires à la complétion d’une preuve. L’abduction logique est une inférence à prémisse majeure certaine et à prémisse mineure et conclusion plausibles. De B et de A implique B, on infère A.
cf. déduction, induction, relation déductive
En compréhension des langues naturelles, ensemble de notions élémentaires (action, désir, relation...) qui permet de comprendre une histoire grâce à des règles régissant son comportement narratif.
NOTA Notion introduite par G. Sabah dans des travaux portant sur les fables de La Fontaine.
Voir soutien
indépendant du contexte
non contextuel
Hors-contexte. Qualifie toute grammaire ou règle dont les variables peuvent être instanciées (recevoir des valeurs concrètes) sans référence au contexte de ces variables.
ant. contextuel
En apprentissage symbolique automatique, opération par laquelle le système trouve une description discriminante et complète d’une classe d’objets.
NOTA On dit qu’une description "reconnaît" un exemple quand celui-ci est une instance de la description. La description est discriminante quand elle ne reconnaît aucun contre-exemple, et complète quand elle les reconnaît tous.
Repérage, collecte et formalisation des connaissances en vue de leur utilisation par la machine. Etape fondamentale de l’apprentissage artificiel.
NOTA L’édition soignée des connaissances, bien adaptée au domaine et l’apprentissage automatique permettant de poser des questions pertinentes à l’expert du domaine, constituent selon Y. Kodratoff des conditions essentielles à l’acquisition de connaissances.
cf. apprentissage, éditeur de base de connaissances
action primitive
Unité significative élémentaire a laquelle peut se réduire la description d’une action ou d’un plan. Ainsi "courir" est composé des primitives "se déplacer", "à pied", "rapidement". Plus généralement, action élémentaire de langage (élément de liste, fragment de règle) qui pourrait prendre place dans un plan d’action (ajout de fait), ou en être retirée (retrait de fait), ou bien se dérouler en parallèle avec d’autres.
cf. table d’actes terminaux, parallélisme microscopique.
Objet autonome défini par plusieurs attributs (programmes définissant ce que l’acteur peut faire) et par ses propres données définissant à tout moment son état. À la différence des tâches qui sont créées par filiation, les acteurs sont décentralisés et communiquent au moyen de messages. L’acteur en mesure de répondre à un message l’accepte et renvoie le résultat à la communauté des acteurs, d’où il est récupéré par l’acteur d’origine.
NOTA Notion introduite par Carl E. Hewitt pour généraliser le concept informatique de tâche.
p. ex. acteur de filtre, a. d’entrée, a. de sortie
cf. démon, pandémonium, parallélisme macroscopique, tâche
Notion qui décrit l’aspect dynamique des connaissances. À chaque objet d’un schéma est associée une action d’ajout ou de suppression et parfois une action de modification d’un objet instancié. À partir des actions sur un objet, on peut déterminer l’ensemble des impacts sur les autres objets de la connaissance. Le lien entre deux actions s’effectue par l’intermédiaire de la relation qui unit les deux objets concernés. Dans les représentations d’acteurs, l’action est l’événement produit par un acteur.
NOTA Par extension, partie droite d’une règle de production "conditions-action".
p. ex. conditions-action, désignatif d’action
cf. prémisse-conclusion, règle de production
Voir acte terminal
Opération qui permet de déclencher une règle, un programme ou d’invoquer une procédure d’appariement.
cf. déclencheur
bookkeeping section
Composante d’un programme d’inférence qui met à jour un raisonnement ou une histoire au fur et à mesure de son déroulement.
mise à jour
Réévaluation du coût d’un chemin partiel d’un graphe à chaque itération.
NOTA Par extension, renouvellement de l’agenda gérant les retours en arrière.
p. ex. actualisation ascendante, a. complète, a. non décroissante
cf. agenda, retour-arrière
Caractéristique d’un graphe connexe sans cycle (arbre, arborescence).
Qui s’adapte aux changements d’environnement, de comportement.
p. ex. système EIAO adaptatif
NOTA Qualifie un système dont les sorties sont fonction des entrées. Selon P. Dillenbourg, un système EIAO adaptatif acquiert une information spécifique à un apprenant et retourne à son état initial pour l’apprenant suivant.
cf. évolutif
Capacité d’une machine IA d’adapter par auto-apprentissage sa configuration ou son fonctionnement aux changements progressifs de l’environnement.
cf. évolutif
Propriété de l’intelligence vue comme recherche guidée de règles heuristiques, qui permet la combinaison de connaissances locales en vue de produire des effets globaux complexes et des connaissances nouvelles.
NOTA Par restriction, capacité d’une règle ou d’un modèle de créer des variables nouvelles.
Qualité d’un algorithme de recherche de fournir la meilleure solution satisfaisant un critère de coût (moindre frais).
cf. coût de résolution
Dans une formule parenthésée représentant une infinité d’arbres possibles, opération qui fixe les valeurs des variables pas encore déterminées en remplaçant chaque occurrence de chaque variable par une valeur.
NOTA On emploie dans ce contexte l’expression "variabiliser". Le synonyme "affectation d’arbres" est attesté par M. Sintzoff.
Liste ordonnée des règles d’inférence applicables à un moment donné selon un ordre de priorité déterminé par le raisonneur.
Selon D. Hofstadter, nuée d’activité neuronale ou symbole actif qui implique structuralement la ressource de déclencher des actions et d’en être la cause, le cerveau étant le milieu où ils se déclenchent les uns les autres sans être manipulés par un programme central. Selon G. Cellérier, processus élémentaire qui n’exige à lui seul ni esprit ni pensée mais qui, interconnecté à de multiples homologues, peut constituer "une société de l’Esprit" douée d’intelligence.
p. ex. agent délibérant, a. idéalement rationnel, a. introspectif
cf. pensée
Groupe de données structurées qui peut se trouver enchâssé dans un autre groupe plus grand. Ces structures itératives s’opposent aux structures à plat.
cf. fragment de savoir
nuée dynamique
regroupement conceptuel
En apprentissage symbolique automatique (ASA), type d’apprentissage par observation et découverte qui consiste à classifier (regrouper) les objets dont on ignore à priori lesquels sont des exemples ou des contre-exemples d’un concept.
NOTA "Agrégation conceptuelle" est moins usité que les autres termes.
cf. amas schématique, fragment de savoir
Application de l’IA à la construction de systèmes qui vérifient non seulement l’orthographe mais aussi la grammaire et le style d’un texte rédigé en prose ordinaire.
NOTA L’expression "édition de textes" est aussi employée dans ce contexte.
cf. traitement des langues naturelles
Ensemble des outils et des techniques à la disposition du cogniticien lors de l’extraction des connaissances d’un expert humain et de leur formalisation par ordinateur.
cf. génie cognitif
Relatif à la notion de possibilité et de nécessité.
p. ex. logique aléthique, mode aléthique
NOTA Les modalités aléthiques d’une proposition sont "vrai", "faux", "indéterminé", "possible", "nécessaire".
cf. auto-épistémique, déontique, épistémique, mode
Voir calculatoire
Suite finie d’actions élémentaires à entreprendre afin d’arriver à une solution ou d’indiquer qu’il n’y a pas de solution. En principe, ces actions sont exécutables par la machine.
p. ex. algorithme additif, a. analogique, a. collectif, a. d’apprentissage, a. d’élagage, a. industif, a. informé, a. génétique, a. récursif
NOTA On dit qu’un algorithme "se déroule" et "se termine". Un algorithme de regroupement "engendre" des amas.
cf. procédure
algorithme de recuit simulé
Algorithme d’optimisation combinatoire qui permet de simuler sur ordinateur l’évolution aléatoire d’un petit système thermodynamique. On n’explore que des configurations microscopiques voisines de celle d’énergie minimale (d’où le terme recuit simulé).
NOTA Repris depuis 1982 dans la méthode du recuit simulé et appliqué en résolution de problèmes tels le problème du voyageur de commerce.
cf. recuit simulé
Algorithme d’animation mis au point par R. Voss (IBM) et L. Carpenter (Lucasfilm) inspiré de la géométrie fractale du mathématicien français Benoît Mandelbrot.
NOTA Le terme "fractal" est dérivé du mot latin "fractus" qui signifie "fragment".
cf. fractale, ordinateur fractal
Personne chargée de construire des procédures pour une banque de connaissances sans avoir à connaître de manière précise le problème physique à traiter.
Spécialité aux frontières des mathématiques et de l’informatique qui s’intéresse à la conception d’algorithmes et à l’analyse des performances de tâches algorithmiques telles le temps, le nombre d’opérations ou l’espace-mémoire nécessaire à l’exécution d’un algorithme.
p. ex. algorithmique cellulaire, algorithmique parallèle
Qui suit une série de procédures fixées à l’avance et permettant d’aboutir à la solution.
p. ex. correcteur algorithmique, informatique algorithmique, langage algorithmique, programmation algorithmique, recette algorithmique
ant. non algorithmique
cf. informatique symbolique, programmabilité
Se dit d’un système non-autonome dont le fonctionnement produit un résultat différent de lui-même.
NOTA Notion proposée par F. Varela pour illustrer la dualité universelle entre "autonomie" et "commande". Les systèmes autopoiétiques sont autonomes. Leurs changements sont subordonnés au maintien de leur propre organisation et ils conservent une identité indépendante qui entre en interaction avec un observateur. L’identité des systèmes allopoiétiques dépend de l’observateur, elle est définie de l’extérieur.
Néologisme construit par analogie à allographique/autographique.
ant. autopoiétique
cf. autopoièse
En théorie des jeux et en résolution de problèmes, concept mettant en présence deux variables (alpha et bêta) qui permettent d’élaguer la recherche tout en cherchant la solution optimale.
cf. delta-min, minimax, négamax
Ensemble de symboles à partir desquels sont construites les expressions correctes d’un langage formel.
cf. atome, littéral, formule bin formée, notation, prédicat, séparateur, symbole, système de symboles physiques, terme
schematic clustering
Dans une masse de connaissances, collection de schémas ou sous-groupe de connaissances ayant des traits communs (mesure de ressemblance). Chaque schéma de la collection indiquera une manière d’utiliser un concept.
NOTA Transfert et adaptation à l’IA du concept philosophique "schematic clustering" créé en 1962 par Hilary Putnam.
cf. agrégation conceptuelle, schéma
En grammaire formelle, caractère d’une phrase qui peut s’analyser de plusieurs façons, c’est-à-dire qu’on peut lui associer plusieurs arbres syntaxiques. Ainsi, la langue naturelle ne distingue pas entre le OU inclusif et le OU exclusif. L’interprétation peut dépendre du contexte.
NOTA Les exemples le plus souvent cités à ce propos sont : dire à un enfant "tu peux avoir des bonbons ou une glace" (OU exclusif) et affirmer "si le patient a plus de 40 ans et qu’il a une tension élevée ou si c’est une femme, je demande un nouvel examen".
cf. désambiguïsation
Modèle de mise en correspondance de schémas. Le raisonnement prend la forme : B est comme A; si A est vrai B devient plus plausible; si A est faux B devient moins vraisemblable. De la similarité entre A et B on conclut à la similarité de leurs liens de dépendance.
NOTA C’est aussi une technique très populaire auprès des cogniticiens car elle reflète la façon de penser de l’expert. Modèle analysé en détail par G. Polya.
Décomposition de la phrase, du texte, de la parole ou de l’image en unités significatives minimales en vue de leur reconnaissance, compréhension ou synthèse ultérieures.
NOTA Par extension, décomposition de tout objet assimilable à une tâche ou à un problème, en vue de sa réalisation ou de sa résolution.
p. ex. analyse componentielle, a. conceptuelle, a. distributionnelle, a. fonctionnelle, a. par agrégats
cf. traitement des langues naturelles
Analyse du fonctionnement d’un réseau au voisinage de la saturation. En résolution de problèmes, elle permet de comparer les performances des divers algorithmes et de décrire le meilleur algorithme de résolution.
Branche de la visionique qui consiste à interpréter le contenu significatif d’une suite d’images constituées en scène.
cf. interprète visuel, reconnaissance, scène
multilevel analysis
Analyse qui considère en parallèle les différents niveaux de connaissances (structurant, cognitif, conceptuel).
NOTA Le synonyme "analyse multiniveau" est aussi employé.
cf. niveau de connaissances
Analyse qui consiste à décomposer un problème en un ensemble d’états et d’opérateurs, à appliquer un ou plusieurs opérateurs à l’état initial (données du problème) afin de produire des états intermédiaires, et à répéter l’opération jusqu’au moment où est produit l’état final (but ou solution).
NOTA Aussi appelée "analyse des fins et des moyens", elle peut se dérouler en sens inverse : considérant l’état final, sélectionner les opérateurs susceptibles de le produire et répéter l’opération jusqu’à l’apparition de l’état initial.
cf. chaînage arrière, chaînage avant, résolution de problèmes, téléologie
En linguistique, recherche progressive des constituants syntagmatiques et des relations qui existent entre eux. Pratique courante en traitement du langage naturel.
cf. parsage
Programme qui, à partir d’une grammaire donnée, analyse le langage qu’elle décrit et en extrait la structure sous-jacente. La plupart des analyseurs sont phonétiques, morpho-syntaxiques ou lexico-sémantiques. Ceux de Riesbeck et de Schank sont conceptuels en ce sens qu’ils cherchent à obtenir une représentation conceptuelle "universelle" des informations d’entrée.
p. ex. analyseur déterministe, a. syntaxico-sémantique logique, macro-analyseur, micro-analyseur
NOTA Un analyseur qui fournit les arbres syntaxiques des phrases acceptées est un "accepteur".
cf. grammaire universelle, parseur, traitement des langues naturelles.
Analyseur dont l’ensemble des phrases acceptables n’est pas clairement spécifié par un ensemble de règles ni par un graphe qui offrirait des chemins à suivre selon les catégories des mots rencontrés.
expectation-driven parser
Type particulier d’analyseur conceptuel, fortement guidé par une représentation finale qui génère des attentes possibles.
Dans un graphe, arbre ou arborescence, tout sommet qui n’est pas une feuille, y compris la racine, et qui a des descendants à deux niveaux d’épaisseur au moins.
cf. descendant, feuille, graphe, précurseur, racine
animation d’algorithmes
Simulation graphique du fonctionnement des algorithmes informatiques.
animation tridimensionnelle
dessin animé par ordinateur
Synthèse d’images animées représentant des objets et des personnages tridimensionnels, à partir de modèles numériques de volumes géométrique (cubes, cylindres, pyramides) articulés au moyen de courbes flexibles (splines).
NOTA Technique perfectionnée depuis 1981 par R. Lundin et son équipe de l’Institut de technologie de New York.
cf. spline NURBS
En logique propositionnelle, premier opérande de l’implication. Si l’antécédent est vrai, l’implication a la valeur du second opérande, le conséquent.
NOTA Désigne aussi un théorème utilisé à l’implantation de démons lorsqu’un fait apparié est inséré ou éliminé de la base de faits.
p. ex. règles antécédent-conséquent
Rappel de structures conceptuelles et prévision de nouvelles structures avant leur concrétisation, par un opérateur conceptuel effectuant les procédures d’abstraction, de généralisation et de combinaison d’unités cognitives.
En reconnaissance et synthèse d’images, lissage des dentelures d’ombres et de couleurs par filtrage d’intensités lumineuses.
NOTA Le calque "anti-aliassage" est superflu et peu usité.
ant. crênelage
logiciel anthropophage
logiciel cannibale
Logiciel grignoteur d’octets, moyen redoutable de sabotage informatique.
NOTA Des deux métaphores anthropomorphiques, "cannibale" s’applique mieux qu’anthropophage aux programmes détruisant d’autres programmes en mémoire.
cf. démon pirate, virus
concordance (n.f.)
couplage (n.m.)
Processus par lequel une situation à analyser satisfait un ensemble de critères caractérisant une situation type.
p. ex. appariement d’expressions, a. de motifs, a. structurel, concordance d’images, couplage causal, couplage d’objets, couplage par clôture, couplage par entrées
NOTA Le terme "appariement" est plus usité que "concordance" en représentations de connaissances, et "couplage" est le seul employé en théorie des graphes. On dit qu’un terme "s’apparie" avec un autre. Ne pas confondre avec "couplage inter-systèmes" (au sens de raccord). Certains auteurs emploient "identification" et "unification" comme synonymes de "appariement".
cf. filtrage, seuillage, unification
Qui vise les résultats sans s’attarder sur les détails des étapes intermédiaires.
p. ex. langage applicatif, programmation applicative
mappe (n.f.)
Ensemble de valeurs ayant une correspondance déterminée avec les grandeurs ou valeurs d’un autre ensemble.
p. ex. application bijective, a. biunivoque, a. injective, a. multivoque, mappe point par point
NOTA Le terme "mappe" est recommandé dans le Journal Officiel de la République Française depuis 1984.
cf. mappage
apprenti (n.m.)
étudiant (n.m.)
student
Personne engagée dans un processus éducatif impliquant parfois le recours à l’ordinateur.
NOTA Le terme "apprenant", d’origine québécoise, est usité dans tous les pays francophones, dans le contexte de la formation professionnelle parascolaire et non universitaire, ou d’un apprentissage particulier. Certains auteurs emploient "étudiant" ou "élève" dans le contexte de tout processus éducatif.
p. ex. démarche de l’apprenant
cf. experts/novices, modèle de l’apprenant
programming tutor
Programme IA servant d’outil de formation à la conception des programmes informatiques.
NOTA Aussi appelé "conseiller programmeur" et "tuteur à la programmation" par certains auteurs.
cf. programmateur
Forme d’adaptation des connaissances aux valeurs de paramètres inconnus caractérisant des structures ou concepts à assimiler.
p. ex. apprentissage analogique, a. analytique, a. déductif, a. expérientiel, a. harmonique, a. inductif, a. inventif
NOTA Selon Piaget, Papert et Winograd l’apprentissage ou l’assimilation d’un événement peut être considéré comme une interférence entre le milieu perturbateur et le système sollicité.
apprentissage automatique
machine-learning
Comportement d’un dispositif qui tient compte des résultats obtenus antérieurement pour améliorer son mode de fonctionnement. Le dispositif utilise des réseaux de discrimination entre les relations conceptuelles constitutives des structures symboliques.
p. ex. apprentissage de principes à valeur de règles, a. de formes à partir de fonctions, a. par détection de similarités, a. par précédents, a. par recherche d’explication
NOTA L’apprentissage symbolique automatique (ASA) désigne une approche IA de l’apprentissage, qui vise les concepts et qui intègre les tentatives d’auto-organisation, d’auto-stabilisation, d’adaptativité et d’évolutivité. Il prend en compte les connaissances initiales (background knowledge) durant le processus d’apprentissage. Notion développée par Y. Kodratoff depuis 1986.
cf. auto-apprentissage
Approche EIAO proposée par J. Self, qui consiste à doter le modèle d’élève d’une stratégie inductive d’apprentissage proche de la façon dont l’élève apprend, et qui régit le choix des exemples à présenter. Tout se passe comme si l’ordinateur était un second apprenant engagé dans le même apprentissage que l’étudiant.
NOTA L’apprentissage n’est pas une confrontation expert-novice mais une collaboration novice-novice. Les systèmes qui s’y inspirent ne comportent pas de module expert du domaine.
Apprentissage automatique par simple enregistrement en mémoire, sans inférence, sans transformation.
Arbre sans cycle, muni d’une seule racine. La caractérisation d’un état est déterminée par l’ordre de ses valeurs.
cf. arbre, graphe, liste
Développement d’une expression de connaissances sous forme arborescente.
NOTA Les expressions "expansion" et "arbre expansé" sont parfois employées dans ce contexte.
Expliciter sous forme d’arbre.
cf. développer
Graphe connexe sans circuit, dont la valeur des caractéristiques d’état ne peut être modifiée. Selon le nombre de branches associées à ses sommets, un arbre peut être binaire, ternaire, quaternaire... ou n-aire lorsque chacun de ses sommets est relié à deux, à trois, à quatre ou à n fils. Mode de représentation de connaissances.
p. ex. arbre d’analyse, a. de décision, a. de dérivation, a. de raisonnement, a. de réfutation, a. ET/OU, a. quantifié, a. sémantique, a. syntaxique
NOTA La taille d’un arbre est donnée par le nombre des branches.
cf. arborescence, graphe, liste, parsage, sous-arbre
B-tree
Arbre dans lequel tous les chemins menant de la racine aux feuilles ont la même longueur.
threaded tree
Arbre comportant des pointeurs supplémentaires entre les noeuds.
cf. affectation sylvestre, forêt, maillé
Chemin de graphe réunissant un noeud à son successeur (arc sortant) ou à son prédécesseur immédiat (arc entrant). Deux arcs sont adjacents s’ils ont au moins un noeud en commun. Les arcs d’un arbre sont des branches et ceux d’un graphe orienté, des arêtes.
p. ex. arc causal, a. d’appariement, a. de transition, a. virtuel
cf. graphe, hyperarc, hypergraphe
architecture hypercubique
Architecture multiprocesseur ayant la structure d’un cube à dimension quelconque (N-cube) qui permet de connecter 2n processeurs, chacun étant placé sur un sommet de l’hypercube et relié selon ses arêtes à n voisins.
NOTA La première architecture hypercubique fut celle de Cosmic Cube réalisée en 1984 par G. Fox et Ch. Seitz (Caltech). Elle contenait 64 microprocesseurs et offrait une puissance de traitement dix fois supérieure à celle de Vax.
cf. architecture pyramidale, cube, hypercube
tailored architecture
Architecture à géométrie variable incluant, sur demande, des processeurs d’exploitation générale, de puissants processeurs de calcul arithmétique ou vectoriel et des processeurs IA, l’ensemble étant fédéré par une interface utilisateur unique.
Architecture micromodulaire dont les microprocesseurs communiquent seulement avec leurs voisins immédiats.
p. ex. architecture cellulaire programmable
NOTA A servi à la construction de Connection Machine, Cosmic Cube et Computing Surface (Meiko).
cf. ordinateur cellulaire
Architecture modélisant le traitement de l’information chez l’homme.
cf. ordinateur cognitif
Agencement des modules logiciels d’un système expert : le noyau (base de connaissances, moteur d’inférences, stratégies de contrôle), l’interface utilisateur, l’interface système (système expert et autres bases de données) et divers outils de développement et de maintenance (éditeur et programmeur automatique des connaissances, traceur, etc.).
NOTA Le matériel et le logiciel sont conçus ensemble selon la même approche mathématique. Ce qui importe, c’est moins le grand nombre de microprocesseurs permis que leur organisation et la façon dont ils échangent l’information.
cf. outil de développement, système expert
Voir architecture à hypercube
Architecture de logiciels microprogrammés, de plus en plus utilisée en EIAO.
Architecture massivement parallèle dont les nombreux microprocesseurs sont connectés en réseaux neuromimétiques à l’instar des synapses du cerveau humain. Particulièrement bien adaptée à la modélisation de la perception, du souvenir et de l’apprentissage.
cf. parallélisme microscopique
architecture parallèle
Architecture comportant plusieurs processeurs du même type qui partagent les canaux, les systèmes périphériques et parfois la mémoire centrale.
cf. parallélisme macroscopique
Architecture parallèle spécialement conçue pour des applications IA telles le traitement de l’image ou la perception des formes, où l’information doit être simultanément soit transformée et focalisée soit diffusée et déviée. Elle est constituée de couches successives de réseaux-multiprocesseurs de plus en plus réduites, la couche supérieure étant faite d’un seul réseau. Les processeurs sont connectés verticalement, de sorte que chaque parent a plusieurs fils et tous les fils ont des parents.
NOTA Le calculateur CHEOPS a une architecture pyramidale.
cf. hétéroporté
curriculum-centered architecture
Architecture logicielle réutilisable qui permet l’organisation des connaissances en relation avec les hiérarchies de buts pédagogiques.
cf. architecture cognitive, architecture micromodulaire
Arc de graphe orienté.
cf. graphe, hyperarête
argument de prédicat
logical argument
Un des éléments logiques auxquels réfère un prédicat : agent, objet, instrument, lien, etc.
Nombre d’arguments d’un prédicat en logique du premier ordre. Un prédicat à n arguments a une arité de n. L’arité est un nombre entier positif.
cf. cardinalité
Qui part des données, des faits établis ou assertions et avance vers les buts, faits à établir ou conclusions.
NOTA Caractérise, par analogie, la démarche connexionniste par rapport à la démarche cognitiviste.
ant. descendant
Relatif à un moteur d’inférence sans base de faits propre.
cf. moteur nu
fait établi
Connaissance descriptive considérée comme vraie dans une base de faits. Les faits établis sont distincts des faits à établir.
cf. base de faits, connaissances assertionnelles
Qui procède à partir d’assertions.
cf. connaissances assertionnelles
Finalité des outils IA d’aide ou de conseil dans un domaine donné.
cf. tutorat
Modèle de traitement parallèle réparti dans lequel une configuration d’activation d’un ensemble d’unités peut induire une autre sans l’intermédiaire d’unités représentatives. Un tel modèle associe, par exemple, la configuration d’activation d’un ensemble d’unités correspondant à l’apparence d’un objet, à la configuration d’un autre ensemble correspondant à l’odeur propre à cet objet. De la sorte, la présentation visuelle de l’objet permet au modèle de produire la configuration correspondant à son odeur.
NOTA Notion avancée en 1981 par Hinton et Anderson.
cf. traitement parallèle réparti
Qui procède par association.
p. ex. modèle associationnel
cf. mémoire associative, rédaction associative
Technique d’estimation et de comparaison des taux de croissance des fonctions.
NOTA En mathématiques, l’asymptote est une fonction algébrique dont la dérivée première est nulle (x tend vers l’infini pour certaines valeurs de y et réciproquement).
Voir réseau de transition augmenté
formule atomique
n indécomposable.
Prédicat d’arité zéro ou proposition
p. ex. atome de croyance
Technique de calcul de la valeur attachée à une propriété (attribut) d’objet. Il y a attachement procédural lorsque le calcul est effectué par une procédure et attachement sémantique lorsque le calcul est effectué par un réseau sémantique.
p. ex. attachement prépositionnel
Procédure de poursuite simultanée de plusieurs parcours de raisonnement issus d’un même noeud de la structure de connaissances.
p. ex. heuristique de centrage de l’attention
État stable d’un réseau neuromimétique exprimant les formes mémorisées, vers lequel évolue le neurone formel.
p. ex. attracteur de Varela, a. étrange, a. fractal, a. récursif, a. simple
NOTA Notion développée en dynamique complexe pour montrer comment l’ordre peut émerger à partir de situations chaotiques et loin d’équilibre. L’application néo-connexionniste à l’IA consiste à créer des conditions favorables, dans les systèmes à base de réseaux, pour que l’auto-organisation et l’intelligence puissent en émerger.
cf. bassin attracteur, ordinateur cellulaire
Qui présente des attributs.
p. ex. chaîne attribuée, grammaire attribuée, graphe attribué
propriété (n.f.)
Information ou ensemble d’informations (lien, longueur, type), qui permet d’identifier ou de qualifier une entité. En représentation par objets, les attributs sont des caractéristiques (aspects) attachées aux objets d’une classe.
p. ex. attribut hérité, a. synthétisé, nom d’attribut, valeur d’attribut
NOTA Dans certains systèmes experts les attributs sont appelés paramètres.
cf. classe d’entités, entité
Attribut qui peut avoir plus d’une valeur.
NOTA En mathématique, l’adjectif préféré est "multiforme".
cf. multivaluation, valuation
Opérateur qui effectue des tests et des actions arbitraires sur les arcs, enrichissant ainsi les capacités de raisonnement des machines IA.
cf. graphe, réseau de transition augmenté
auto-optimisation (n.f.)
self-optimization
Amélioration des volumes et des performances d’un programme par des moyens automatiques intégrés, telle l’amélioration des performances d’un système par auto-apprentissage.
cf. adaptativité évolutive, évolutif
Apprentissage effectué par une machine IA à partir de ses propres faits établis.
NOTA L’approche néo-connexionniste considère l’auto-apprentissage comme une perturbation conduisant à une stabilisation de la mémoire sur un nouvel état d’équilibre.
cf. apprentissage artificiel
Qui est capable d’acquérir et d’interpréter des connaissances nouvelles, c’est-à-dire capable d’auto-apprentissage.
NOTA Le système expert SOPHIE est un exemple de système autodidacte.
Opération par laquelle un système intelligent recherche et accumule des nouvelles connaissances.
cf. acquisition de connaissances, apprentissage par coeur
Relatif au raisonnement introspectif d’un agent idéalement rationnel réfléchissant sur ses propres croyances.
p. ex. modèle auto-épistémique, raisonnement auto-épistémique, théorie auto-épistémique
NOTA La graphie "autoépistémique" est courante.
cf. agent, aléthique, autoréférence, déontique, épistémique
Capable d’expliquer les raisons de son comportement.
p. ex. système auto-explicatif
cf. justificateur
Qui se modifie soi-même en éliminant, en corrigeant et en actualisant sa base de connaissances en fonction de l’environnement.
Voir auto-amélioration
Opération permettant à un système IA de contrôler les structures de sa base de connaissances.
p. ex. auto-organisation par le bruit
NOTA Pour les néo-connexionnistes, propriété des systèmes à auto-apprentissage aussi appelés "systèmes auto-organisateurs", qui leur permet d’accroître leur niveau global d’organisation et de complexité : des organisations de haut niveau peuvent émerger d’une combinaison du hasard, de la dynamique et de l’application massive et parallèle d’une loi simple de régulation. Les applications potentielles concernent la reconnaissance de la parole en flot continu, celle des images bruitées (empreintes digitales, écriture manuscrite), et les systèmes experts industriels couplés en temps réel.
cf. organisation épistémologique, structure dissipative
Étude des systèmes vivants en tant que "réseaux de processus de production de composants qui régénèrent continuellement le réseau qui les a produit". Vue mathématique des systèmes cognitifs comme des machines auto-organisées autonomes qui reçoivent des flux d’énergie de l’environnement. Ces flux perturbent le système en entraînant un changement de l’état stable. Il n’y a dans cette vue ni échange, ni traitement de l’information mais nécessité pour le système cognitif de survivre aux changements progressifs.
NOTA Du grec "autos" (soi) et "poiein" (produire). Théorie des chercheurs chiliens Humberto Maturana et Francisco Varela (1974) – rivale du cognitivisme fondé sur les notions de représentation et d’information formalisée. Elle développe l’idée que l’identité provient de l’interdépendance de processus et que les systèmes autopoiétiques se distinguent eux-mêmes de leur environnement.
p. ex. autopoièse d’ordre supérieur, machine autopoiétique
cf. allopoiétique, auto-organisation, cerveau, connexionnisme, néo-connexionnisme
self-reference
Faculté d’un système intelligent de percevoir son propre état grâce à son répertoire de concepts. Plus généralement, propriété d’un énoncé ou acte de parole de se référer à lui-même. Illustrée en logique auto-référentielle par le dialogue : "-Silence! – Silence vous-même! -Mais je me tais, moi!".
NOTA Plusieurs systèmes IA récents se donnent des idées sur leurs propres structures internes, et des façons de réagir lorsqu’ils détectent certains types de changements internes.
Qui remonte dans les métaniveaux de sa propre hiérarchie, comme les règles pour appliquer des règles.
Qui se reproduit de lui-même.
p. ex. automate cellulaire auto-reproducteur, machine de Turing autoreproductrice
cf. réplication, reproductibilité
Propriété d’une forme géométrique non linéaire, telle une structure fractale dont chaque partie est une image réduite du tout.
NOTA Certains mathématiciens parlent à ce sujet de "auto-similitude".
cf. algorithme fractal, fractal
Représentation d’un programme sous la forme d’un système axiomatique en vue de sa fabrication automatique.
p. ex. axiomatisation idéale
NOTA On a aussi rencontré les expressions "axiomatisabilité" et "programme axiomatisable" dans le contexte de la programmation logique.
cf. mise en boîte de l’expertise
Formule bien formée proposée à priori et à partir de laquelle on peut en obtenir une autre (théorème) par l’application d’un nombre donné de règles d’inférence. Énoncé de base, aussi appelé "postulat", et considéré "vrai".
p. ex. axiome de rémanence
cf. formule bien formée, preuve de théorème, théorème
B
banque de données vocale
voice-output databank
Banque de données équipée d’un synthétiseur de parole et de périphériques à interface vocale.
cf. terminal vocal
BC
K-base
Selon H. Farreny et M. Ghallab, partie d’un système expert contenant des informations valides dans un domaine spécifique du savoir : les faits avérés ou à établir sont des connaissances assertionnelles réunies dans une base de faits et les règles (savoir-faire sur le domaine) sont des connaissances opératoires et constituent la base de règles.
p. ex. système à base de connaissances
Base de connaissances intégrant des supports médiatiques tels la voix, l’image, le son et le texte.
bdf
base factuelle
factual database
Composante de la base de connaissances qui contient les faits établis (assertions) et les faits à établir (problèmes).
Composante de la base de faits qui réunit les faits à établir (buts, hypothèses poursuivies).
bdr
Composante de la base de connaissances d’un système de production qui réunit le savoir-faire (règles, réseaux, procédures, démons) d’un domaine spécifique.
Voir base de faits
Voir tableau
En calcul collectif, ensemble de points à partir desquels le système évolue au fond de la vallée.
cf. calcul collectif, point-selle, vallée
Voir base de connaissances
Voir base de faits
Voir base de règles
Voir boîtier de dialogue vocal
parti-pris (n.m.)
Préférence d’un algorithme pour certaines formes de conclusion qui détermine la sélection des hypothèses. Le changement du biais peut mener au changement du formalisme.
p. ex. biais conceptuel, biais logique
Capacité des unités d’un réseau d’établir des connexions binaires.
cf. connectivité
ordinateur bio-électronique
Ordinateur du futur dont le matériel comporte un mélange de composants biochimiques et électroniques (biopuces intelligentes).
NOTA Aussi appelé "ordinateur organique".
cf. ordinateur biologique
bipartite (adj.)
Dont l’ensemble de sommets peut être partitionné en deux sous-ensembles.
p. ex. graphe biparti, hypergraphe bipartite, réseau bipartite
erreur conceptuelle
En compréhension automatique, commande incomplète qui ne fournit pas à l’interprète toute l’information nécessaire à l’initiation d’une action appropriée. Elle est plus difficile à détecter que "l’erreur sémantique" en programmation conventionnelle.
NOTA Le terme "bogue" (n.f.) a été recommandé dans le Journal Officiel de la République française. C’est un cas d’emprunt sémantique et de remotivation d’un ancien mot français, le sens premier de "bogue" étant "enveloppe piquante de la châtaigne".
text-t-speech mailbox
En messagerie électronique intelligente, intégration des techniques de reconnaissance et synthèse de la parole aux fonctionnalités cu courrier, particulièrement en ce qui concerne le dépôt et la réception de messages parlés.
coffre à outils
tool box
Ensemble d’outils logiciels qui permet au concepteur d’orienter le traitement des connaissances en fonction des particularités de l’utilisateur. Pour ce faire, le concepteur dispose d’une librairie de fonctions et d’un module gestionnaire de projet.
cf. outil de développement, valise multimédia
BDV
Composante d’interface d’une machine IA, responsable de la reconnaissance et de la synthèse vocale.
Voir virus
sens commun
Mélange de raisonnements généraux, parfois faux, de connaissances précises et de stratégies générales pour aboutir à moindre frais à la solution d’un problème posé. Selon John McCarthy, le sens commun, c’est que 99% des gens auxquels on montre l’image d’une poubelle renversée au coin d’une maison pensent qu’un chien a renversé la poubelle.
p. ex. connaissance de sens commun, raisonnement de bon sens
NOTA Ce que le petit doigt dit en français et le pouce (thumb rule) en anglais. L’expression "sens pratique" est aussi employée.
Dans un graphe, arc fermé dont l’extrémité initiale coïncide avec l’extrémité terminale.
Dans un programme, séquence finies d’instructions exécutées itérativement.
p. ex. boucle autoréférentielle, boucle optique
NOTA L’expression "boucle d’itération", désigne un cycle répétitif. Dans le déroulement d’un algorithme, le "bouclage" indique l’absence de résultat.
cf. graphe
Arc d’arbre.
cf. arc, arête, graphe, noeud
Procédure de résolution dénuée d’intelligence, qui explore systématiquement tous les états obtenus, leur applique tous les opérateurs, etc. jusqu’à l’apparition de la solution.
NOTA Ainsi appelée par analogie à l’efficacité d’une méthode qui consisterait à attendre que des singes pressant au hasard les touches d’une machine à écrire, reproduisent les titres des livres de la bibliothèque du British Museum.
cf. explosion combinatoire
Structure de données appelées "faits à établir" représentant une situation désirée, un objet visé ou la réussite d’une séquence d’actions.
p. ex. buts conjonctifs, b. interférents, clause but, distance au but, expression de but, noeud but, objet but, pile de buts, protection de buts, violation de buts
cf. fait
C
Façon dont les neurones sont liés entre eux. En intelligence artificielle, le type de câblage qui a inspiré l’architecture des machines en réseau, des perceptrons et plus récemment des réseaux neuromimétiques, comporte trois couches : la réception (qui reçoit l’information de l’extérieur), l’association (qui reçoit les signaux émis par la première couche) et la réponse (qui fournit la réponse du système lorsqu’elle est activée par la deuxième couche).
wired
Dont les opérateurs de commande sont implantés sur des circuits imprimés ou intégrés.
p. ex. procédure câblée
NOTA Les interpréteurs microprogrammés sont essentiellement câblés en ce sens qu’ils ne peuvent pas être modifiés par l’utilisateur. L’apparition des architectures logicielles, des machines reconfigurables et des programmes réutilisables estompe de plus en plus les distinctions entre "câblé", "microprogrammé" et "programmé".
En représentation objet, structure arborescente et relationnelle de connaissances (faits, règles, attributs, valeurs) qui regroupe des formules logiques contenant les mêmes instances (situations concrètes) d’un objet.
p. ex. cadre-but, c. de rôle thématique, c. explicite, cadre-fait, c. fonctionnel, c. sémantique
NOTA Notion proche mais distincte des schémas et des sripts, introduite par Minsky et utilisée avant en psychologie cognitive. Les couples attribut-valeur constituent des cases (ou fentes) et des facettes qui occupent les noeuds-feuilles de la structure. Le terme "frame" est souvent employé en français lorsqu’on se réfère spécifiquement aux cadres de Minsky.
cf. case, facette, schéma, script
Propriété d’une expression calculable ou d’un programme, de manipuler d’autres expressions calculables. Exploitée en intelligence artificielle par les lispiens, cette propriété permet à un programme écrit par l’homme de produire et d’exécuter d’autres programmes.
ant. incalculabilité
NOTA Parfois assimilée à la décidabilité.
cf. problème P
algoristique (adj.)
De calcul.
p. ex. architecture calculatoire, cadre algoristique, dispositif calculatoire, formalisme calculatoire, modèle algoristique
NOTA À l’origine, "algoristique" était une variante peu usitée de "algorithmique". Le terme semble subir une extension de sens.
cf. computationnel, génétron
calculette vocale
voice-activated calculator
Calculatrice comportant une carte de reconnaissance ou de synthèse vocale.
calcul coopératif
Calcul évolutif, dont le déroulement non-linéaire est défini de façon continue par l’ensemble des connexions d’un circuit. Des opérations locales semblent contribuer ensemble à créer des régularités globales.
NOTA Les néo-connexionnistes appellent "traitement coopératif" la combinaison spatiale d’un groupe de neurones qui constitue la mémoire. La mémorisation d’un fait se trouvant localisée autant dans un neurone que dans l’ensemble de neurones qui le font vibrer, est dite "délocalisée". Notion créée par analogie aux phénomènes collectifs en physique (ferromagnétisme, superconductibilité, transition de phase).
cf. attracteur, bassin attracteur, évolutif, point-selle, vallée
Extension du calcul propositionnel par l’introduction de la notion de variable. Il comporte des unités élémentaires appelées objets et des énoncés sur les objets, applés prédicats.
NOTA Aussi appelé logique prédicative.
calcul propositionnel
sentential calculus
Branche de la logique symbolique traitant des énoncés vrais ou faux appelés propositions et de leurs relations. Se définit par une syntaxe régissant l’ensemble d’assertions exprimables et par des règles d’inférence régissant la production de nouvelles assertions à partir des anciennes.
NOTA Aussi appelé logique propositionnelle.
calculatrice parlante
Calcul de l’information au moyen de faisceaux de lumière qui remplacent les tensions électriques.
NOTA L’expression "calcul lumineux" trouvée dans certaines revues de vulgarisation est moins précise.
cf. ordinateur optique
Voir calcul des propositions
En vision artificielle, capteur tridimensionnel de mise en correspondance hiérarchique par niveau de détails croissants et utilisation des points prototypes.
En perception-machine, périphérique détecteur d’activité chimique par simulation des processus impliqués dans l’odorat.
En vision artificielle, élément intermédiaire entre le monde réel et le système de traitement de l’image qui mesure les intensités lumineuses d’une scène observée.
Voir moustaches de chat
Mémorisation des paramètres de couleur et de l’énergie lumineuse émise ou réfléchie par un objet.
Puissance d’un ensemble. Illustrée par Y. Kodratoff à l’aide de la phrase "De nombreux zozos sont des trucs". Il la représente en introduisant l’ensemble des zozos, l’ensemble des êtres qui sont à la fois des zozos et des trucs, et une fonction comparant la cardinalité de ces deux ensembles.
NOTA Par extension, capacité d’un système IA de recevoir simultanément des informations différentes et de prendre successivement des états distincts.
p. ex. clique de cardinalité
cf. clique
carte d’écoute
carte vocale
Système expert miniaturisé pour la reconnaissance de la parole.
carte génétique
Système expert miniaturisé identifiant l’emprente génétique d’une personne (les caractéristiques de son ADN photographié et interprété après l’analyse des corps fluides ou solides de son organisme).
Carte de reconnaissance de mots enchaînés en mode monolocuteur.
Carte de reconnaissance de mots isolés en mode monolocuteur.
Voir carte de reconnaissance vocale
Envoi simultané d’un ou plusieurs messages à plusieurs objets qui, à leur tour, les transmettent à d’autres jusqu’à ce qu’une réponse appropriée soit fournie à l’émetteur initial.
cf. acteur, déduction en cascade, démon
fente (n.f.)
tiroir (n.m.)
Selon Harmon et King, composante d’un objet-prototype occupant un noeud du cadre sémantique. Les cases sont des données attachées à la facette : le nom de l’objet, des attributs et des valeurs, attributs à valeur par défaut, règles d’assignation de valeurs, pointeurs vers des cadres appaentés, etc. Les procédures "par défaut", "si-requise", "si-ajoutée" ou "si-nécessaire" en sont des exemples.
NOTA Certains auteurs, dont D. Lenat, emploient "case" comme synonyme de "facette". "Fente" se retrouve, entre autres, chez H. Farreny, et "tiroir" est couramment employé dans plusieurs périodiques français (La Recherche, Science et technologies, Science et Avenir).
cf. attribut, cadre, facette, méthode, schéma
En modélisation EIAO, répertoire des erreurs usuelles observées chez les élèves.
Propriété d’une théorie qui admet un modèle unique, ou une variante isomorphe de celui-ci (obtenue en changeant le nom des constituants du modèle de départ).
NOTA Les notions de catégoricité, complétude et décidabilité sont reliées par un métathéorème selon lequel toute théorie complète est décidable et toute théorie finie ou dénombrable qui admet un modèle non dénombrable n’est pas catégorique.
cf. complétude, décidabilité
Noeud de réseau sémantique.
Qui assigne des valeurs "crédit" ou "blâme" pour détecter les causes probables des événements observés et les relations entre événements.
p. ex. association causale, principes causals, relation causale
cf. chaîne causale
En langages symboliques tels Lisp, paire de pointeurs qui constitue une composante élémentaire des représentations par listes. Chaque paire renferme deux adresses : l’une indique la nature de l’atome associé à la cellule, l’autre établit une liaison avec une autre cellule.
Processus par lequel on augmente les capacités cognitives des machines IA.
confiance (n.f.)
confidence
À la différence du concept de probabilité qui concerne les chances qu’un événement ait lieu, la certitude concerne le bien fondé d’un fait, d’une relation ou d’une conclusion.
NOTA Dans certains textes, "certitude" et "confiance" sont associées aux relations tandis que "vraisemblance" et "plausibilité" sont plus souvent associées aux faits.
ant. incertitude
cf. probabilité, plausibilité
1. Machine déductive qui incarne des principes logiques. Le neurone est un automate fini dont l’état actif ou passif désigne des valeurs "vrai" ou "faux". Les connexions neuronales forment des portes logiques "et", "ou", "non", etc. (première cybernétique des années 1940).
2. Théâtre de représentations mentales dont la réalité physique se présente sous la forme d’un système de symboles (cognitivisme IA depuis 1956).
3. Ensemble de cellules actives constituées en dispositif de traitement de l’information qui réagit à l’environnement (neurosciences).
4. Structure dissipative dont émergent les phénomènes d’ordre par fluctuation (auto-organisation). Armée de constituants simples, sans intelligence (neurones) dont l’interconnexion dense crée les conditions propices à l’émergence de l’intelligence (deuxième cybernétique, autopoièse).
Programme IA qui simule le fonctionnement du cerveau.
NOTA Le terme anglais désigne, dans un contexte différent, les éminences grises (think tank) d’une organisation.
Mode de fonctionnement d’un moteur d’inférence simulant le raisonnement régressif qui part des faits à établir (buts) pour arriver aux faits établis.
cf. monotonie, non-monotonie, dirigé par buts, guidé par données
Mode de fonctionnement d’un moteur d’inférence simulant le raisonnement déductif qui part des faits établis (données) pour arriver à une conclusion.
cf. monotonie, non-monotonie, dirigé par buts, guidé par données
Mode de fonctionnement d’un moteur d’inférence qui permet d’alterner les cycles d’invocation de règles en chaînage-arrière et les cycles en chaînage-avant.
cf. stratégie
Séquence d’arcs dans un graphe. La chaîne est simple ou élémentaire, si en la parcourant, on ne rencontre pas deux fois le même sommet.
cf. graphe
Qui comporte une chaîne ou est lié à ses frères par la même chaîne.
p. ex. arbre chaîné
cf. graphe, arbre
Dans un script, série d’événements débutant avec un ensemble de conditions d’entrée qui permettent aux premiers événements d’avoir lieu, et finissant avec un ensemble de résultats. Les événements à l’intérieur de la chaîne sont reliés à des événements antérieurs qui les rendent possibles et à des événements ultérieurs qu’eux-mêmes rendent possibles.
Chaîne dont tous les arc sont orientés dans le même sens. C’est la succession d’arcs de la racine ou d’un sommet à une feuille ou noeud terminal.
p. ex. chemin optimal, coût du chemin
cf. chaîne, graphe, parcours de raisonnement
Voir séparation et évaluation progressive
CS
BAT
Selon Nagel, choses comme les chauves-souris, les vaches, les gens capables de saisir "l’effet d’être", ce qui les oppose aux rochers, aux balles ou aux galaxies.
NOTA La qualité d’une telle chose est appelée "soyabilité" ou CS-ité dans la terminologie de Nagel.
Conçu spécialement pour une application particulière.
p. ex. système ciblé, machine ciblée
Que l’on peut résoudre ou démontrer par circonscription.
Règle conjecturale introduite par J. McCarthy dans la théorie de la démonstration, qui permet de sauter aux conclusions au moyen de schémas axiomatiques particuliers.
cf. impasse, maximum local, piégeage
Dans un graphe, chemin simple fermé.
cf. chemin, graphe
Circuit de calcul collectif en résolution de problèmes.
cf. calcul collectif, résolution partagée
Chemin simple qui passe une seule fois par chque sommet d’un graphe.
cf. chemin, graphe
classe d’objets
conceptual frame
Schéma conceptuel défini par un ensemble de traits pertinents (attributs) et par la somme pondérée des valeurs de ces traits (coefficients). La classe est constituée d’objets rassemblés sur la base de leurs similarités, et discriminés des objets d’autres classes sur la base de leurs dissimilarités.
NOTA "Concept" et "schéma conceptuel" sont parfois pris comme synonymes.
cf. cadre, amas schématique, entité, prototype, schéma, graphe conceptuel
Opérateur de classement de concepts plus complexe que le message puisque basé sur un alphabet de plus de deux lettres.
Qui découle d’une clause.
p. ex. consensus clausal, mise sous forme clausale, résolution non clausale
Disjonction de littéraux dans un énoncé exprimé sous forme normale conjonctive. Une clause "pure" ne contient pas des littéraux répétés.
p. ex. c. centrale, c. concrète, c. de bord, c. d’entrée, c. de sortie, c. parente, c. résolvante, c. vide, transformation en clauses
NOTA Une clause unaire positive, réduite à un seul littéral positif, représente un "fait" ou conclusion ne dépendant d’aucune hypothèse.
En calcul des prédicats du premier ordre, clause comportant au plus un littéral positif – atome non marqué du symbole de négation. Elle accepte au plus une conclusion et possède une syntaxe plus restrictive que les règles de production. Une telle clause est dite "stricte" lorsqu’elle comporte un littéral positif. Sinon, elle est "négative".
NOTA Les programmes Prolog manipulent seulement des clauses de Horn. Pour certains auteurs, ces clauses sont celles qui comportent au plus un littéral négatif. Notre définition suit l’usage le plus courant.
ant. clause non-Horn
Clause qui admet plus d’une conclusion.
ant. clause de Horn
Sous-graphe complet dont les sommets représentent des attributs types appariés à des attributs d’objets concrets, qui est un sous-ensemble d’un graphe plus général. La clique est maximale lorsqu’elle réunit le plus grand ensemble de sommets deux à deux adjacents.
NOTA Le terme provient des "sociogrammes" utilisées en psychologie, où les arêtes représentent des amitiés entre individus et où les cliques représentent des coalitions.
Voir fermeture
Arbre connexe à un autre, à l’intérieur d’un graphe plus général.
cf. graphe connexe
LPC
Codage informatique des données utilisé en reconnaissance vocale et visuelle.
cf. anticipation, cohorte, îlot de vraisemblance
Voir degré de confiance
Pondération de vraisemblance associée à un événement soit par défaut soit pour exprimer le degré d’écart par rapport à zéro (incertitude).
cf. degré de confiance, incertitude, pondération de vraisemblance
Voir boîte à outils
Graphe partiel qui a un coarbre d’un graphe plus général pour chaque composante connexe de celui-ci.
ingénieur du savoir
ingénieur de la connaissance
knowledge crafter
Spécialiste en extraction d’expertise qui explicite, modélise et formalise les connaissances expertes en code compréhensible par la machine, pour en construire des bases de connaissances utiles aux systèmes-experts.
NOTA Le terme "cogniticien" a été créé par Jean-Michel Truong Ngoc au début des années 1980. Depuis 1988, on note une extension de sens rapprochant ce terme de ce que F. Varela appelle "sciences et technologies de la cognition" abrégé en STC et synonyme de "cognitique". Le synonyme "ingénieur de la connaissance " est le moins bien reçu.
cf. niveau de connaissances, science cognitive, système expert, systémicien IA
Relatif à la cognition; qui concerne la dénomination, la classification et la faculté de conceptualisation, ou leur description formelle par une machine IA.
p. ex. simulation cognitive
cf. ordinateur cognitif, science cognitive
Processus par lequel un organisme ou un dispositif acquiert des informations sur l’environnement et les interprète pour régler son comportement. Connaissance par perception, mémorisation, raisonnement, conceptualisation.
NOTA La cognition correspond à l’interprétation, ou à la représentation, de l’état du monde.
cf. état mental, précognition, subcognition
Courant de pensée majoritaire en IA qui interprète les processus cognitifs tels le raisonnement en termes de calcul et de traitement de l’information. Il développe les idées de Hobbes (1775) "raisonner c’est calculer", de G. Boole (1854) "les lois de la pensée sont des règles formelles pour la manipulation des propositions", et de A. Barr et H. Simon (1980) "l’intelligence artificielle fournit le modèle informatique de la cognition".
NOTA L’intelligence artificielle analytique est aussi un produit du cognitivisme.
cf. autopoièse, connexionnisme, intelligence artificielle
Adepte du cognitivisme. Théoricien ou spécialiste de la science cognitive ayant une formation dans les domaines de l’informatique, de la psychologie du comportement, de la biologie, de la linguistique et de la logique.
Modèle de reconnaissance des mots qui aborde la zone correspondant aux premiers phonèmes du mot selon une stratégie montante visant à identifier tous les mots ayant le même radical. Une stratégie descendante permet par la suite de vérifier l’identité des autres phonèmes.
NOTA Terme emprunté à la statistique.
cf. anticipation, clique, codage linéaire prédictif, îlot de vraisemblance
piloté à la voix
Qui comprend et obéit aux commandes vocales.
p. ex. terminal piloté à la voix
pilotage à la voix
Instruction ou suite d’instructions émise oralement par l’utilisateur et reconnue par une machine fonctionnant en mode mono- ou multilocuteur.
p. ex. robot à commande vocale
Voir intelligentsIA
Facilité d’un système IA de communiquer avec un utilisateur expert aussi bien qu’avec un novice.
Selon J.L. Bell et M. Machover, propriété d’un théorème qui affirme que de tout ensemble de formules inconsistant on peut extraire un sous-ensemble fini inconsistant.
NOTA A. Thayse note l’analogie profonde avec l’énoncé caractérisant, en topologie, les espaces topologiques compacts : "de tout recouvrement ouvert on peut extraire un sous-recouvrement fini".
cf. formule bien formée
Opérateur d’un algorithme de comparaison.
Processus par lequel une personne ou une machine acquiert et structure des connaissances en conglomérats et réseaux à plusieurs niveaux d’abstraction.
ant. décompilation de connaissances
cf. connaissances de surface, connaissances profondes
Opération algorithmique par laquelle un ensemble de règles de réécriture est complété de manière à exprimer le calcul de fonctions.
p. ex. complétion de Knuth-Bendix, c. d’un système de réécriture
saturation (n.f.)
completedness
Dans la théorie de Kurt Gödel, caractère d’un système logique qui ne contient et n’accepte pas de propositions indécidables c.-à-d. des propositions qui n’ont pas été déduites préalablement à partir des axiomes du système considéré.
p. ex. complétude des règles d’inférence, c. d’une réfutation, expression saturée
NOTA Un système logique peut être saturé au sens fort, au sens faible, ou au point de vue sémantique.
ant. incomplétude
cf. catégoricité, décidabilité
Action de rendre un système de plus en plus complexe. La complexité se mesure habituellement par le nombre d’opérations à effectuer pour résoudre un problème de taille donnée.
NOTA Certains auteurs distinguent le complexe du compliqué : un système est dit complexe s’il présente une grande variété. La complexité implique le hasard et le bruit. À l’opposé, un système est dit compliqué (lourdeur combinatoire) lorsqu’il est déterministe et sans variété, ni complexité. Ainsi, un gros programme tournant sur ordinatueur classique, peut être compliqué sans être complexe.
Qui résulte d’une complexification.
Relatif au comportement; qui traite des fonctions non logiques.
p. ex. simulateur comportemental
Comportement de la solution optimale pour les problèmes de taille tendant vers l’infini.
cf. asymptotique
compositionnalité
chunkiness
Propriété des connaissances de se constituer en conglomérats ou fragments de savoir.
p. ex. principe de composabilité
NOTA En logique prédicative, on attribue des valeurs sémantiques à des constituants de plus en plus grands d’une formule avant d’attribuer une valeur globale à la formule toute entière.
cf. décomposabilité, décompositionnel
chunking
Processus par lequel une séquence de faits ou de règles utilisées pour l’atteinte d’un but, est fusionnée en un conglomérat de savoir qui combine leurs effets.
cf. décomposition, fragment de savoir, granularité
Voir composabilité
Dont la signification est fonction de celle de ses constituants.
p. ex. noeud compositionnel, sémantique compositionnelle
cf. décompositionnel
intension
En logique classique, ensemble des caractères qui appartiennent à un concept, ou qui permettent de le définir.
ant. extension
cf. intensionnel, logique intensionnelle
compréhension par la machine
Reconnaissance, description et interprétation symbolique du langage naturel (texte ou parole) et des images par une machine modélisant le raisonnement humain.
cf. interprète, reconnaissance
Qui représente le sens du langage naturel en termes de calculabilité informatique.
p. ex. schéma computationnel
NOTA Terme remplacé de plus en plus par "informatique".
cf. calculatoire, linguistique informatique
Relatif à la construction d’expressions bien formées dont les règles combinatoires explicitent les associations de symboles générant de nouvelles expressions bien formées.
Unité élémentaire d’un concept ou d’un processus cognitif.
NOTA Théoriquement, le concept est la représentation mentale d’une classe d’objets. Aussi appelé "primitive conceptuelle".
cf. classe d’entités, primitive
conception zéro papier
paperless design
Conception de systèmes IA ou de logiciels classiques qui se déroule à l’écran et dont on garde la trace sur un support autre que le papier.
cf. zéro papier
Voir appariement
Voir coupleur
condition de terminaison
Condition permettant l’aboutissement d’un raisonnement ou l’arrêt de celui-ci en l’absence d’une solution.
cf. algorithme, parcours de raisonnement
Voir exigence d’optimalité
Voir certitude
Outil IA servant à configurer et reconfigurer des matériels et des logiciels.
p. ex. configurateur de système informatique
Voir fragment de savoir
savoir (n.m.)
Collection d’informations interconnectées, confirmées par l’expérience des experts dans un domaine d’activité et représentées symboliquement dans une mémoire d’ordinateur. L’on distingue le savoir-que, le savoir-comment, le savoir-faire, le savoir faire-faire et le savoir-pourquoi.
p. ex. banalisation du savoir, connaissance experte, c. manifeste, connaissances initiales
NOTA Selon leur contenu épistémique, les connaissances peuvent être formelles (deux plus deux égale quatre), vagues (les vieux ont la santé fragile), évolutives (Alain est le directeur de l’école) ou incertaines (un étudiant est une personne adulte). La pédagogie de la connaissance experte est très différente de celle de la connaissance banale.
cf. aléthique, croyance, déontique, épistémique appliquée, logique classique, logique non classique
connaissances descriptives
Connaissances exprimant par affirmation ou par négation des faits établis ou des situations constatées dans un domaine d’expertise.
ant. connaissances opératoires
Dans une base de faits, connaissances engrangées sans indication de mode d’utilisation.
Voir connaissances assertionnelles
Connaissances courantes et concrètes.
ant. connaissances profondes
strategic knowledge
Connaissances de bon sens, implicites, difficiles à verbaliser. Le savoir-comment de l’expert.
connaissances procédurales
Connaissances qui expriment des relations entre faits et situations, permettant ainsi d’inférer des faits nouveaux à partir des connaissances assertionnelles. C’est le savoir-faire de l’expert formalisé en règles, procédures, réseaux ou démons.
NOTA Dans les ouvrages les plus récents, "opératoire" remplace "procédural" senti comme restreint aux procédures et aux algorithmes.
ant. connaissances assertionnelles
Voir micro-expertise
Voir connaissances opératoires
Connaissances abstraites, concernant les structures, les fonctions et les comportements de leurs objets.
ant. connaissances de surface
Dans un alphabet de symboles, symbole logique de la négation, de la conjonction, de la disjonction, de l’implication ou de l’implication mutuelle qui agence en propositions complexes des propositions élémentaires.
p. ex. connecteur dyadique, c. monadique, c. n-adique, c. vérifonctionnel
cf. opérateur logique
Capacité des unités d’un réseau d’établir des connexions et des associations réciproques.
p. ex. connectivité passive, évolution de connectivité, règle de connectivité
cf. connexité, efficacité synaptique, réseau neuromimétique
École de pensée rivale du cognitivisme, qui prend le réseau neuronal pour modèle de système cognitif. Elle développe des notions avancées en 1969 par F. Rosenblatt, créateur des perceptrons, et abandonne la notion de système formel au profit des valeurs numériques (physique statistique). Les modèles en réseau sont constitués d’unités très simples, interconnectées, où se propagent des activations et qui évoluent sous l’influence de l’environnement. Ces unités mettent à jour leur niveau d’activité en fonction des influx excitateurs ou inhibiteurs provenant des autres unités interconnectées. Les nouvelles valeurs appellent de novuelles mises à jour et cette suite de calculs parallèles conduit le système à un état stable – réponse à l’excitation du milieu.
p. ex. néo-connexionnisme, paléo-connexionnisme
NOTA La connaissance est codée dans les connexions en concepts définis par leur position dans un réseau qui réalise les tâches d’apprentissage, de reconnaissance, de compréhension. Éviter la graphie "connectionnisme".
cf. autopoièse, cognitivisme, subsymbolique, traitement parallèle réparti
Dont l’organisation copie la structure neurosynaptique du cerveau humain.
NOTA Aussi, adepte du connexionnisme. Les adeptes du traitement parallèle réparti sont parfois appelés "néo-connexionnistes".
p. ex. machine connexionniste, modèle connexionniste, réseau connexionniste
cf. neuromimétique, traitement parallèle réparti
Propriété relationnelle d’un graphe, et par extension, des connaissances qu’il représente.
cf. connectivité
maintenance de la vérité
maintien vérifonctionnel
Dans une base de connaissances, action qui assure la cohérence des faits et des règles par détection et correction des contradictions.
NOTA Application à la programmation IA (Mc Allester 1980) d’un concept créé en 1975 par G. Sussman et R. Stallman dans leur travaux sur les circuits électroniques. Y. Kodratoff préfère "conservation" et A. Thayse propose "maintien".
Dans un alphabet de symboles, toute lettre minuscule de l’alphabet latin ou une concaténation de plusieurs, exprimant une valeur fixe.
p. ex. constante fonctionnelle, c. individuelle, c. prédicative
NOTA Les constantes expriment des noms spécifiques d’objets, de personnes ou d’événements représentés au moyen de symboles.
ant. variable
En langage Lisp, primitive qui permet d’ajouter soit un atome soit toute une liste en tête d’une autre liste.
p. ex. constructeur de liste
cf. sélecteur
Ingénieur IA qui développe ou construit un système expert selon les spécifications de l’ingénieur cogniticien.
cf. cogniticien, systémicien IA
Selon Piaget, objet de pensée constitué par la systématisation d’éléments expérientiels, de termes et de relations. Les construits sont bipolaires et servent à distinguer les connaissances individuelles.
NOTA La théorie des construits selon Piaget est connue sous le nom de "constructivisme". L’expression "construction mentale" est aussi employée.
interrogation vocale
Consultation d’une banque de données par commandes vocales au lieu des commandes introduites par clavier.
ant. consultation textuelle
cf. interrogateur vocal
En représentation par acteurs, état construit à un deuxième niveau, représentant la connaissance qu’un agent a de ses états. Les contextes sont par définition récursifs.
NOTA Aussi défini comme sur-ensemble de perceptions remplissant le vide causal entre la perception et son explication. Les schémas permettent la compréhension en contexte et jouent le rôle de grilles de lecture structurantes.
Voir dépendant du contexte
En reconnaissance et synthèse d’images, suite des points de l’image où l’intensité est discontinue.
Valeur restrictive exprimée par une règle.
p. ex. contrainte courte, c. d’intégrité, c. longue, c. sémantique, satisfaction des contraintes
cf. propagation de contraintes
Qui contredit les faits d’une base de connaissances.
p. ex. donnée contre-factuelle
Aptitude d’un noeud ou d’un arc à être contrôlé par évaluations probabilistes.
cf. testabilité
Mode de fonctionnement d’un moteur d’inférence qui ne remet pas en cause l’ensemble de conflit d’un cycle antérieur avant de déclencher les nouvelles règles.
p. ex. régime de contrôle irrévocable
cf. monotomie, moteur d’inférence, raisonneur
contrôle révisable
Mode de fonctionnement d’un moteur d’inférence qui permet de remplacer les déclenchements d’un cycle d’inférences antérieur.
p. ex. régime de contrôle révisable
cf. moteur d’inférence, non-monotomie, raisonneur
Nouvelle espèce d’outils logiciels proposée par T. Winograd et F. Flores en 1986 qui remplace le courrier électronique habituel par un décisionnel spécialisé dans l’analyse et le contrôle du flux dialogal dans une entreprise, et dans la construction de "blocs conversationnels" typiques des échanges linguistiques, tels requête-promesse, offre-acceptation, rapport-confirmation.
NOTA L’idée fut développée par F. Flores et J. Ludlow dès 1981.
cf. outil de développement
Dans une architecture multiprocesseurs, un des processeurs interconnectés en réseau.
Membre droit d’une règle, réunissant les informations sur les effets de son application ou les opérations à effectuer si la règle est déclenchée. En grammaires formelles, c’est l’appel de procédure qui fournit ces informations.
cf. action, antécédent, déclencheur
Logiciel de relecture qui compare les mots d’un texte dactylographié à un microdictionnaire intégré au système IA de traitement textuel.
cf. aide à la rédaction, traitement des langues naturelles
Logiciel de relecture qui effectue une analyse syntaxique et stylistique d’un texte dactylographié et suggère des améliorations à partir d’une grammaire et d’un manuel de bon usage intégrés au système de traitement textuel.
cf. aide à la rédaction, traitement des langues naturelles
broken tree part
Partie d’un arbre ou d’un graphe ignorée par la recherche lorsque ses arcs et sommets ne passent pas le test d’admissibilité.
cf. alpha-bêta, delta-min, élagage, négamax, testeur
Voir appariement
couple propriété-valeur
A-V pair
Représentation d’objets uniques, distincte des triplets OBAV (objet-attribut-valeur) propres aux représentations d’objets multiples, en ce qu’il ne peut rendre compte des hiérarchies d’héritages.
cf. hiérarchie d’héritages, triplet OBAV
Représentation des cycles prémisse-conclusion dans un système de production : chaque fois qu’une situation est reconnue par le déclencheur, l’action est exécutée par le corps de la règle.
concordeur (n.m.)
matching routine
Partie du texteur qui vérifie si un objet quelconque (p.ex. une liste de mots), correspond à une certaine structure type.
cf. testeur
Mécanisme Prolog qui réduit la complexité des retours-arrière en l’adaptant à la recherche heuristique.
courbe planaire
plane curve
Courbe de la géométrie euclidienne telle la cubique de Tschirnhausen, l’hippopède, la sorcière d’Agnesi, le kampyle d’Eudoxe, la néphroïde de Freeth, la strophoïde, ou les cycloïdes, les paraboles, les conchoïdes, les spirales, les courbes de Lissajous et des centaines d’autres. Exploitée en synthèse d’images et en dessin animé par ordinateur.
cf. fractale, graphe planaire, spline NURBS
Détermination du nombre des arcs sur un parcours de résolution en commençant avec l’état initial jusqu’à l’état courant.
p. ex. coût optimal, coût supérieur, moindre coût
stair-stepping
En reconnaissance et synthèse d’images, effet visuel de lignes et contours brisés (dentelures).
ant. anticrênelage
Région d’un espace de recherche parcouru lors d’une escalade, qui est plus haute que les régions d’alentour mais qui ne peut être parcourue dans une direction quelconque.
NOTA La crête est un exemple typique d’impasse dans la recherche en profondeur que l’on peut contourner par le retour-arrière, et surtout par une recherche en faisceau.
cf. escalade, plateau, recherche en faisceau, retour-arrière
guidé par échecs
Qualifie un justificateur capable de fournir l’explication des échecs pour que le système l’enregistre et évite qu’un échec semblable ne se reproduise.
Dans un système IA à génération de plans, sous-programme qui examine le plan proposé et détecte les interactions entre les sous-plans. Certains critiques sont utilisés uniquement pour rejeter les plans insatisfaisants, mais les plus récents, tels les critiques du système NOAH sont constructifs, en ce sens qu’ils suggèrent des modifications pour améliorer le plan proposé.
NOTA Par analogie, employé parfois comme synonyme de "correcteur stylistique".
Mesure de confiance dans une proposition ou situation incertaine. Notion que l’on retrouve au coeur de toute démarche humaine.
cf. connaissance, espace de croyance, état subdoxique
Voir chose soyable
En logique propositionnelle, conjonction de littéraux.
cf. littéral, forme normale conjonctive, forme disjonctive normale, forme normale prénexe
Voir hypercube
En EIAO, représentation symbolique de la matière à enseigner, exprimée en termes de contenus et d’objectifs pédagogiques.
Discipline groupant les théories et les études relatives aux communications et à la régulation dans les êtres vivants et dans lesmachines.
NOTA Néologisme créé par Norbert Wiener, un des pères fondateurs de la cybernétique au début des années 1940.
cf. cerveau, connexionnisme, néo-connexionnisme, paléo-connexionnisme, science cognitive
Dans un graphe, chaîne simple dont les extrémités coïncident.
cf. chaîne, graphe
Cycle qui passe une seule fois par tous les arcs d’un graphe.
D
Voir dépendance conceptuelle
Détection et correction des concepts mal assimilés.
cf. bogue conceptuelle
Programme utlisé pour la correction d’un autre programme, qui fournit les symboles de variables et les valeurs prises par ces variables à chaque étape du programme à corriger.
cf. bogue conceptuelle
Propriété d’un problème "décidable", pour lequel on sait prouver qu’il existe des algorithmes résolvant toutes ses instances, ou permettant de distinguer les énoncés vrais des énoncés faux.
ant. indécidabilité
cf. catégoricité, complétude, problème P, semi-décidabilité
Choix du comportement optimal en fonction des informations disponibles, ou d’une inférence parmi plusieurs inférences légales.
expert decision-aid system
Logiciel spécialisé visant à assister l’utilisateur dans la résolution de problèmes mal ou peu structurés (planification, gestion, prévision) en lui montrant les différentes décisions possibles avec leurs risques probables et en l’aidant à prendre une décision sur des risques calculés.
NOTA L’expression "système d’aide à la décision" est aussi employée.
cf. système-conseil, système d’aide intelligent
Défenseur d’une représentation de connaissances sous forme de structures déclaratives (cadres, schémas, scripts).
ant. procéduraliste
cf. procéduralisation
Membre gauche d’une règle décrivant les conditions de déclenchement ou les situations dans lesquelles la règle devient applicable.
cf. corps de règle
Propriété d’une règle ou d’un problème à se diviser en unités subordonnées plus maniables au cours du raisonnement ou plus faciles à résoudre individuellement.
p. ex. décomposabilité d’un système de production
NOTA Le terme "sécabilité" est parfois employé comme synonyme; "décompositionnalité" est peu employé.
cf. composabilité, décompositionnel, quasi-décomposable, indécomposabilité
Morcellement d’une unité de savoir en unités plus simples plus ou moins autonomes, afin d’en faciliter le traitement. Dans une hiérarchie, description d’un objet par des attributs appartenant à l’objet auquel il est subordonné.
p. ex. décomposition de problèmes, d. de règles, d. fonctionnelle, d. structurale
cf. composition, fragement de savoir, quasi-décomposable
De décomposition.
p. ex. noeud décompositionnel, sémantique décompositionnelle
NOTA Tout comme "transformationnel" et "compositionnel", cet adjectif se prête facilement aux dérivations cumulatives du type "décompositionnalité" et "décompositionnellement", peu maniables et encore moins motivées sémantiquement. On les remplace d’ailleurs avantageusement par des formes telles "de décomposition", "décomposabilité", "par décomposition".
cf. compositionnel
Contexte particulier dans lequel se déroule le script, comprenant les accessoires ou soutiens et les rôles thématiques.
p. ex. assertion de décor
cf. acte terminal, événement, rôle thématique, script, soutien
Capacité d’un programme tel AM (Douglas Lenat) de se servir d’heuristiques pour guider son attention (ajouter et modifier des tâches dans son agenda), de synthétiser des concepts nouveaux, de les explorer (remplir leur cases) et d’évaluer leur intérêt.
Séquence de formules logiques tels les axiomes, les théorèmes déjà prouvés, les hypothèses ou les formules dérivés d’autres formules par l’application de règles d’inférence.
p. ex. déduction directe, d. inverse, principe de déduction, système déductif
NOTA En logique classique, la déduction infère du vrai au vrai et, l’induction, du vrai au vraisemblable.
ant. induction
cf. déduction naturelle, dérivation
Par analogie à la retenue en cascade, dérivation parallèle de conséquences logiques à partir d’un nombre de faits, en considérant à chaque étape le déduction courante et le total des déductions effectuées.
Déduction qui est la preuve de la dernière de ses formules, sans l’intervention d’aucune hypothèse.
NOTA Le système axiomatique portant le nom "preuve au sens de Gentzen" est aussi appelé "déduction naturelle" parce qu’il met en oeuvre un type de raisonnement proche du raisonnement humain, ou naturel.
cf. déduction, dérivation
Propriété de ce que l’on peut définir.
Valeur de compatibilité déclencheur-base de faits qui peut varier entre l’incompatibilité absolue et la compatibilité totale.
coefficient de vraisemblance
plausibility value
Valeur associée à un fait, règle ou événement variant entre la certitude que le fait est faux et la certitude qu’il est vrai.
NOTA "Coefficient de vraisemblance" est le mieux accepté.
cf. coefficient d’incertitude, pondération de vraisemblance
Selon Chomsky, degré inné de la compétence linguistique, commun à tous les hommes. La performance individuelle se forge à partir de ce degré, par interaction avec un environnement spécifique (particularités phonétiques, idiosyncrasies propres à chaque langue).
Procédure de recherche avec retour-arrière qui déclenche une règle donnée et lui fait générer toutes les hypothèses vraisemblables en assignant à chacune un poids de plausibilité. À partir de ces poids on calcule des valeurs delta, représentant la différence entre le poids d’une hypothèse et celui de la meilleure hypothèse concourante. Seule la meilleure hypothèse est retenue et, si elle aboutit à une impasse, le retour-arrière mènera au second choix le plus prometteur globalement.
NOTA Notion introduite par J. Carbonell dans ses travaux sur la reconnaissance de la parole et la compréhension du langage naturel.
cf. alpha-bêta, minimax, négamax
demon
Programme, ou partie de programme qui se déclenche automatiquement lorsque les conditions de l’activation sont réunies. Ainsi, chaque fois qu’une connaissance est modifiée, éliminée ou vient de s’ajouter à la base, différents démons y appliquent leurs propres règles d’inférence pour créer de nouvelles connaissances.
NOTA En EIAO, les démons sont des acteurs pédagogiques à activation conditionnelle. La notion est empruntée aux mathématiques, à la philosophie et à la thermodynamique. Utilisée en IA par des théoriciens comme Selfridge, Minsky, Hewitt, Charniak et McDermott.
cf. acteur, agent, pandémonium, règle-démon
Instruction conditionnelle difficilement détectables, plantée par un saboteur informatique dans un programme ou sur une disquette, qui se copie dans la mémoire de l’ordinateur central et de là se propage sur tous les supports informatiques qui entrent en contact avec celle-ci. Les machines et programmes IA sont les mieux protégés contre ces attaques.
cf. antiprogramme, virus
démontreur de théorèmes
theorem prover
Programme de résolution de clauses logiques.
Voir preuve de théorème
Relatif au droit, à l’obligation.
p. ex. logique déontique
NOTA Les modalités déontiques "permis", "obligatoire" et "interdit" sont distinctes des modalités aléthiques et des modalités épistémiques.
cf. aléthique, épistémique, logique modale orientée objets, mode
DC
CD
Théorie proposée par R. Schank en 1972 qui tente d’expliquer le "comment" conceptuel de la mémorisation en postulant l’existence d’une seule représentation mentale pour des propositions ayant le même sens, qui explicite les informations implicites de chaque proposition. Cette représentation utilise des schémas montrant les relations entre concepts.
cf. filiation hiérarchique
En structuration relationnelle des faits, ensemble de conditions qui permettent la décomposition des relations.
contextuel
context-restricted
context-sensitive
Qui s’applique seulement dans un contexte spécifié.
p. ex. grammaire dépendante du contexte, règle contextuelle
ant. acontextuel, indépendant du contexte
spécifique du domaine
spécialisé
Dont l’application est restreinte à un domaine d’expertise donné.
p. ex. connaissance spécifique du domaine, règle dépendante du domaine
ant. indépendant du domaine
Élimination d’un élément de la pile de problèmes et son rangement en fin de liste d’actes terminaux.
Retirer un acte terminal du sommet de la pile de problèmes en le résolvant avec une tête d’instruction.
Fonction appliquée lorsque les variables d’attributs sont vérifiées ou copiées mais ne participent pas à l’unification.
Propriété d’une conclusion de dérivation.
Méthode de déduction naturelle à partir d’une ou plusieurs hypothèses au moyens de règles d’instanciation et d’appariement de structures.
p. ex. arbre de dérivation
NOTA À la différence de la déduction qui est la preuve de la dernière de ses formules, la conclusion d’une dérivation reste généralement affectée de quelque hypothèse.
cf. déduction
Récupérer les cellules inutilisées de la mémoire à l’aide d’un rammase-miettes ou de techniques dynamiques diverses.
ant. allouer
cf. nettoyeur
Qui lève l’ambiguïté.
cf. ambiguïté
Élimination des ambiguïtés dans une représentation des connaissances pour des énoncés tels "l’astronome a épousé une étoile".
NOTA Cl. Hagège distingue l’ambiguïté, due à l’incertitude sur le rapport entre les mots dans la suite du discours, et l’équivoque d’un mot polysème. La désambiguïsation touche aussi l’équivoque car la clarté du contexte permet de sélectionner le sens approprié d’un mot polysème.
successeur
successor
Dans un graphe orienté, extrémité terminale d’un arc reliant deux noeuds.
NOTA En théorie des graphes, l’usage a consacré le terme "successeur".
cf. ancêtre, fils, graphe, précurseur
Qui part de l’élément le plus haut placé dans une hiérarchie et descend progressivement vers les composants inférieurs, à la recherche d’informations qui l’expliquent ou le confirment.
p. ex. analyseur syntaxique descendant, interpréteur descendant, logique descendante
ant. ascendant
cf. chaînage arrière
Recherche itérative dont l’algorithme développe le meilleur sommet pendant de l’état antérieur, jusqu’à la rencontre d’une feuille ou d’un père de feuilles.
cf. escalade, point-selle, vallée
Indicateur d’un pointeur grâce auquel la machine IA sait instantanément à quel type de données, d’objets ou d’événements elle a à faire.
cf. typage
Voir animation 3-D par ordinateur
Module de détection de contours dans un système IA de traitement visuel.
extraction de contours
line finding
Phase préalable à la discrimination des formes, à l’identification et à la localisation des objets dans une image. L’opération consiste à segmenter une image en régions d’intensité comparable et séparées par un fort contraste, et de les squelettiser. Elle permet de réduire au maximum la quantité des données à interpréter.
cf. lissage, seuillage, squelettisation
Fonction d’un résolveur de problèmes qui permet de comparer le but spécifique d’un problème donné à une liste de buts dans la base de connaissances, au moyen d’une structure arborescente.
cf. base de problèmes
Qui analyse un fait, problème, ou situation, en vue d’en construire le modèle mathématique.
NOTA Désigne aussi un adepte de la doctrine philosophique selon laquelle tous les événements sont liés et déterminés par la totalité des événements antérieurs.
p. ex. méthode déterministe, modèle déterministe, raisonnement déterministe
cf. monotone, non-déterminisme, théorématique
Qui est trouvé ou choisi grâce à un retour-arrière effectué par le moteur d’inférence, après l’échec ou l’impasse de la stratégie "meilleur en premier".
NOTA Le choix d’un "troisième-meilleur" n’est pas exclu.
cf. meilleur d’abord
Opération élémentaire dans l’exploration ou la recherche d’un espace qui, à chaque état, permet d’engendrer les successeurs du noeud courant et de considérer les alternatives susceptibles de participer au choix suivant.
NOTA Le développement est complet lorsqu’il explicite tous les successeurs et toutes les alternatives; il est dit partiel lorsqu’il se limite au premier successeur engendré.
cf. arborisation
Expliciter sous forme de graphe ou d’arbre.
cf. arboriser
Fonction d’un tutoriel intelligent de dépister les erreurs d’apprentissage, les malentendus et les difficultés recontrées par l’élève lors d’une session EIAO, grâce à une représentation de l’état cognitif de l’élève, et à la mise à jour systématique de cette représentation.
NOTA À partir du comportement de l’élève, le système infère l’état cognitif de celui-ci et identifie les méprises ou idées fausses à rectifier.
cf. débogage conceptuel, fausse règle, idée fausse
module de diagnostic
diagnostician
Module d’un système expert qui peut prévoir et détecter les pannes ou analyser le fonctionnement d’un équipement quelconque.
En résolution de problèmes par détection d’équivalences et de nouveautés, simulation de la nouveauté par génération de formes irréductibles à des formes déjà rencontrées.
Variante d’un langage IA parfois obtenue par la combinaison de plusieurs autres.
p. ex. dialecte lispien, d. prologien
NOTA Le langage Poplog est une combinaison Pop/Prolog. FranzLisp et un dialecte Lisp.
cf. langage hybride
Relatif au dialogue homme-machine.
NOTA Néologisme littéraire créé par Claude Hagège (l’homme dialogal), repris en informatique et surtout en IA avec un sens restreint à l’interface homme-machone. Synonyme de "conversationnel".
dialogue à initiative partagée
Dialogue homme-machine dans lequel le contrôle passe de l’ordinateur à l’utilisateur et vice-versa.
dialogue iconique
Dialogue homme-machine en langage d’images.
cf. langage d’images
Voir interaction vocale
Voir vocabulaire de concepts
didacticiel intelligent
Voir tuteur intelligent
Didacticiel capable de générer n exercices d’un type donné, soit en utilisant une fonction aléatoire, soit en puisant des informations dans une base de faits.
NOTA Néologisme signalé par P. Dillenbourg.
page-turner software
Didacticiel rudimentaire, privé d’intelligence qui mémorise les notes et les moyennes obtenues par l’élève durant une session d’apprentissage, mais dont l’interaction avec l’utilisateur est très faible.
ant. didacticiel intelligent, tuteur intelligent
Didacticiel utilisable en mode réparti, par plusieurs élèves dont les ordinateurs sont reliés par le même support de communication.
cf. système multi-expert
instructional software builder
Auteur de didacticiels.
cf. algorithmicien, cogniticien, diagnosticien, lispien, prologien, systémicien IA
différential
Structure de données modélisant la mémoire de travail chez l’homme, qui permet de séparer les connaissances stratégiques des faits et règles spécifiques à un domaine. Elle contient toutes les hypothèses actives d’un raisonnement et les regroupe en classes plus générales ou les décompose en cas particuliers à confronter aux données disponibles. Le différenciateur gère les hypothèses à la manière des experts qui les considèrent brièvement et les abandonnent une à une en traversant rapidement des hiérarchies de dépendances, pour éviter la recherche exhaustive.
NOTA Notion introduite dans les systèmes dérivés de MYCIN, surtout NEOMYCIN.
Spécification des dimensions d’un problème à résoudre, qu’il faut réduire par décomposition aux niveaux abstraits de la planification afin d’éviter l’explosion combinatoire des alternatives à considérer dans l’espace de recherche.
Calcul des dimensions d’un problème à résoudre.
guidé par buts
goal-driven
Qui considère les buts possibles en examinant la partie droite (corps) des règles, et essaie de vérifier les règles concluant vers les buts.
cf. guidé par données
Qui raisonne sur la résolution d’un problème à l’aide de justifications des buts et des contraintes.
Voir guidé par données
gapping
Séquence de symboles non spécifiés qui peut apparaître n’importe où dans une proposition.
cf. grammaire discontinue, alphabet de symboles
Déterminer les éléments discrets d’une quantité continue.
Qui établit une discrimination.
p. ex. analyse discriminante, fonction discriminante, règle discriminante, valeur discriminante
En reconnaissance vocale et visuelle, étape à laquelle la machine distingue les choses à reconnaître, en tant qu’entités discrètes, au moyen d’une batterie de tests de classification.
disque multimédia interactif
Disque réalisé pour le moment en laboratoire, sur lequel, à la différence du disque compact-ROM (à mémoire inaltérable), on peut enregistrer à volonté de nouvelles informations multimédias (son, graphiques, textes, images). Le premier équipement de ce type a été mis au point aux laboratoires Thomson de Villigen. À l’instar du disque compact interactif, le disque magnéto-optique dispose de sa propre intelligence.
Critère de regroupement d’exemples en groupes distincts. Il sert à départager des groupes présentant la même similarité.
ant. similarité
Faculté d’un système de résolution de procéder par décomposition, répartition des sous-problèmes, leur solution individuelle et synthèse d’une solution globale.
À la différence des "faits" qui sont des connaissances permanentes d’un programme IA, les données concernent plutôt un problème particulier à résoudre. Cette distinction n’est toutefois pas toujours nette et tous les auteurs ne la font pas.
cf. fait
bug-ridden data
Donnée conflictuelle, contradictoire ou erronée dont l’intelligence artificielle, à la différence de l’informatique classique, peut s’accommoder.
Donnée dont la description fait appel à une grande variété de paramètres.
Modélisation de résolution de problèmes à deux variables par l’algorithme minimax/négamax ou ses variantes alpha-bêta.
cf. théorie des jeux
portabilité des connaissances
transfert d’expertise
expertise transfer
Fonction d’un système expert réalisée en trois étapes : transfert de connaissances de l’expert au cogniticien, transfert de connaissances par le cogniticien dans la base de connaissances du futur système expert et transfert des connaissances d’un système expert à ses utilisateurs.
dynamique neuronale
neuronal dynamics
Étude des rapports entre la structure de certains neurones et leurs fonctions de reconnaissance des formes.
NOTA Notion développée en 1986 par K. Kirby et M. Conrad dans leur modélisation de l’apprentissage évolutif.
cf. neuromime, ordinateur neuromimétique, synapse formelle
E
Voir expert du domaine
éditeur de connaissances
knowledge editor
Fonction d’une boîte à outils qui permet au concepteur de systèmes intelligents de sélectionner, structurer et traiter les faits de la base de connaissances et de les présenter à l’utilisateur sous forme de tableaux, fiches, réseaux, diagrammes cartésiens, graphiques animés, etc.
Voir grapheur
Module associé à un langage d’auteur pour faciliter la manipulation d’entités pédagogiques plus ou moins complexes.
Dans un système d’édition, logiciel de vérification syntaxique.
cf. traitement des langues naturelles
En théorie des jeux, effet résultant de la tendance à préférer un sacrifice mineur immédiat à une perte majeure et plus tard inévitable. Un coup semble optimal compte tenu d’une profondeur limite donnée, mais ne l’est plus si l’on regarde au-delà de cette limite.
cf. escalade, maximum local
Force de cohésion entre les neurones d’un réseau, mesurée par les poids synaptiques.
cf. connectivité, dynamique neuronale
Voir enseignement intelligemment assisté par ordinateur
Élimination de sommets et de leurs successeurs selon des techniques telles alpha-bêta, minimax et négamas, lorsqu’ils ne passent pas le test d’acceptabilité.
p. ex. élagage alpha-bêta, é. heuristique
NOTA Le synonyme "émondage" est très peu utilisé.
cf. coupe d’arbre, testeur
Opérateur d’élagage.
utterance
Signal acoustique ou suite de signaux émis à travers les cordes vocales (ou une imitation de ce signal).
signature vocale
Identification d’un utilisateur par l’enregistrement des caractéristiques de sa voix en mémoire d’ordinateur. L’enregistrement vocal d’un code ou mot de passe est comparé à son instanciation chaque fois que l’utilisateur veut dialoguer avec l’ordinateur.
cf. carte de reconnaissance vocale
Ensemble constitué d’éléments de matériel, d’éléments de logiciel et de micro-programmes, qui permet à un système informatique d’exécuter les programmes rédigés pour un autre système.
cf. simulateur, modeleur volumique
Opération par laquelle un ensemble de données abstraites est caractérisé par une donnée typée.
En programmation orientée objets, opération interne gouvernant la réaction de l’objet à un message : renvoi d’information à l’utilisateur, héritage de cette information, application d’une méthode pour la calculer, etc. Vu de l’extérieur par un utilisateur ignorant le pourquoi et le comment de cette réaction, l’objet apparaît comme une "capsule opaque".
NOTA Terme emprunté à la biochimie et à l’électronique où il désigne l’enrobage de protection. Le terme "encapsulation" est peu usité.
cf. instanciation
Modélisation logicielle de la trace mentale d’un événement, d’un concept ou d’un comportement particulier.
ICAI
Enseignement au moyen de didacticiels capables de comprendre les structures cognitives propres d’un apprenant, de résoudre eux-mêmes les problèmes proposés à l’apprenant, d’analyser ses réponses et de détecter les sources de confusion, de l’instruire en fonction des conclusions tirées.
NOTA Le sigle est aussi celui d’un projet de recherche au Laboratoire de recherche informatique d’Orsay (France).
cf. système d’EIAO, tuteur intelligent
En résolution de problèmes, ensemble de règles dont les conditions de déclenchement sont satisfaites à l’étape du filtrage.
Dans la théorie de Zadeh, ensemble dont la frontière n’est pas nette, où l’on passe graduellement de l’appartenance à la non-appartenance, tels les membres d’un ensemble "jeune" ou "néologisme".
p. ex. logique des ensembles flous, théorie des ensembles flous
Liste de traits sémantiques dont l’appartenance à une catégorie donnée n’est pas déterminée par des conditions nécessaires et conjointement suffisantes. Les concepts manipulés dans la vie courante sont des ensembles polymorphes constitués par comparaison d’entités similaires et appariement probabiliste de traits distinctifs.
cf. fonction énergie, homomorphe
Propriété émergente ou structure de haut niveau que l’on ne peut pas expliquer sur la base des lois régissant ses parties.
NOTA L’évolution du concept depuis Aristote (état de parfait accomplissement de l’être) est discuté dans de nombreux ouvrages de philosophie.
Ensemble des instances possibles d’une variable apparaissant dans un prédicat unaire (arité 1). Les prédicats d’arité supérieure définissent des relations entre entités.
NOTA Une entité linguistique peut être un composant lexical appartenant à une catégorie syntaxique propre à un langage. Le principe de composabilité assure que la valeur globale d’une expression est fonction de ses composants sémantiques et des règles de leur combinaison.
cf. composabilité, fragment de savoir
En programmation intelligente, entrée qui a été introduite manuellement dans le programmateur avant que celui-ci ne commence son travail.
NOTA Des opérateurs, des définitions de buts et même de sous-buts peuvent ainsi constituer des entrées préprogrammées.
cf. programmateur
Information introduite dans une machine par une caméra ou capteur visuel.
Information introduite dans une machine verbalement.
ant. sortie vocale
univers
universe
En compréhension automatique, ensemble d’entités concrètes faisant l’objet de la reconnaissance, de la description ou de l’interprétation par la machine.
p. ex. environnement structuré, univers complexe, univers non-structuré
environnement logiciel
environnement de programmation
package
Collection de fonctions et programmes spécifiques à une machine ou compatibles avec plusieurs, habituellement associée à un langage évolué et à des tâches de programmation IA prédéterminées.
p. ex. environnement d’animation algorithmique
cf. outil logiciel
En EIAO, ensemble d’outils informatiques permettant l’exploration, à des fins d’apprentissage, d’une discipline ou champ d’études. L’environnement se distingue par la présence d’un ensemble de connaissances déclaratives ou procédurales, et par l’intégration de techniques de programmation fonctionnelle, logique et orientée objet.
NOTA Ces environnements n’ont pas de stratégie pédagogique préétablie; l’apprenant utilise librement les outils à sa disposition sans être guidé, évalué, corrigé, etc. L’expression "environnement d’apprentissage" a aussi été relevée.
cf. environnement multiparadigme
Pour un système expert, environnement qui comprend le matériel, le système opératoire de soutine, des langages évolués d’expression des connaissances et toute interface avec d’autres systèmes ou capteurs (artificiels ou naturels).
NOTA Le calque "implémentation" hérité de l’informatique classique est moins fréquent en IA.
cf. implantation
Voir environnement
Environnement logiciel IA qui intègre des modes de représentation et des méthodes de programmation variées telles les méthodes fonctionnelle, logique et orientée objets.
cf. environnement d’exploration
communs
PCTE
Ensemble logiciel et matériel qui se distingue de la boîte à outils par ses composantes matérielles portables, et de la valise multimédia par le fait que ses outils sont communs à une ou plusieurs applications mais ne sont pas nécessairement multimédia.
cf. boîte à outils, environnement, valise multimédia
En contrôle d’inférences, opération par laquelle les instructions constituent et adressent des messages à des objets, tâches, ou acteurs destinataires en spécifiant leurs noms, leurs attributs et les valeurs des arguments afférents.
cf. cascade de messages
Phénomène collectif. Introduit l’idée connexionniste que certaines informations ou connaissances peuvent exister au niveau des activités collectives (réseaux) sans pour autant exister à un niveau subalterne (individu, unité). En psychologie cognitive, l’épiphénomène est une conséquence au niveau conscient d’un calcul mental engagé sur des contenus propositionnels.
NOTA Notion centrale de l’école de pensée épiphénoménaliste.
cf. état stable, interactionnisme
scene
Dans une représentation à base de scripts (R. Schank, R. Abelson), séquence habituelle d’actions primitives qui entre dans la composition des scripts. Les scripts décrivent les relations causales entre épisodes. Ainsi dans le script du restaurant, on distingue les épisodes : entrer, commander, manger, payer, sortir.
cf. abrégé, acte terminal, événement, script
Relatif à la connaissance et à la croyance.
p. ex. logique épistémique, mode épistémique
NOTA Les modalités épistémiques "connu comme vrai", "inconnu comme faux" et "incertain" sont distinctes des modalités aléthiques et des modalités déontiques.
cf. aléthique, déontique, mode, opérateur logique
Ensemble de techniques et de méthodes relatives à la métaconnaissance du savoir humain mémorisé par ordinateur. Jusqu’à très récemment, l’épistémique appliquée se limitait au savoir de l’homme à l’exclusion de toute modélisation informatique de ses compétences.
Qui s’obtient par remplacement d’égaux.
Capacité d’une aire fonctionnelle de produire le même comportement en chacun de ses points.
p. ex. équipotentialité du cerveau pour l’apprentissage
Qui résulte du calcul d’équivalences.
Caractéristique des théorèmes concernant les limites de la probabilité et ses moyennes pondérées.
Qui concerne la théorématique des transformations préservatrices de mesures.
Voir bogue conceptuelle
ascent
Variante de la recherche en profondeur, améliorée par une heuristique d’orientation vers les successeurs les plus prometteurs. Pour chaque noeud candidat, l’heuristique mesure la distance à parcourir. Dès qu’elle rencontre un maximum local, l’escalade risque de prendre pour optimale une solution qui ne l’est pas vraiment.
NOTA P. H. Winston l’illustre par la situation suivante : lors d’une excursion à la montagne, un dense brouillard vous surprend à mi-chemin. Sans carte, ni sentier visible, votre boussole et la volonté d’arriver au but seront vos seuls guides vers le sommet.
cf. descente de plus grande pente, générer-et-tester
Escalade qui reste identique à elle-même tout au long de son déroulement.
En résolution de problèmes par décomposition et génération de plans hiérarchisés, ensemble d’états qui fait abstraction des préconditions de résolution à un niveau de description plus détaillé, donc hiérarchiquement inférieur.
espace doxique
Représentation partitionnée des croyances concernant le monde, partagées ou non par les participants au dialogue intelligent homme-machine : les croyances de la machine, sa connaissance des croyances des utilisateurs, les croyances des utilisateurs à propos des croyances de la machine, etc.
NOTA Un dialogue efficace présuppose la représentation d’au moins deux types d’espaces : ceux des croyances communes et ceux des croyances qui ne le sont pas. À la limite, représentation de la situation envisagée par l’écrivain Kingsley Amis dans la remarque "Elle savait que je savais qu’elle savait que je savais".
cf. état expérientiel, état subdoxique, logique doxique
Ensemble des transformations et des alternatives (états possibles) que l’on doit explorer afin d’arriver à une solution. On distingue l’espace d’états (ensemble des noeuds atteignables à partir d’un état initial donné) et l’espace de problèmes (ensemble des sous-problèmes).
p. ex. espace de problèmes, e. de règles, e. de solutions, e. d’états, e. d’exemples
NOTA Souvent représenté sous la forme d’un graphe ou d’un arbre de recherche.
Voir espace de croyance
Voir sketch
État mental tel "croire" qui se laisse modéliser par ordinateur grâce à son contenu propositionnel.
En EIAO, ensemble des connaissances de l’apprenant à un moment donné de l’apprentissage, incluant ses connaissances précises (faits, règles) et ses métaconnaissances (plans, stratégies).
ant. état expérientiel
cf. connaissance, croyance, génie cognitif, science cognitive
Description d’un ensemble d’axiomes (état initial), de règles d’inférences (transformateurs d’états pendants) ou de formules théorématiques (état objectif) considérées en vue d’arriver à une solution. Un état peut être actif avant le filtrage règle-base de faits, ou inhibé lorsque les règles ne sont pas sujettes au filtrage.
NOTA Le terme "état" désigne en robotique intelligente une vue instantanée de l’univers dans lequel évolue le robot.
qualitative state
État mental d’implication existentielle d’un sujet dans l’expérience, telle la douleur, l’euphorie ou l’extase, pratiquement impossible à modéliser par ordinateur, puisque sans contenu propositionnel.
NOTA L’adjectif "expérientiel" a ici un sens proche d’"existentiel" vue la qualité de l’expérience.
ant. état cognitif
cf. expérientiel, état subdoxique, primitive
Selon J. Fodor, relation du type "croire" ou "nier" qu’entretient l’esprit avec une certaine proposition exprimée en mentalais. Les cognitivistes soulignent l’identité entre un état mental particulier et un état neurophysiologique sous-jacent.
NOTA Comme Fodor, H. Putnam distingue le calcul sur les représentations mentales des attitudes (croyance, désir) dont elles sont l’objet ou le contenu. Mais Putnam ne croit pas à une théorie des attitudes propositionnelles qui soit homogène à celle des représentations mentales.
cf. état cognitif, état expérientiel, état stable
En psychologie cognitive, état mental atteint par l’individu de l’espèce humaine à l’âge adulte. On y distingue deux niveaux de processus mentaux : un niveau subpersonnel où le raisonnement-calcul se déroule automatiquement selon une configuration désormais insensible aux stimulus de l’environnement, et un niveau personnel dont les procédures sont stratégiques, variables et dépendantes de l’histoire et de l’environnement culturel individuel.
NOTA Par extension, état vers lequel convergent les mécanismes adaptatifs d’un organisme sous l’influence de l’environnement.
cf. espace de croyance, état expérientiel, état mental, état subdoxique
État mental sous-jacent à la production des croyances mais distinct de celles-ci par l’absence d’un contenu propositionnel, ce qui le rend difficilement modélisable.
NOTA Notion développée par Steven Stich dans son étude des mécanismes des croyances. En français, le Grand Robert définit "doxique : qui est de l’ordre de l’opinion, de la croyance".
cf. état expérientiel
frame labelling
En reconnaissance automatique, méthode d’organisation des connaissances par désignation d’objets prototypes.
cf. ordre lexicographique
Graphe dans lequel chaque descendant est connecté à la racine par un seul chemin et n’a pas de relation directe avec d’autres descendants du même rang.
En apprentissage symbolique automatique, algorithme conçu par R. Michalski et E. Diday vers 1975, opérant sur l’ensemble de descriptions extraites d’une instance-noyau (angl. seed).
p. ex. algorithme de l’étoile, double étaoile
NOTA La longueur des chemins est variable et directement proportionnelle au nombre de descendants en ligne. Lorsque tous les descendants sont en même temps fils de la racine et feuilles, l’étoile est parfois appelée "latticiel".
En étoile.
p. ex. multiprocesseur étoilé, réseau étoilé
Voir apprenant
Dans un système expert, partie du moteur d’inférence qui détermine la stratégie d’inférence, l’évalue en chemin et décide de la remplacer par une autre au besoin.
cf. contrôle irrévocable, contrôle révisable, interprète, moteur d’inférence, raisonneur
En représentation des connaissances, conglomérat intuitif d’actions primitives, plus petit que l’épisode.
p. ex. événement positif, é. négatif, é. stéréotype
cf. acte terminal, épisode, fragment de savoir, script
self-improving
Relatif à un système d’inférence qui comporte d’une part un espace d’états où les états individuels sont des modes de traitement de l’information et, de l’autre, une recherche à travers ces états. Les transformations d’un tel système découlent de sa capacité d’auto-apprentissage. Elles sont durables en ce sens, qu’elles ne lui permettent pas de retomber dans son état initial au terme d’une utilisation.
p. ex. apprentissage évolutif, calcul évolutif, système évolutif
NOTA Prises dans cette acception, les dérivations "évolutionnaire", "évolutionnel" et "évolutionniste" gomment les liens sémantiques entre "adaptatif" et "évolutif", bien plus importants que l’analogie avec la théorie biologique de l’évolutionnisme à l’origine du terme anglais.
cf. adaptatif, adaptativité évolutive
En langage RAVI, opérateur de manipulation d’objets de restitution.
cf. temporisateur, restituteur
condition de félicité
Expression d’une relation d’ordre traduite sur un ensemble de solutions possibles.
NOTA En apprentissage, type de convention éducateur-élève qui assure l’application cohérente des règles spécialiser-généraliser.
cf. condition d’arrêt, meilleur d’abord
En logique autoépistémique, ensemble légal maximal de croyances qu’un agent idéalement rationnel est habilité à imaginer sur la base d’un ensemble initial de croyances.
Qui se rapporte à l’expérience ou qui repose sur elle, sans impliquer nécessairement le recours à l’expérience.
p. ex. apprentissage expérientiel, connaissances expérientielles
NOTA Sens distinct d’"empirique" et, selon certains cogniticiens, opposé à "expérimental". Terme introduit en français par G. Clemenceau et accepté par la Socitété française de philosophie le 8 juin 1905, en tant que néologisme justifié, pour éviter l’équivoque d’empirique et d’expérimental.
cf. état expérientiel, état subdoxique
ED
DE
Spécialiste d’un domaine travaillant étroitement avec le cogniticien à la réalisation d’un système expert.
novices/experts
Distinction des apprenants, des usagers et des programmeurs en fonction des critères de catégorisation utilisés lros de la résolution de problèmes. Les "novices" privilégient les connaissances de surface directement perceptibles dans l’énoncé et qui ne sont pas nécessairement pertinentes à la résolution. Les "experts" conceptualisent facilement et manipulent davantage de connaissances profondes. Ils travaillent par analogie et de manière associative.
NOTA H. Dreyfus distingue cinq étapes dans l’acquisition de l’expertise : le novice procède par application de règles et décomposition de tâches; le novice avancé est encore analytique mais il peut pondérer et anticiper; le compétent créé des stratégies, saisit l’essentiel et élimine le superflu; l’efficace "voit" globalement et spontanément, mais "décide" de manière encore anlytique; l’expert "fait" le nécessaire sans avoir recours à des calculs logiques. Il "réagit" à une situation nouvelle en fonction de sa ressemblance avec un situation antérieure à laquelle il avait réagi avec succès.
cf. apprentissage, procédure câblée
Propriété d’une généralisation d’expliquer convenablement pourquoi une règle, ou une opération est applicable à un exemple.
NOTA En tant que capacité de fournir des explications de son comportement, l’explicabilité est une exigence propre aux systèmes IA. On attend non seulement que leurs choix soient performants, mais surtout qu’ils puissent s’expliquer, avec des experts humains, sur ces choix.
cf. justificateur
Composante d’un système d’animation algorithmique, p. ex. Balsa II, qui observe le comportement des programmes informatiques.
Nombre impressionnant et incontrôlable de transformations ou d’inférences possibles à partir d’une structure profonde donnée.
Dans un alphabet de symboles, expression comprise entre une parenthèse ouverte et une parenthèse fermée. Les représentations arborescentes peuvent être exprimées par un jeu de parenthèses imbriquées.
En logique classique, ensemble des objets concrets ou abstraits auxquels s’appliquent un concept, un énoncé ou une relation.
En représentation du savoir, surensemble des informations de base d’un système, qui comprend tout ce qui peut être inféré, que ce soit par les règles de la logique classique ou celles des logiques non classiques.
NOTA Les systèmes logiques non monotones sont dits "pluri-extensionnels" ou présentant la propriété de "pluri-extensionnalité".
cf. compréhension
Qui permet d’obtenir de nouvelles connaissances à partir de relations d’équivalence.
p. ex. logique extensionnelle, sémantique extensionnelle, système pluri-extensionnel
NOTA La propriété correspondante est l’extensionnalité.
ant. intensionnel
Module qui infère des informations sémantiques non explicites dans la base de connaissances pour éventuellement les résumer.
cf. rénovateur, actualisateur, formaliseur
Voir détection de contours
extraction de traits significatifs
En reconnaissance de la parole et de l’image, étape du prétraitement qui permet de façonner une représentation condensée et structurée de l’information présente dans l’émission de parole, ou la scène observée. Cette description intermédiaire s’appuie sur des paramètres physiques et géométriques (lignes de contraste, zones homogènes) et sur les graphes représentant des relations géométriques (positions relatives) ou topologiques (voisinage, inclusion) entre les caractéristiques extraites. Les logiciels d’interprétation analysent cette description abstraite obtenue par extraction de traits significatifs.
Enrichissement d’une grammaire de métamorphose par l’ajout de symboles discontinus. Il en résulte une grammaire d’extraposition.
F
En représentation par cadres, attribut décrivant d’autres attributs. Les cases sont décrites à l’intérieur des facettes.
p. ex. objet multifacette
cf. cadre, case, méthode
facteur de ramification
Nombre d’options ouvertes à chaque étape d’exploration de l’espace-problème. Le raisonnement suit la direction où le facteur de ramification est le plus bas, non pas le plus élevé.
NOTA L’expression "degré de ramification" est aussi peu usitée que la variante "degré d’embranchement".
cf. connexité, fermeture transitive, graphe touffu
Dans un système expert, granule de connaissances assertionnelles permanentes, distincte de la "donnée" qui concerne un problème particulier à résoudre. Les faits conditionnent l’exploitation des connaissances opératoires, qui permet la création ou la destruction des faits. On distingue par conséquent les faits établis des faits à établir. Les faits établis correspondent à des réalités observées.
p. ex. noeud-fait, objet-fait
cf. but, donnée
Voir assertion
En EIAO, règle incorrecte appliquée correctement par l’apprenant, ou règle qui découle de l’incompréhension d’un concept.
NOTA Ces règles sont répertoriées dans un catalogue et appliquées systématiquement aux données du problème afin de comparer le résultat à la réponse de l’apprenant. Selon P. Dillenbourg, le procédé permet de diagnostiquer la fausse règle hypothétiquement appliquée par l’apprenant.
Voir formule bien formée
Voir lucarne
Voir case
clôture
Dans un alphabet de symboles, réunion d’un ensemble et des séquences dérivées de ses éléments, y compris la séquence vide. L’ensemble de séquences non vides en constitue la fermeture positive.
p. ex. clôture existentielle, fermeture réflexive, fermeture universelle
cf. quantification
En représentation graphique des connaissances, fonction qui donne l’ensemble des descendants d’un sommet.
leaf
tip node
Noeud terminal, sommet sans descendant.
ant. racine
héritage hiérarchique
Dans une représentation en classes d’objets, ensemble de propriétés transmises d’une surclasse à une sous-classe.
cf. héritage, tâche
progéniture
son
offspring
Descendant immédiat d’un sommet développé.
cf. ancêtre, descendant, fuille, parent, précurseur
pattern matching
Recherche par comparaison ou mise en correspondance partielle et progressive de deux termes (formes, expressions, objets) qui permet de trouver si l’un est une instance de l’autre. Dans les systèmes à base de règles, les termes de la comparaison sont des déclencheurs et des faits instanciés. Le filtrage peut impliquer des appariements successifs.
p. ex. filtrage d’objets structurés, f. forcé, f. sémantique, f. sombrero
NOTA Ne pas confondre avec "filtrage" en robotique. On dit qu’un terme "filtre vers" un autre. "Matcher" c’est du franglais. Le terme "semi-unification" est parfois employé comme synonyme.
cf. appariement, semi-unification, seuillage
pattern matcher
Composante de la partie "déclencheur" d’une règle dont le modèle de compatibilité avec les faits peut varier d’un système à l’autre (modèle d’identité, de semi-unification, ou d’unification) et offrir des opérateurs de filtrage, des fonctions de filtrage et des règles de filtrage.
Imprécis, dont la frontière n’est pas nette et dont l’appartenance à un ensemble est une question de degré, non de vrai ou faux.
p. ex. concept flou, filtrage flou, modification floue, syllogisme flou, théorie des ensembles flous
NOTA En français on emploie l’expression "modification floue" pour rendre le sens de "fuzzification".
cf. ensemble flou, logique floue
En identification d’objets, attribut caractéristique d’un objet instancié, que le système de reconnaissance recherche systématiquement dans l’environnement. Dès qu’il le découvre, le système explore les régions voisines et tente de déterminer si elles correspondent à la structure attendue.
NOTA L’expression "point prototype" est peu employée.
cf. générer-et-tester, îlot de confiance, reconnaissance
focussing
Sélection au niveau sémantique des alternatives les plus probables, qui réduit efficacement le nombre d’hypothèses en compétition dans un espace de recherche.
p. ex. focalisation du raisonnement
Fonction qui mesure l’intérêt d’arriver à certains objectifs ou situations finales plutôt qu’à d’autres.
NOTA Le terme "intéressement" est aussi employé dans ce contexte, pour traduire le néologisme de D. Lenat.
cf. évaluateur de stratégie
Fonction mesurant la compatibilité des hypothèses contenues dans une configuration donnée de la mémoire. L’ajout de nouvelles hypothèses entraîne le changement de la fonction énergie.
NOTA Notion utilisée dans la modélisation des processus cognitifs responsables de la classification des concepts dissemblables dans leurs détails, dans des classes définies par une similarité significative.
Démarche IA qui se concentre sur l’analyse interne des manifestations intelligentes et des fonctions dans l’élément même où on les saisit sans faire correspondre le travail de l’esprit à son support physique.
cf. réductionnisme
Capacité d’un système de fonctionner ou de remplir diverses fonctions.
Somme de termes modulés par des constantes avec des coefficients numériques.
cf. problème P, problème NP complet
Dans un graphe orienté, collection d’arbres résultant de l’élimination de la racine et des arcs émanant d’elle.
p. ex. forêt maximale, f. minimale
cf. affectation sylvestre, arbre, coarbre
Voir mise en boîte de l’expertise
Composante du moteur d’inférence d’un système EIAO qui modélise le style d’échange pédagogue-apprenant en fonction de deux variables : le niveau de langue et l’indice de personnalisation des échanges langagiers.
NOTA Notion introduite par les créateurs du système PILEFACE à l’Université Laval (Québec).
cf. analyseur, extracteur, générateur
Restructuration de textes portant sur les sujets spécialisés en "formats d’information" établis préalablement.
just-in-time multimedia training
En EIAO, pratique de formation professionnelle à partir de didacticiels intégrant voix-image-texte et construits ou combinés spécialement pour un groupe d’utilisateurs.
cf. apprenant, valise multimédia
forme normale
normal form
Expression logique d’un énoncé normalisé.
p. ex. forme normale pure
NOTA La forme la plus simple et la plus facile à manipuler des unités de savoir dans une base de connaissances. Leur granularité varie selon le domaine d’expertise, les dimensions de la base de connaissances et les objectifs du système en question.
Formule dérivée d’une formule correcte et empruntée à la logique mathématique pour la démonstration automatique des théorèmes. Parfois définie comme forme de Skolem dont la matrice est une forme conjonctive normale.
NOTA La logique des prédicats emploie aussi les formes prédicatives et les formes fonctionnelles.
cf. clausal, clause
Voir forme normale conjonctive
Forme prénexe dont la matrice est une disjonction de cubes.
cf. cube, forme normale prénexe
Voir forme canonique
forme conjonctive normale
Conjonction d’un nombre fini de clauses.
NOTA Un énoncé est une conjonction de clauses, une clause est une disjonction de littéraux, et un littéral est un prédicat ou sa négation.
ant. forme normale disjonctive
Forme normale prénexe où les quantificateurs existentiels précèdent les quantificateurs universels. Selon certains auteurs, le préfixe d’une forme de Skolem contient seulement des quantifications universelles.
cf. matrice, préfixe, skolémisation
Formule dérivée d’une formule bien formée en opérant des transformations sur des connecteurs, des atomes, des variables et des quantificateurs.
Voir atome
fbf
formule correcte
WFF
wff
Expression construite exclusivement à l’aide de symboles appartenant à l’alphabet d’un langage formel et conforme à la syntaxe de ce langage.
NOTA L’on distingue les formules "vraies" pour toutes les interprétations, des formules "fausses" : les formules "consistantes" sont vraies (elles admettent un modèle), les formules "valides" sont toujours vraies, quelles que soient les valeurs de vérité attribuées aux propositions qu’elles contiennent. La négation d’une formule valide est "inconsistante" et la négation d’une formule consistante est "invalide". Une formule qui n’est ni valide, ni inconsistante, est parfois appelée "contingente". Une formule valide est appelée "tautologie" en calcul propositionnel.
p. ex. fbf but
cf. alphabet de symboles, interprétation
Modèle mathématique semi-chaotique des formes naturelles, entre l’ordre euclidien et le chaos total. Définie aussi comme courbe infinie entre deux points finis.
p. ex. dimension fractale, fractalité, géométrie fractale, objet fractal, semi-fractal
NOTA Le terme "fractale" (nom et adjectif) fut créé par Benoît Mandelbrot, l’inventeur du concept, à partir du terme latin "fractus" (fragment, fraction).
cf. algorithme fractal, ordinateur fractal
conglomérat
granule
chunk
En compilation de connaissances, unité de savoir obtenue soit par composition de primitives soit par décomposition du domaine d’expertise à divers niveaux d’abstraction, de mémorisation ou de communication. Ces unités sont plus ou moins autonomes, non-définitives et sujettes à révision.
p. ex. conglomérat de faits, granule de connaissances, granule de règles
NOTA Des termes tels morceau, parcelle, cellule, grain sont parfois utilisés avec la mème acception. À noter la tendance à une distribution complémentaire de granule (primitive ou groupe de primitives) et conglomérat (groupe de primitives ou groupe de granules). Le terme "granule" a été relevé dans H. Farreny (1985).
cf. agrégat, agrégation conceptuelle, granularité, micro-expertise
Qui excelle dans l’enseignement du français.
NOTA Néologisme créé par les réalisateurs montréalais de Scarabée II, système expert dans l’enseignement du français. Ils se sont vraisemblablement inspirés d’un ancien jeu télévisé dont les participants étaient les chaînes de télévision francophones.
Voir soeurs
G
En EIAO, validité externe de l’information acquise par un tuteur intelligent. Mesure dans laquelle l’information acquise au cours de l’interaction avec un apprenant peut être utilisée pour un autre.
NOTA Notion introduite par P. Dillenbourg concepteur du tutoriel évolutif PROTO-TEG. Dérivée du concept statistique du même nom, défini comme mesure dans laquelle les différences enregistrées dans un échantillon sont dues à une réelle différence dans la population (cas où on peut généraliser), ou à une erreur de mesure (rôle du hasard dans la constitution de l’échantillon).
Opération qui relie certaines catégories d’objets à d’autres, plus générales dans une hiérarchie du type "est-un".
En traitement du langage naturel, programme qui part de la représentation intermédiaire du sens d’un texte pour produire un texte équivalent dans une autre langue. Par extension, programme de génération à base de connaissances.
p. ex. générateur de parole à partir du texte, g. de problèmes, g. de situations
cf. analyseur, planificateur, synthétiseur
GSE
development package
Système essentiel ou ensemble de moteurs d’inférence, facultativement muni d’une base de connaissances rudimentaire servant à la construction de systèmes experts dans des domaines divers.
cf. générique de développement, moteur nu, système essentiel
Développement des alternatives de résolution sous forme de graphes, arbres, sous-buts ou plans d’actions.
p. ex. génération de plans
cf. développement de graphe
Dans une recherche en profondeur, méthode de production et de vérification des solutions possibles permettant au système d’éliminer les solutions qui ne rencontrent pas les critères du test.
shell software
Progiciel intelligent servant à la construction d’autres logiciels indépendamment du domaine d’expertise.
ant. spécifique de développement
cf. boîte à outils, générateur de système expert, outil de développement, système essentiel
Voir résolveur de problèmes universel
Modèle algorithmique d’équilibration de structures cognitives conçu par Seymour Papert sous l’influence de Jean Piaget.
cf. perceptron, calculatoire
ingénierie de la connaissance
ingénierie de l’information
Domaine d’expertise du cogniticien. Intégration des techniques IA et du génie logiciel pour la conception et la construction de programmes à base de connaissances qui modélisent certains aspects de l’intelligence humaine à l’aide de systèmes de symboles physiques.
cf. cogniticien, intelligence artificielle, intelligence logicielle, science cognitive, système de symboles physiques
En calcul vectoriel, en théorie des graphes, en physique et en statistique, variation d’une grandeur en fonction de la distance.
NOTA La méthode du gradient est appliquée en neurobiologie à une analyse de l’interaction neuronale qui s’inspire de la thermodynamique statistique de Boltzmann. En recherche par graphe d’états, elle aide à trouver des vallées et des plateaux au moyen d’algorithmes d’escalade et de descente "de plus grande pente" (angl. steepest ascent/descent gradient).
cf. machine de Boltzmann
modifiabilité graduelle
gradual modifiability
Capacité d’un système intelligent de représenter des modifications graduelles concomitantes dans ses fonctions et sa structure.
Dans un langage formel ou naturel, système générateur d’expressions bien formées à partir d’un ensemble de règles et d’un ensemble de symboles d’entrée.
p. ex. grammaire à rôles thématiques, g. à structure de phrase, g. attribuée, g. formelle, g. transformationnelle
cf. acontextuel, alphabet de symboles, dépendant du contexte, réécriture
grammaire de cas
Grammaire du langage naturel conçue par Charles Fillmore qui considère le verbe comme le constituant principal de la phrase. Les relations des groupes nominaux avec le verbe déterminent leur cas. Particulièrement bien adaptée aux représentations par scripts.
NOTA Les "cas" de Fillmore sont très proches des "constellations" grammaticales de Lucien Tesnière.
Grammaire conçue par A. Colmerauer, auteur du langage Prolog, qui formalise des règles plus générales et plus flexibles que les grammaires logiques.
En traduction automatique, grammaire qui manipule la structure arborescente de la langue de départ pour la génération de phrases syntaxiquement correctes dans la langue cible.
XG
Grammaire de métamorphose augmentée de symboles discontinus, mais qui impose des contraintes sur la place et le contenu des symboles de discontinuité.
cf. extraposition, grammaire de métamorphose, grammaire discontinue
GG
Grammaire créé à partir des grammaires d’extraposition et qui élimine les contraintes imposées par ces dernières sur la place et le contenu des symboles de discontinuité.
cf. discontinuité
Ensemble de règles et d’unités narratives combinées dans la création d’histoires. Comprend une syntaxe et des schémas narratifs ou catégories.
UG
Selon Chomsky, ensemble de principes et de règles innées qui s’activent au moment de l’apprentissage du langage chez l’enfant. En IA, la notion très ancienne d’universaux du langage a inspiré l’approche conceptuelle du traitement du langage naturel et plus particulièrement de la traduction automatisée.
chunkiness
Propriété des connaissances assertionnelles ou opératoires de se décomposer en unités plus petites ou de se constituer en conglomérats plus ou moins indépendants les uns des autres, non définitifs et donc susceptibles de révision.
cf. composabilité, fragment de savoir, primitive
En syntaxe narrative, finesse du détail dans la description textuelle d’un événement. Notion appliquée aux techniques de résumage et génération de textes.
Voir fragment de savoir
Ensemble de points appelés noeuds ou sommets, dont certains couples sont reliés par une ligne orientée ou non, appelée respectivement arc ou arête.
NOTA Dans un graphe orienté, le point d’où émane un arc est son extrémité initiale et, celui où il s’arrête, en est l’extrémité terminale.
cf. arbre, descendant, feuille, fils, précurseur, racine
Graphe dont les opérateurs peuvent effectuer des modifications dans les donnés d’un état antécédant.
cf. arbre, non-monotonie
Modèle graphique d’une formule logique : les noms et arguments des prédicats y sont représentés par deux types de noeuds et les arêtes du graphe relient les noms à leurs arguments.
p. ex. graphe conceptuel arbitraire, g. conceptuel canonique, g. problème-comportement
NOTA Les graphes conceptuels et les réseaux sémantiques sont des représentations graphiques du calcul des prédicats.
cf. argument, classe d’entités, réseau sémantique, prédicat, schéma
Graphe dont au moins un des descendants est chaîné à un de ses frères.
NOTA Tout graphe maillé est nécessairement connexe mais la réciproque n’est pas toujours vraie.
cf. chaîne, graphe maillé, graphe quasi fortement connexe
Modèle relationnel des étapes d’un problème en cours de résolution. Les noeuds représentent les états du problème et les arcs, les connecteurs qui effectuent le passage d’un état à l’autre.
cf. arborescence, arbre, espace de recherche, liste
Graphe dans lequel il existe un circuit passant par au moins deux descendants frères.
cf. chaîne, graphe maillé, graphe quasi fortement connexe
Représentation des connaissances orientée apprenant qui combine la notion des systèmes à base de règles et celle d’un ensemble de relations de généralisation et d’analogie établi par l’apprenant.
NOTA L’adjectif "génétique" provient de "l’épistémologie génétique" chez Piaget. Il souligne la nature évolutive du savoir. Le nom "graphe" est motivé par le fait que, dans cette représentation, les relations évolutives entre diverses unités de savoir sont exprimées sous la forme de liens d’un réseau.
Voir graphe touffu
multigraphe
multigraph
Graphe exprimant une relation symétrique, sans distinction entre extrémités initiales et terminales.
ant. graphe orienté
digraph
Graphe dont les chemins sont parcourus dans un seul sens.
ant. graphe non orienté
Un graphe plan c’est-à-dire bidimensionnel, dont les points représentent des sommets et les lignes des arcs qui ne se croisent qu’aux sommets.
ant. graphe non planaire
graphe semi-fortement connexe
Graphe dans lequel il existe un chemin entre deux descendants frères.
cf. graphe connexe, graphe fortement connexe
graphe maillé
fat graph
Graphe dont les successeurs sont reliés à plus d’un parent ou prédécesseur.
NOTA Un graphe dont tous les noeuds peuvent être atteints à partir de n’importe quel noeud est dit "complètement maillé".
cf. graphe connexe, graphe fortement connexe
éditeur graphique
Module logiciel producteur de représentations graphiques.
NOTA Le terme "graphiciel" désigne surtout des progiciels graphiques.
Voir générateur de système expert
Voir intervention pédagogique
discrete coaching
En EIAO, orientation de l’élève avec interventions minimales de la part du tuteur intelligent. Le tuteur donne des conseils, fournit des explications, suggère des indices ou recommande des activités.
ant. guidage directif, guidage normatif
Voir dirigé par buts
dirigé par données
data-directed
Qui part des faits établis et vérifie s’ils satisfont la partie gauche (prémisse) d’une règle.
cf. dirigé par buts
Voir critique
guidé par filtres
Se dit d’un système d’inférences dont les procédures, opérateurs ou réseaux sont activés par l’appariement de leur membre gauche à une entité de référence dans la base globale de données.
NOTA Les systèmes d’inférences dirigés par filtres, peuvent être guidés par modèles intégrés avec les filtres dans la base globale.
cf. guidé par modèles
Qui possède un modèle intégré de la structure ou du comportement du mécanisme à comprendre.
p. ex. recherche guidée par modèle
cf. guidé par filtrage
rule-oriented
Qui représente et manipule les connaissances au moyen de règles heuristiques.
Qui part d’un ensemble de postulats et de règles pour en déduire d’autres.
NOTA Le système Eurisko créé par D. Lenat est guidé par théories. Variante relevée chez M. Manago : "guidé par une théorie".
cf. heurétique
H
Action de contrôle d’un générateur de type SNARK qui désactive définitivement une règle après que la première séquence de ses instances ait été tirée.
NOTA La terminologie de J.-L. Laurière, créateur de SNARK est très imagée : on y trouve des djinns, des quarks, des démons et des anti-démons.
Mesure des niveaux d’un graphe ou d’une hiérarchie à partir des feuilles-noeuds terminaux jusqu’à la racine ou tête, c’est-à-dire dans un sens contraire à celui de la profondeur.
ant. profondeur
Propriété d’un attribut de se transmettre d’un objet à un autre qui lui est subordonné.
Qui peut être hérité en tant qu’attribut d’objet.
En représentation des connaissances, transmission des propriétés (attributs) d’une classe d’entités à une ou plusieurs de ses sous-classes.
p. ex. héritage de classe, h. de méthodes, h. de règles, h. d’objets
Voir filiation hiérarchique
Voir multihéritage
Héritage de propriétés considérées vraies jusqu’à preuve du contraire.
cf. par défaut
Objet (entité) qui hérite les propriétés d’un objet plus général (classe).
Réseau d’objets ou concepts dont les noeuds communiquent entre eux à tous les niveaux, selon les besoins.
ant. hiérarchie
À directions multiples.
p. ex. analyse hétérarchique
ant. hiérarchique
Transféré de la base d’une configuration pyramidale à tous les processeurs de la pyramide et en même temps à un ensemble d’ordinateurs séquentiels indépendants très puissants.
p. ex. données hétéroportées, mémoire hétéroportée
NOTA Notion introduite en 1985 par le chercheur japonais Tanimoto.
cf. architecture pyramidale, pyramide, réseau hétérogène augmenté, schizopuce
Étude de la nature des heuristiques conduisant à la découverte scientifique.
NOTA Notion introduite par D. Lenat dans ses travaux sur la découverte comme méthode d’apprentissage et de résolution de problèmes.
Critère, procédure ou règle informelle (de simple bon sens) servant à réduire les alternatives et à guider les choix non déterministes d’une recherche. Les connaissances heuristiques sont souvent du type "Si A et B sont observés, alors C est une hypothèse possible mais certainement pas D".
p. ex. heuristique d’acceptabilité, h. de généralisation, h. de classification, h. d’induction, h. optimale
Heuristique qui pemet de reconnaître un état terminal.
Type particulier d’heuristique monotone.
cf. monotone, monotonie
euclidienne
metrics-first heuristic
Heuristique qui débute avec la zone la plus proche à vol d’oiseau du but et en exploite les informations métriques.
NOTA Aussi appelée "heuristique de la distance au but".
Heuristique qui minimise l’étape initiale de la recherche en examinant les alternatives les plus proches, mais qui ne réussit pas nécessairement à raccourcir l’itinéraire de la recherche.
Heuristique qui vise la réduction de la complexité d’une recherche sans pour autant la garantir.
Heuristique opérant sur une information parfaite et garantissnt une recherche efficace de la solution. Elle ne peut s’appliquer aux problèmes pratiques.
Structure ordonnée de connaissances dont les constituants sont rangés à différents niveaux de subordination selon un ensemble de règles données. Cette structure implique normalement l’héritage.
p. ex. hiérarchie indiciée, h. taxinomique, planification hiérarchique
NOTA Lorsque plus d’une entité de haut niveau hérite les propriétés d’une seule entité de bas niveau, il y a hiérarchie "touffue", "enchevêtrée" ou "maillée".
ant. hétérarchie
cf. graphe touffu
Hiérarchie de propriétés tranmises entre classes et sous-classes d’objets ou de concepts.
cf. filiation hiérarchique
homomorphique
Relatif à l’application d’un ensemble dans un autre, chacun étant muni d’une loi de composition interne, telle que l’image d’un composé de deux éléments est le composé des images de ces éléments.
p. ex. modèle homomorphe
cf. application, ensemble polymorphe, polymorphisme
Dans l’acception imagée de D. Dennett, F. Attneave, W. Rosenblath, W. Lycan et R. de Sousa, une des nombreuses petites créatures habitant le cerveau et dont les activités conjointes en assurent le fonctionnement.
cf. néo-connexionnisme
fat tree
Hypergraphe sans circuit.
cf. arbre, hypergraphe
Arc de graphe généralisé tel un hypergraphe.
Connecteur d’hypergraphe orienté.
3-cube
En architectures parallèles, généralisation du cube N de dimension quelconque qui permet de connecter 2n processeurs chacun étant relié à n voisins.
NOTA Par extension de sens, remplace l’expression "machine à architecture hypercubique".
De l’hypercube.
cf. architecture à hypercube
Graphe dont la relation de base n’est pas nécessairement binaire mais K-aire et dont chaque connecteur est un ensemble non vide de sommets.
NOTA Terme créé en 1965 par J.-M. Pla au séminaire de Claude Berge. Le mot a été adopté en anglais aussi. Le graphe ET/OU en est un exemple.
Voir ordinateur massivement parallèle
Ligne théorique représentée au moyen de formules mathématiques, qui sert à séparer des régions dans un espace multidimensionnel.
Inférence générant une clause positive à partir d’un ensemble de clauses dont l’une seulement ne l’est pas.
Surface multidimensionnelle.
Syllogisme flou d’un haut niveau de généralisation.
cf. syllogisme flou
Texte zéro papier à structure arborescente permettant de prendre connaissance d’un certain nombre d’écrans, de façon non linéaire. Chaque écran de la séquence principale peut comporter des références aux écrans de niveau inférieur, et ainsi de suite.
NOTA S’emploie aussi comme adjectif.
cf. zéro papier
I
Voir intelligence artificielle
Conception erronée de l’apprenant ou méconnaissance résultant d’une assimilation incorrecte des concepts enseignés.
cf. fausse règle
préconception
Conception, idée fausse ou connaissance qui fait partie du bagage culturel d’une personne, préalablement à un processus d’apprentissage.
Propriété d’une matrice carrée ou d’une fonction qui est égale à toutes ses puissances.
NOTA Un ensemble logique présentant cette propriété est dit "idempotent".
Dans un langage orienté objet, terme désignant un objet dont une partie seulement contient des variables, donc un objet à valeur modifiable.
Relation exprimée par un prédicat d’égalité. Illustrée par le syllogisme "Si Molière est dramatruge, et si Poquelin n’est autre que Molière, alors Poquelin est dramaturge".
Handicapé mental qui fait preuve de brillance ou d’aptitudes exceptionnelles dans un domaine limité. Qualifie par analogie des systèmes intelligents capables d’effectuer des opérations très compliquées mais incapables d’accomplir des opérations simples.
îlot de vraisemblance
islet
En reconnaissance de la parole ou de l’image, conglomérat de traits distinctifs à partir duquel la machine commence à reconnaître l’objet analysé.
p. ex. îlot le mieux reconnu
cf. cohorte
modèle cognitif partiel
En EIAO, image des connaissances de l’apprenant vues comme un sous-ensemble de la base de connaissances du module expert. Elle reproduit fidèlement les concepts maîtrisés, les chemins empruntés dans le réseau pour les découvrir et l’historique de l’enseignement.
NOTA Notion introduite par B. Carr et I. Goldstein en 1977 et adoptée depuis 1980 dans la construction du système Sophie. Plus récemment, on considère que les connaissances de l’apprenant comprenneent surtout des connaissances (incorrectes) autres que celles de l’expert.
Traitement et gestion intelligente d’images.
Professionnel de l’imagerie intelligemment assistée par ordinateur.
Dans un espace d’états, position qui n’est pas une solution mais à partir de laquelle aucun déplacement ne permet d’améliorer les choses. Pour s’en sortir, il faut changer de parcours. Lorsque tous les chemins conduisent à une impasse, c’est une indication qu’il n’existe pas de solution.
cf. crête, escalade, maximum local, plateau, piégeage
Réalisation concrète d’un système en termes de matériel et logiciel.
NOTA Le calque "implémentation" adopté en informatique classique n’a pas complètement disparu en IA.
cf. environnement d’implantation
Objet inanimé représenté sous forme d’arbre et de graphe.
NOTA Terme emprunté à la sociologie où il qualifie un individu qui est ancêtre de deux façons d’un autre.
p. ex. représentation implexe
Voir par défaut
Propriété d’une expression que l’on ne peut programmer ou d’un problème que l’on ne peut résoudre.
ant. calculabilité
cf. intractable, problème de coût-NP, problème NP-complet, problème NP-dur
Dans le contexte des systèmes experts, valeur que l’on ne peut déterminer durant une consultation de la base de connaissances. Lorsque cela arrive, le système peut invoquer d’autres règles capables de lui fournir cette valeur, ou prendre une valeur par défaut.
ant. certitude
cf. plausibilité, pondération de vraisemblance
Théorie de Kurt Godel selon laquelle tout système logique contient des théories que l’on ne peut ni prouver ni réfuter. Certaines fonctions sont toujours effectuées en dehors du système donc, pour qu’il puisse prouver ces théories, il doit être inconsistant logiquement.
ant. complétude
En programmation automatique, erreur détectable seulement par une analyse globale du programme IA, comme, par exemple, la non-terminaison d’un calcul.
cf. informalité
Propriété d’un problème pour lequel on sait prouver qu’il n’existe pas d’algorithme résolvant toutes ses instances.
ant. décidabilité
cf. problème NP-dur, semi-décidabilité
insécabilité
Propriété d’une unité de savoir que l’on ne peut pas diviser en sous-unités.
NOTA Le terme "insécabilité" est employé par A. Thayse à propos des connaissances. "Indécompositionnalité" n’est pas attesté dans la documentation dépouillée.
cf. atome, composabilité, décomposabilité, fragment de savoir, non-modularité
Proposition à caractère général, sans rapport à un objet déterminé, du type "l’homme est mortel".
NOTA Une des tâches de cogniticien est de repérer les indéfinitions dans le langage de l’expert car elles sont souvent l’indice de concepts opératoires sous-jacents qu’il faut expliciter.
Voir acontextuel
non spécialisé
Applicable sans restriction à des connaissances de différents domaines.
Caractère de ce qui n’est pas défini ou connu avec précision. Propriété du contenu des croyances.
NOTA Notion développée par Quince dans son analyse de l’intentionnalité.
Propriété qui distingue les classes d’expressions dont la signification dépend de la situation de leur emploi (contexte situationnel), des classes telles les descriptions définies dont la signification peut être objective, indépendante du contexte.
NOTA Notion empruntée à la philosophie du langage. Les hiérarchies qui présentent cette propriété sont parfois appelées "indiciées".
Absence de direction d’une exploration, d’une recherche.
Proposer une activité, ou choisir une stratégie appropriée à l’état cognitif de l’utilisateur (apprenant, novice, expert).
Inférence qui procède des faits établis vers des conclusions ou hypothèses plus générales (faits à établir). Un système inductif apprend des règles ou des concepts à partir d’un ensemble d’exemples.
p. ex. induction de règles, i. floue, i. ordinale, i. sur les naturels, règle réinduite, système induit
NOTA Le cogniticien s’en sert lors de l’extraction de l’expertise, pour découvrir des connaissances, repérer des contradictions, des cas difficiles et des règles strictes.
cf. déduction, relation déductive
Nouvelle industrie fondée pour l’instant sur les systèmes experts et qui donne lieu à des applications commerciales dans le traitement du langage naturel, de la vision artificielle et de la reconnaissance du discours. La connaissance y est employée en tant que valeur marchande, ou ressurce aussi importante que le capital ou l’information.
NOTA L’industrie du savoir découpe certains secteurs de "l’industrie de la langue" et certains autres des "industries culturelles".
inéquation
Expression dans laquelle on compare deux quantités inégales. L’inégalité se note par les signes "plus petit que", "plus grand que" et "pas égal à".
cf. identité
Capacité d’inférence d’un raisonnement ou d’un système logiciel.
p. ex. relation d’inférabilité
ant. non-inférabilité
Dérivation de faits nouveaux à partir de faits établis.
p. ex. inférence forte, i. illogique, i. monotone, i. non monotone, ordinateur inférentiel, réseau d’inférence, schémas d’inférence
cf. déduction, induction, relation déductive
LIPS
LIPS
Unité de mesure de la vitesse de raisonnement utilisée en intelligence artificielle pour évaluer les performances machine.
NOTA Les multiples des LIPS sont les Klips, les Mlips et les giga-lips.
En programmation automatique, erreur détectable par une analyse locale du programme comme, par exemple, une erreur d’orthographe.
cf. inconsistance
Informatique non algorithmique, propre aux applications IA, basée sur la manipulation de symboles plus que sur le traitement numérique.
ant. informatique algorithmique
cf. alphabet de symboles, programmation symbolique, symbole, subsymbolique, système de symboles physiques
ingénierie de l’information
Voir génie cognitif
ingénieur du savoir
Voir cogniticien
Voir systémicien IA
Présence de contradictions entre les contraintes régissant l’application d’une règle.
NOTA "Insatisfiabilité" est à éviter.
ant. satisfaisabilité
Contradictoire. Se dit, en logique, d’une formule fausse par rapport à toutes les interprétations possibles.
NOTA "Insatisfiable" est à éviter.
ant. satisfaisable
Voir indécomposabilité
Constante, valeur d’une variable, ou exemple positif d’une classe d’objets.
p. ex. instance close, i. fondamentale, i. négative, i. positive, i. terminale, presque-instance
NOTA dans un graphe conceptuel l’instance peut être un marqueur individuel.
Substitution d’une constance (instance) à une variable logique (symbole), d’un individu à un type, ou d’un objet (exemple) à une classe d’objets.
p. ex. instanciation de variables
NOTA Néologisme créé par nominalisation de "instance", et non pas de "instant". L’orthographe "instantiation" est erronée en français.
cf. instance
Substituer une constante à une variable logique, ou un exemple (cas concret) à une classe d’entités.
NOTA Une formule logique est "complètement instanciée" lorsqu’elle ne contient pas de variables.
Opérateur d’un programme d’intégration récursif qui, à chaque étape de la décomposition d’un problème en sous-problèmes solubles, identifie les sous-problèmes non résolus et vérifie s’il peut les décomposer en problèmes plus petits. Dans l’affirmative, l’intégrateur les résout récursivement. Par extension, désigne le programme tout entier.
cf. testeur
Domaine de recherches interdisciplinaires (science cognitive et génie cognitif) concernant l’analyse des processus cognitifs, la représention et le traitement du savoir, la modélisation du raisonnement, la perception et l’analyse de scènes, la compréhension et la production d’énoncés (oraux et écrits) exprimés en langue naturelle, et la simulation de ces phénomènes. Ouvert aux questions épistémologiques et aux applications concrètes, aux points de vue théoriques aussi bien qu’expérimentaux et techniques.
NOTA Terme proposé en 1981 par Daniel Kayser lors de la création de l’Association pour la recherche cognitive et du lancement de la revue Intellectica. En 1987, J.-L. Vidick a proposé le terme dérivé "intellecticien".
cf. intelligence artificielle, intelligence logicielle, génie cognitif, science cognitive
Capacité d’un dispositif d’adapter son mode de raisonnement en fonction de changements imprévus dans la base de connaissances.
IA
AI
Spécialité carrefour qui partage avec la psychologie, la linguistique, la philosophie, les sciences cognitives et les neurosciences, le champ d’investigation constitué par les mécanismes du raisonnement et les manifestations de l’intelligence humaine. À la différence des sciences cognitives classiques, l’IA ne vérifie pas ses modèles et théories des processus cognitifs sur les sujets humains, mais sur des programmes informatiques. L’ordinateur est en même temps le principal outil de recherche et l’objet de cette recherche, car l’IA développe toute une technologie de la connaissance (programmes et machines qui accomplissent des tâches nécessitant de l’intelligence).
NOTA L’on distingue l’IA analytique (logique formelle, programmabilité, cognitivisme) illustrée par H. Simon, O. Selfridge et autres pères fondateurs de la discipline, et l’IA basée sur la perception et sur une conception holiste, globale de la connaissance (auto-organisation, connexionnisme) illustrée, entre autres, par D. Hofstadter et F. Varela.
cf. cybernétique, génie cognitif, néo-connexionnisme, science cognitive, système de symboles physiques
Propriété des systèmes informatiques intégrant des techniques d’intelligence artificielle et du génie logiciel : l’intelligence est formalisée à l’aide des logiques classiques et non classiques, et intégrée aux logiciels.
NOTA Néologisme créé en 1988 par Alain Bensoussan (Ilog-INRIA).
cf. génie cognitif, intellectique, programmation logique, programmation symbolique, représentation des connaissances
Application des techniques IA aux technologies nouvelles de fabrication industrielle : robotique, machines-outils, gestion, conception et dessin assisté par ordinateur.
cf. mécatronique intelligente, robotique intelligente
communauté IA
Communauté de chercheurs qui se consacrent au développement de l’intelligence artificielle.
NOTA Néologisme attribué à Jacques Pitrat au début des années 1980. La graphie "intelligentIA" a aussi été relevée.
Voir compréhension
Qui ne permet pas la substitution coréférentielle.
p. ex. énoncé intensionnel, sémantique intensionnelle, terme intensionnel
NOTA Emprunté à l’anglais avec "intension" et "intensionnalité" vers 1920.
ant. extensionnel
cf. compréhension, logique intensionnelle
Qualité de ce qui est à propos de quelque chose. Caractéristique des états psychologiquers représentationnels tels les croyances, les désirs ou les angoisses, générés en rapport avec des objets ou des événements du monde réel. Selon le philosophe John Searle, l’intentionnalité échappe à la modélisation logicielle du comportement cognitif. Ses arguments sont vigoureusement rejetés par D. Hofstadter. Selon Newell, l’intentionnalité est une caractéristique intrinsèque du système symbolique physique.
cf. état cognitif, état expérientiel, état subdoxique, système de symboles physiques
interaction de voisinage
Propriété des microprocesseurs d’une architecture cellulaire de communiquer seulement avec leurs voisins immédiats.
cf. architecture cellulaire
École de pensée dualiste, rivale de l’épiphénoménalisme, qui affirme que les événements mentaux ont des effets sur les événements physiques du cerveau.
ant. épiphénoménalisme
cf. épiphénomène
dialogue vocal
oral interaction
Communication établie entre l’homme qui parle à la machine et la machine qui parle à l’homme. Une autre possibilité se dessine déjà, l’interaction vocale machine-machine.
Interactivité homme-machine inspirée des jeux de stratégie, propre à l’EIAO et à certains jeux informatisés, qui procède par choix et décision. Particulièrement propice à l’aprentissage créatif et à l’intégration du savoir à l’expérience personnelle.
Interactivité homme-machine inspirée des jeux d’adresse et propre aux jeux informatisés, qui exige de réagir rapidement et simplement. Peu exploitée en EIAO.
Mise en relation de plusieurs entités informatiques (acteurs, objets, neuromimes, ordinateurs), le fonctionnement de chacune dépendant de celui des autres et influant sur lui.
Utilisation conjugée d’un système expert eseentiel et d’un système de gestion de base de données.
Neurone qui reçoit non pas des entrées sensorielles mais des impulsions d’autres neurones.
NOTA On parle à ce propos de dynamique "interneuronale".
cf. neuromime
En logique propositionnelle, fonction qui associe à une proposition une valeur de vérité. Son domaine est l’ensemble de propositions et elle est étendue à l’ensemble des formules au moyen de tables de vérité. Une interprétation qui rend vraie une formule constitue un modèle de cette formule.
p. ex. domaine d’interprétation, interprétation autoépistémique, interprétation de Herbrand
NOTA En Prolog, l’interprétation logique des clauses de Horn permet une lecture déclarative et une lecture procédurale de chaque instruction (ou clause).
Programme ou machine qui comprend un langage évolué (Lisp, langage d’images, langage quasi-naturel) et dans certains cas le langage naturel sous ses formes parlées et écrites.
p. ex. interprète symbolique
NOTA Le terme "interprète" est parfois utilisé comme synonyme de "moteur d’inférence" et même de "interpréteur microprogrammé". Toutefois l’évolution des "machines à comprendre" et la diversité des langages qu’elles utilisent semblent lui assurer une spécificité qui estompe ces emplois synonymiques.
cf. compréhension
Logiciel d’interprétation d’un système intelligent utilisé pour le résumage, le paraphrasage et la génération de textes. Par extension, le système entier.
Dans un moteur d’inférence, module qui enchaîne des inférences pour construire un raisonnement passant d’un fait initial à la conclusion. Parfois appelé "interpréteur de règles" ou "interpréteur de faits".
NOTA Dans certains cas, le moteur d’inférence tout entier est désigné par le terme "interpréteur" et dans d’autres, par le terme "raisonneur". Ceci augmente la polysémie du terme "interpréteur" déjà utilisé en informatique classique pour désigner un programme interprétateur d’instructions. Ne pas confondre avec "interpréteur microprogrammé", ni avec "interprète". On dit que l’interpréteur "se déroule" et "engendre" des raisonnements.
cf. interprète, moteur d’inférence, raisonneur
micro-interpréteur
micro-interprète
Couche de logiciel implantée dans une mémoire très rapide et de petite taille sur laquelle les instructions du langage machine sont déjà interprétées en une suite de micro-instructions. En intelligence logicielle, l’interpréteur microprogrammé remplace le compilateur et permet d’intégrer, dans le matériel, des fonctions complexes réalisées auparavant par le logiciel. Les langages évolués sont ici Lisp, Prolog, Ada, etc.
NOTA Extension du concept informatique "programme en langage machine qui décode directement les instructions d’un langage évolué sans l’aide d’un compilateur".
cf. machine-langage
Logiciel d’interprétation d’un système IA spécialisé en perception visuelle par modélisation géométrique, représentation de connaissances et traitement cognitif. Il génère des interprétations de scènes à partir de données visuelles. Par extension, le système entier.
Linguisticiel spécialisé en reconnaissance et compréhension de la parole sous ses aspects phonétiques, phonologiques et prosodiques, morphosyntaxiques et sémantiques.
Logiciel d’interrogation écrite affichée à l’écran.
ant. interrogateur vocal
Logiciel d’interaction vocale avec l’utilisateur.
ant. interrogateur-écran
Voir consultation vocale
Capacité d’un système intelligent d’arrêter le raisonnement en cours si un événement plus urgent se produit qui pourrait mettre en cause les résultats de ce raisonnement, et de reprendre le raisonnement sans oublier où il en était.
ant. non-interruptibilité
cf. mémoire à long terme
guidage tutoriel
tutorial coaching
Manifestation, par le module pédagogique, du suivi de l’apprenant. Elle peut prendre la forme du guidage discret ou du guidage normatif en fonction des performances de l’apprenant.
NOTA L’adjectif "tutoriel" semble superflu à côté de "pédagogique" et "didactique" mais il appartient à une famille de dérivés assez productive en EIAO (tuteur, tutoriel, tutorat).
cf. guidage discret, tuteur créatif, tuteur directif
récalcitrant
Qualifie un problème difficile sinon impossible à résoudre parce qu’on ne lui a pas encore trouvé d’algorithme de résolution.
NOTA L’emprunt "intractable" est à éviter. L’usage a déjà consacré "problème difficilement résolvable", "problème récalcitrant" et "problème insoluble".
ant. bien résolu, soluble
cf. incalculabilité, problème NP-dur
knowledge invocation
Sélection, par le moteur d’inférence, de certains faits ou règles de la base de connaissances, nécessaires à la poursuite du raisonnement en cours.
Répétition d’un cycle d’opérations.
p. ex. symbole d’itération
cf. récurrence
J
Règle d’une grammaire discontinue.
cf. grammaire discontinue, discontinuité
module d’explication mi-course
mid-run explanation feature
Module d’interface d’un système expert qui permet de relever l’ensemble des opérations menant à une conclusion (le savoir-comment) et aussi de l’expliquer (le savoir-pourquoi).
cf. explicabilité
K
Modélisation neuromimétique d’une enzyme capable d’en activer une autre.
cf. synapse formelle
L
Caractère vague, nébuleux, instable d’un trait ou ensemble de traits permettant d’identifier un événement, objet ou situation.
Langage de représentation des connaissances au moyen d’entités appelées acteurs qui communiquent par envoi de messages.
cf. acteur, envoi de messages
Langage de programmation axé sur les résultats des calculs et non pas sur les détails du traitement.
cf. programmation applicative
langage médiatique
Langage comportant des instructions comparables à celles de BASIC, et des instructions spéciales pour la création de didacticiels classiques. Utilisé en EIAO pour la programmation d’éléments de cours sans recourir à un spécialiste de la programmation.
NOTA "Langage médiatique" est peu usité.
cf. système-auteur
langage d’interrogation
Langage quasi-naturel que des utilisateurs non programmeurs peuvent utiliser pour demander des renseignements sur le contenu d’une base de connaissances.
cf. interrogateur-écran, interrogateur vocal
langage de l’esprit
Voir langage mental
marqueurs
Langage de représentation des connaissances basé sur les théories sémantiques de la mémoire (R. Quillian). Utilisé surtout pour des ordinateurs parallèles.
cf. propagation de marqueurs
langage iconique
Outil de communication homme-machine basé sur l’association iconique (image-idée). Chaque objet de pensée est représenté par un symbole donnant l’intuition de sa nature, voire de ses propriétés.
Voir langage de consultation
HLL
Langage de programmation dans lequel une instruction de programme correspond à plusieurs instructions machine.
Système de symboles assemblés en formules, énoncés, ou phrases par l’application de règles combinatoires.
NOTA Les langages algorithmiques de Turing et de Gödel en sont des exemples.
cf. langage mental, langage naturel, langage quasi-naturel
Langage IA intégrant plusieurs paradigmes de programmation ou de représentation des connaissances.
Langage de programmation qui traduit un mode de représentation de la connaissance en un code compréhensible par la machine.
Voir langage d’images
Voir langage pivot
Langage directement exécuté par un interpréteur, tel Lisp ou Prolog, ce qui permet la mise au point interactive des programmes.
En traduction spécialisée par ordinateur, langage dont la syntaxe est contrôlée par de très fortes restrictions concernant le nombre de mots, le sens des mots définis, le style de rédaction.
Voir langage-auteur
langage de la pensée
langage de l’esprit mentalais
Selon J.A. Fodor, langage de la penseé individuelle, sans expression orale ou écrite, différent de tout langage naturel mais partageant avec eux les caractéristiques des fonctions expressives. Il déinit l’étendue et la limite de ce qui est concevable par l’esprit humain.
cf. langage d’images, langage formel
LN
NL
Langage tel le français ou l’anglais dont les règles sont déduites de l’usage courant d’une communauté socio-linguistique plutôt que fixées d’une manière formelle (logique, langages de programmation) ou artificielle (espéranto).
langage orienté objets
LOO
Langage de programmation tel LOOPS, SMALLTALK ou ZOO, qui structure les connaissances en entités appelées objets. Les caractéristiques (attributs) d’une situation concrète sont mises en correspodance avec celles décrivant un objet prototype présent en mémoire. La mise en correspondance progresse par inférence, par héritage de propriétés, et par contrôle des inférences (transmission de messages entre objets).
Langage IA tel Ada qui dispose à l’origine de fonctions de manipulations des tâches et d’interpréteurs appelés planificateurs de tâches pour les traduire en langages robotiques.
langage intermédiaire
En traitement du langage naturel, langage intermédiaire exprimant des structures conceptuelles que le linguisticiel pourra utiliser pour produire des expressions en langue cible quelle que soit la langue source.
cf. générateur, linguisticiel, traitement des langues naturelles
Langage de dialogue homme-machine ou machine-machine plus formalisé et plus limité que le langage naturel proprement dit.
NOTA Les expressions "langage pseudonaturel" et "pseudolangage naturel" n’expriment pas cette notion avec la même précision.
cf. langage limité, langage naturel
Langage de rédaction des commandes instruisant un robot à extraire et interpréter les données fournies par ses capteurs afin de modifier son comportement en conséquence.
Se dit d’une recherche ou d’une stratégie qui favorise l’examen de tous les successeurs frères avant de passer à leurs fils.
NOTA Terme concurrencé récemment par "en largeur".
ant. profondeur d’abord
cf. recherche en largeur
En édition assistée par ordinateur, lecteur optique dont le numériseur est augmenté de reconnaisseurs et d’interpréteurs image-texte.
Lecture d’un texte introduit à l’écran, effectuée par une machine IA à synthétiseur vocal.
cf. sortie vocale
Fait, forme dont le contenu est identifié et admis pour la poursuite d’un raisonnement. En traitement de langages naturels, le lemme désigne aussi l’entrée de dictionnaire automatique.
NOTA L’expression "lemmatisation conceptuelle" est dérivée de la première acception du terme, tandis que "concordance lemmatisée" dérive de la seconde.
Se dit d’une recherche ou d’une stratégie de résolution définie uniquement en fonction d’un but à atteindre à partir d’un ensemble d’alternatives (noeuds) jugées capables de satisfaire aux conditions de terminaison.
p. ex. stratégie des plus prometteurs
Logiciel de compréhension de langage naturel.
NOTA Comme bien de ses confrères construits selon le modèle de "logiciel", ce néologisme suscite des réactions contradictoires. Pourtant, en 1986, G. Hottois employait déjà "linguisticisation".
cf. compréhension
linguistique mathématique
Application de l’informatique et plus récemment de l’IA à la collecte des données linguistiques et à leur traitement. Les banques de données terminologiques et la traduction assistée par ordinateur IA en sont des exemples.
NOTA L’adjectif "informatique" tend à remplacer "computationnel" dans des syntagmes tels "linguistique informatique" et "intelligence informatique".
Voir inférences logiques par seconde
Qui est basé sur le langage Lisp.
Rédacteur de programmes en Lisp.
En reconnaissance et compréhension d’images, opération d’élimination des informations parasites par rajustements des pixels selon des formules préétablies.
p. ex. règle de lissage
NOTA En construction de systèmes multi-experts, désigne par analogie la conciliation des différentes expertises.
Séquence ordonnée et parenthésée d’atomes.
p. ex. corps de liste, liste conditionnelle, l. de listes, l. séquentielle, queue de liste, sous-liste, tête de liste
cf. alphabet de symboles
liste plate
Séquence non structurée d’éléments dans un ensemble.
cf. structure à plat
Formule bien formée qui est un atome.
p. ex. littéral abstrait, l. concret, l. négatif, l. positif
cf. alphabet de symboles
Voir langage naturel
Logiciel qui n’a pas besoin d’être rédigé en détail pour s’appliquer exactement à une situation, mais peut s’adapter à une variété d’événements imprévus.
logiciel cannibale
Voir antiprogramme
Logiciel réutilisable sur des machines IA construites pour des langages différents, des langages hybrides ou des dialectes d’un même langage.
cf. langage hybride
Voir outil de développement
Voir spécifique de développement
logiciel sonore
logiciel vocal
Logiciel de synthèse de la parole.
solft program
Logiciel intelligent capable de changer son comportement à partir de commandes spécifiques à un certain type d’application.
logiciel vocal
Voir logiciel parlant
logique standard
conventional logic
standard logic
Système de règles pour la manipulation de symboles en vue de la formulation d’énoncés qui fournissent la description exacte d’un modèle. La valeur de vérité de ces énoncés ne peut être que "vrai" ou "faux".
NOTA Logique basée sur le principe de monotonie selon lequel si un ensemble de formules est inclus dans un autre, tout théorème déductible du premier, le sera aussi du second. La logique prédicative et la logique propositionnelle en sont des exemples.
Cf. alphabet de symboles, logique multivaluée, logique non classique
Voir logique floue
Logique des croyances et des incroyances. Partie de la logique épistémique qui inclut les modes de "connaissance" et de "croyance".
cf. état subdoxique, non-croyance, espace de croyance
logique des ensembles flous
Logique multivaluée, où les valeurs de vérité binaires "vrai" et "faux" sont remplacées par un degré d’appartenance (nombre réel entre zéro et un). Employée dans la formalisation du raisonnement analogique.
NOTA Petit, jeune, nouveau, sont des exemples de concepts flous. A. Bonnet les définit comme des concepts pour lesquels le passage du VRAI ou FAUX est continu.
cf. ensemble flou, flou
Logique des systèmes de croyances, de connaissances, de possibilités où la substitution coréférentielle n’est pas permise. Basée sur la distinction entre le caractère contingent de l’extension et le caractère permanent de l’intension. La logique de Montague en est un exemple.
cf. compréhension, extension, intensionnel
Logique dont les propositions expriment des raisonnements soumis aux modes de possibilité, d’impossibilité, de nécessité et de contingence.
p. ex. logique modale orientée objets
cf. logique non classique, mode, opérateur logique
Logique à plus de deux valeurs qui permet l’expression des raisonnements sur des ensembles de valeurs de vérités multiples, non binaires. La logique floue, la logique probabiliste, la logique ternaire de Lukasiewicz et la logique quaternaire de Rescher en sont des exemples.
cf. logique floue
logique non standard
nonstandard logic
Toute logique qui s’éloigne du raisonnement catégorique, à valeurs de vérité binaires. Les concepts étudiés sont la possibilité, la nécessité, l’obligation, le temps, le savoir, la croyance. Les formules de ces logiques sont transformées par des opérateurs non définis en logique classique, tels "il est possible", "il a été vrai", "sait que", "croit que".
cf. aléthique, déontique, épistémique, mode
Voir logique classique
Voir langage objets
fenêtre de déduction
En programmation Prolog, ensemble de tous les arbres possibles et imaginaires affectés aux variables d’un terme, à travers lequel on peut "voir" l’ensemble de faits spécifiés par les règles.
cf. affectation sylvestre
M
Modèle théorique, dispositif mathématique abstrait.
cf. machine de Turing
Machine de traitement de texte pilotée par un système de reconnaissance vocale monolocuteur ou multilocuteur.
spécialisée
Voir machine IA
Machine symbolique telle MaRS (Toulouse) basée sur la programmation fonctionnelle qui permet la résolution de problèmes par le calcul-lambda et la logique combinatoire. Elle utilise des langages fonctionnels tels Lisp, et la programmation par réduction c’est-à-dire par application de fonctions sur des arguments.
NOTA MaRS est fondée sur une architecture modulaire multiprocesseurs (parallélisme macroscopique) et une réduction parallèle de programmes traduits en graphes de combinateurs.
cf. programmation applicative
machine BC
KBM
Machine capable d’emmagasiner des descriptions de connaissances, de les actualiser et d’en réduire les redondances. Elle dispose d’une véritable expertise sur le fonctionnement des systèmes experts et sa base de connaissances est centrée sur la résolution de problèmes universels.
Ordinateur neuronal à réseau d’apprentissage conçu en 1984 par G. Hinton et T. Sejnowski. Chaque processeur calcule son état non sous forme déterministe mais probabiliste, ce qui permet d’introduire une part de hasard dans le processus. Le comportement du réseau est analogue à celui de l’évolution cinétique du gaz.
NOTA Le nom de la machine est celui de Ludwig Boltzmann, physicien autrichien du XIXème siècle qui a étudié la dynamique selon une approche statistique. John von Neumann avait d’ailleurs prédit que l’ordinateur évoluera dans la voie de la thermodynamique, sous la forme dont Boltzmann l’entendait.
Dispositif mathématique abstrait conçu en 1936 par le mathématicien britannique Alan Turing, pour exprimer la calculabilité symbolique de certaines classes de problèmes. Elle est capable de lire/écrire des informations unitaires au stade élémentaire de leur analyse logique, sur une bande idéale, en procédant case par case, et selon un ensemble fini de règles de transition.
NOTA La machine de Turing a inspiré la conception des ordinateurs numériques des années 1940. Les travaux de son inventeur ont posé les fondements de la recherche en intelligence artificielle.
cf. machine universelle
auto-explicative
Machine de Turing évolutive, non-programmable, ou tout au moins simulant des processus non programmables, que l’on espère possible de construire.
cf. autoréférence, non-programmabilité
network interpreter
Machine IA construite sur le modèle du perceptron et basée sur la représentation des connaissances en réseaux sémantiques.
cf. réseau sémantique
Machine IA du futur dont l’architecture non-programmable inclura du matériel dynamique, analogique et éventuellement chimique. Elle sera capable de traiter les caractéristiques ambigues de l’environnement et les processus adaptatifs simples.
cf. non-programmabilité
machine intelligente
machine à intelligence spécialisée
intelligent machine
Machine capable de percevoir son environnement et d’agir en conséquence, de raisonner, décider et résoudre les problèmes qui lui sont posés, et de communiquer en langage naturel avec ses interlocuteurs.
cf. ordinateur cognitif
Machine comportant, dans son matériel, un micro-interpréteur complet d’un certain langage de programmation. Du point de vue de l’utilisateur, le matériel exécute directement le langage évolué qu’il utilise. C’est ainsi qu’une machine-langage interprétant le langage Prolog est appelée machine-Prolog.
cf. machine Maia, machine Lisp, interpréteur microprogrammé
Machine-langage à architecture adaptée, spécifique du langage Lisp.
NOTA Les machines Texas Explorer, Symbolics, Xerox, sont toutes des machines-Lisp.
machine pour applications IA
Maia
machine for AI applications
Prototype hybride, combinant une machine Lisp et une machine Prolog, qui dispose d’un système multitâche pour applications en temps réel. Considéré récemment pour des applications militaires et robotiques.
NOTA Projet développé par le Centre national d’études des télécommunications (CNET) à Lannion et la Compagnie générale d’électricité (CGE) dans les laboratoires de Marcoussis.
machine parallèle
non-von machine
parallel machine
Machine qui effectue certaines étapes du traitement, et parfois toutes les étapes, en parallélisme explicite. Son fonctionnement se rapproche de celui du cerveau humain.
ant. machine séquentielle, machine Von Neumann
de marqueurs; MPPM
Ordinateur massivement parallèle pour des applications IA en traitement de phénomènes linguistiques tels la désambiguïsation, la compréhension des noms composés ou les classifications taxinomiques. Dans une MPPM, les noeuds et les relations d’héritage sont implantés dans le matériel et représentent des marqueurs et des connexions assurant leur propagation.
Voir machine Maia
Voir machine universelle
Machine multiprocesseur à configuration matricielle dans laquelle les donnés sont traitées par vagues successives, à la manière des systoles cardiaques.
NOTA Au lieu d’implanter un processus systolique spécifique sur une puce sous forme d’automate d’états finis, la machine systolique traite différents processus systoliques sur un réseau de processeurs universels. Elle peut aussi combiner des puces systoliques et des processeurs systoliques universels.
cf. puce systolique
machine programmable universelle
Machine abstraite inspirée des automates de Babbage, de Turing et de Church, dont la structure physique est fixe mais le comportement variable. Elle peut simuler le fonctionnement de n’importe quel mécanisme physique. Les programmes (suites de symboles physiques) stockés dans sa mémoire lui permettent de répondre à une stimulation externe en fonction de l’état dans lequel elle se trouve à un moment donné.
p. ex. machine de Turing universelle
cf. machine de Turing, ordinateur cognitif, système de symboles physiques
En EIAO, mécanisme d’ajustement d’un didacticiel aux caractéristiques individuelles de l’utilisateur relevées en cours d’apprentissage. Il porte sur le choix d’un générateur de situations particulier en fonction des réponses fournies à l’occasion des situations précédentes ainsi que sur la décision de proposer à l’utilisateur certaines aides spécifiques.
NOTA Mécanisme présent dans le didacticiel SAGESSE.
ant. micro-adaptation
Une des principales composantes d’un didacticiel intelligent que l’on peut subdiviser en micromodules ou composantes plus petites. Les macrocomposantes d’un tutoriel intelligent sont : le module expert, le module pédagogique, le modèle d’apprenant et le module d’interface.
cf. système d’EIAO, tuteur intelligent
En EIAO, langage exprimant les connaissances d’une macrocomposante constituée de plusieurs modules experts.
cf. macromachine, méta-expert
Dans un ordinateur microprogrammé, machine définie par le code instruction également appelé macrocode.
ant. micromachine
Voir machine Maia
tangled
Muni d’arcs hétérarchiques.
NOTA Un arbre ou un graphe est dit "complètement maillé" lorsque tous ses noeuds peuvent être ateints à partir de n’importe quel noeud.
cf. arbre toouffu, graphe touffu
maintien vérifonctionnel
Voir conservation de la cohérence
Interpréteur de programmes orientés tâches qui traduit des langages tels Ada en langages machine.
Conversion des éléments d’un système de représentation dans un autre sous forme d’algorithmes, d’heuristiques ou de tables. En traitement visuel, cette technique permet de "coller" une image sur un volume quelconque.
NOTA Désigne l’action et son résultat.
cf. application, remappage
Représentation carctéristique de la plupart des structures neuronales sensori-motrices, dont on commence à peine à étudier la calculabilité.
p. ex. mappage topologique adaptatif
cf. topologie
Voir application
Par analogie à la réalisation de la maquette d’un livre ou d’un journal, conception d’un schéma de système expert prototype.
Par analogie au modèle réduit d’un tableau ou sculpture, schéma de logiciel prototype, souvent d’origine universitaire, à partir duquel on construit des prototypes avancés et des versions opérationnelles.
cf. version exécutable, version prototype
En problèmes d’optimisation, signe qui oriente fortement le diagnostic vers une certaine "région".
cf. propagation de contraintes, propagation de marqueurs
En traitement du langage naturel, indication introduite après certains mots considérés pertinents syntaxiquement.
p. ex. marqueur d’arbre syntaxique, m. lexical
En reconnaissance de l’écriture, matrice de points représentant un motif qui peut se trouver dans une lettre. Le masque est déplacé sur toute la surface de la lettre à reconnaître afin d’y trouver le segment qui lui correspond.
Matériel dont on peut modifier la configuration à partir d’un terminal utilisateur, en isolant les éléments à réparer ou à modifier et en faisant fonctionner les autres éléments qui sont en état de marche.
cf. reconfiguration dynamique
En logique propositionnelle, formule ne comportant pas de quantification.
Relatif au calcul faisant intervenir les matrices (tableaux à deux dimensions).
p. ex. architecture matricielle, processeur matriciel
NOTA Parfois employé comme synonyme de cellulaire.
Couple formé par un ensemble fini et un ensemble non vide de parties de cet ensemble vérifiant certains axiomes.
p. ex. matroïde orienté
NOTA Notion mathématique introduite en 1935 par Whitney et appliquée à la mise en équation logicielle des connaissances.
cf. monoïde
Le niveau le plus profond (ou le niveau d’hauteur minimum) sélectionné par une recherche. Le but ne sera pas atteint s’il se trouve au niveau 9 et que le maximum local est au niveau 7. Exemple d’impasse particulièrement frustrante lorsque la solution est en vue.
ant. minimum local
cf. hauteur, plateau, profondeur
Intégration de l’intelligence logicielle aux automatismes mécaniques et électroniques (machines outils à commande numérique, robots industriels, équipements bureautiques, médicaux, etc.).
cf. intelligence productique, robotique intelligente
Puce capable d’enregistrer plus d’un million de caractères, c’est-à-dire d’une capacité variant entre un et dix mégabits. Construite pour mémoires de masse à haute densité.
cf. puce intelligente, schizopuce, puce systolique
meilleur en premier
Technique d’exploration d’un graphe qui permet de sélectionner un noeud en fonction d’une exigence d’optimalité qui n’implique pas nécessairement le moindre frais.
p. ex. recherche meilleur d’abord, stratégie meilleur premier, algorithme meilleur en premier
NOTA Calquée sur l’anglais, l’expression "recherche du meilleur d’abord" tend à être remplacée par de tournures plus françaises : recherche du meilleur noeud, ou du meilleur candidat.
cf. deuxième-meilleur
mémoire immédiate
Mémoire d’un moteur d’inférence incapable de travailler en continu : activé à un moment donné, il reçoit les données du problème à résoudre et, après avoir trouvé la solution, il oublie tout ce qui vient de se passer.
cf. non-interruptibilité
Mémoire d’un moteur d’inférence capable de gérer son temps, d’être interruptible sans oublier la trace des opérations effectuées, et d’annuler toutes les inférences faites à partir d’une hypothèse qui s’est révélée fausse.
cf. interruptibilité
Mémoire d’ordinateur neuronal qui associe à une forme apprise, une autre forme identique ou qui lui ressemble de près.
NOTA Ne pas confondre avec la mémoire associative de l’informatique classique.
cf. rédaction associative
DOM
reconstructive memory
En compréhension de langage naturel, mémoire de travail qui change en fonction des nouvelles connaissances assimilées.
Voir mémoire à court terme
Mémoire IA pour le stockage des caractéristiques de chaque mot défini durant la phase d’apprentissage.
NOTA Parfois appelée "mémoire épisodique".
cf. apprentissage, vocabulaire de concepts
Voir langage mental
Requête envoyée par une entité (acteur, démon, objet, etc.). En représentation acteur, concept formulé par C. Hewitt en 1973, dans le programme Smalltalk. Les objets du programme sont représentés par des acteurs qui communiquent pas messages. Le message spécifie une fonction considérée "naturelle" dans la langue des locuteurs, sans référence au déclencheur interne. Les paquets de procédures (méthodes) activés en réponse au message appartiennent à l’ensemble des opérations prédéfinies sur l’arbre du destinataire.
cf. acteur, démon, méthode, pandémonium
Connaissances portant sur l’utilisation d’autres connaissances et permettant à un système intelligent de découvrir des nouvelles connaissances.
métaconstruction
Objet de pensée portant sur d’autres objets de pensée.
cf. construit
Dialogue de la machine IA avec le systémicien, portant sur le dialogue avec l’utilisateur.
Évaluation d’un programme IA sur des données symboliques ou partiellement spécifiées. Utilisée dans les systèmes de vérification, compréhension et amélioration automatique, dans les démonstrateurs de théorèmes et les synthétiseurs de programmes, et aussi dans la définition automatique des compilateurs.
module multi-expert
multiple-expert module
cooperative expert module
Macrocomposante d’un logiciel intelligent à haute performance constituée de plusieurs modules experts parmi lesquels on peut choisir le mieux adapté aux besoins d’un utilisateur.
NOTA Le système WEST possède un tel module.
cf. micro-expertise, module expert
Grammaire de métalangage.
cf. métalangage
Raisonnement effectué à l’aide de métarègles, c’est-à-dire des règles portant sur l’utilisation judicieuse d’autres règles.
Langage servant à décrire d’autres langages (formels ou naturels).
Relatif aux principes communs aux différentes logiques.
NOTA En linguistique, J. Rey-Debove définit la métalogique (n.f.) comme métalangage des logiciens.
Nouvelle écrite par ordinateur.
Démonstration de la prouvabilité d’une conclusion. Preuve de l’existence d’une preuve formelle distincte de celle-ci.
NOTA La plupart des procédures de raisonnement automatique génèrent des preuves formelles non pas des métapreuves.
cf. prouvabilité
Primitive de métaconnaissances.
cf. primitive
Savoir faire-faire d’un système intelligent. Granule de connaissances opératoires invoquée par accès associatif et susceptible de préciser la manière d’utiliser d’autres règles.
NOTA Lorsque plusieurs règles sont satisfaites par la base de faits, les métarègles permettent de décider laquelle sera sélectionnée en premier.
cf. méta-inférence
Stratégie régissant le choix de stratégies.
Symbole propre au vocabulaire d’un métalangage, ou notation qui, sans appartenir à un langage, permet d’introduire les concepts et propriétés de ce langage.
cf. symbole, subsymbolique
program-valued attribute
En représentation par cadres, attribut qui prend pour valeur des programmes, ou la valeur de cet attribut elle-même.
NOTA Désigne, chez certains auteurs, un paquet de procédures activées, qui sont pointées ou décrites dans un cadre.
cf. facette, attribut
Voir moteur d’inférence
En EIAO, mécanisme d’ajustement aux caractéristiques de l’utilisateur qui transmet au générateur de situations un certain nombre d’informations sous forme de règles, de nature à infléchir dans une mesure limitée le fonctionnement du générateur.
ant. macro-adaptation
Voir micro-expertise
Petit dictionnaire automatique intégré à un didacticiel intelligent pour l’enseignement primaire et comportant des informations relatives à l’orthographe, à la phonétique et à la syntaxe de chaque entrée lexicale.
connaissance parcellaire
microconnaissance
En EIAO, unité d’apprentissage du module expert ou du module pédagogique qui contrôle soit la découverte de nouvelles connaissances par l’élève, soit ses aptitudes à la découverte scientifique.
NOTA Les microconnaissances du module pédagogique peuvent constituer une sorte de méta-expertise.
cf. méta-expert, module pédagogique
micro-interpréteur
Voir interpréteur microprogrammé
En EIAO, langage exprimant les connaissances d’un microexpert.
NOTA En informatique classique, langage de microprogrammation.
microprocesseur
Dans un ordinateur microprogrammé, machine définie par le microcode (code de micro-instructions). Dans une architecture cellulaire, processeur petit et simple.
cf. macromachine
Modèle réduit d’un monde réel ou abstrait utilisé comme environnement d’apprentissage. La géométrie de la tortue (langage LOGO) en fournit un exemple.
Mimi
Moteur d’inférence d’un microsystème intelligent.
Voir micromachine
Voir micromoteur d’inférence
minmax
Procédure de recherche par l’examen des pires conséquences d’une action (maximalisation) et le choix de l’action ayant les conséquences les moins préjudiciables (minimalisation).
p. ex. recherche minimax, procédure minimax
NOTA En théorie des jeux, cette notion est parfois expliquée par les stratégies de deux joueurs appelés Min et Max. Elle a été proposée en 1945 par John von Newmann et Oskar Morgenstern comme solution théorique aux jeux de stratégie et à la démonstration automatique de théorèmes.
cf. alpha-bêta, négamax, delta-min
Le niveau le plus superficiel sélectionné pour une recherche (hauteur maximum).
ant. maximum local
cf. hauteur, piégeage, vallée
Voir minimax
Voir actualisation
mise en équation logicielle
formalisation des connaissances
knowledge crafting
Formulation logicielle des connaissances de l’expert par le cogniticien. Deuxième étape du transfert des connaissances.
cf. duplication d’expertise, prise d’expertise
report de contraintes
Variante de la stratégie d’implication minimale qui permet de différer aussi longtemps que possible des décisions concernant des objets, même lorsque certaines de ces décisions sont interreliées.
Restitution d’objets par synchronisation multimédia.
cf. restituteur
Relatif à la mémorisation.
p. ex. représentation mnésique, trace mnésique
Propriété des logiques modales d’exprimer un mode.
NOTA La modalité introduit la notion de point de vue, d’état relatif à la connaissance et à l’intention. Elle est exprimée par des verbes comme croire, connaître, se souvenir et vouloir, pouvoir, devoir. Sens différent de la modalité statistique.
Variation quantitative ou qualitative qui peut modifier un raisonnement. Les langues naturelles expriment les modes "possible", "nécessaire", "permis". La possibilité et la nécessité sont des modes aléthiques. La permission et l’obligation sont des modes déontiques. La connaissance et la croyance sont des modes épistémiques. Les modes temporels sont "parfois", "jamais", "souvent", "toujours".
NOTA La logique modale étudie l’ensemble de ces modes. Dans un sens restreint elle se limite à la logique du possible ou aléthique. En informatique, ce terme a le sens "régime de fonctionnement".
cf. logique modale
Mode opératoire d’un logiciel capable d’inférer des usages possibles de certains objets ou des buts et des motivations possibles de certains acteurs.
NOTA Ici "mode" a le sens informatique de "régime de fonctionnement" d’un ordinateur ou d’un logiciel.
cf. mode paraphrase
Représentation approchée d’un processus, d’un concept ou d’un objet réel afin d’en étudier le comportement.
p. ex. modèle canonique, m. minimal, théorie des modèles
cf. formule bien formée
Voir image cognitive partielle
behavior model
En EIAO, représentation des comportements typiques de l’apprenant qui permet d’inférer les intentions de celui-ci à partir de la séquence de ses commandes.
p. ex. théorie des modèles comportementaux
modèle de l’élève
profil de l’étudiant
synthetic student
Composante d’un tuteur intelligent réunissant l’ensemble des informations sur l’élève.
cf. apprenant
Voir module expert
En synthèse d’image, logiciel de modélisation tridimensionnelle.
Établissement du modèle informatique d’un objet d’étude.
p. ex. modélisation de l’élève, m. d’ensembles flous, m. du raisonnement, m. formelle
Représentation des processus cognitifs chez l’homme (perception, action, mémoire, raisonnement) en termes propres au traitement symbolique de l’information. Inclut la formalisation de la connaissance.
cf. mise en boîte de l’expertise
Mode opératoire d’un linguisticiel dont l’analyseur décompose les phrases en représentations conceptuelles, que le générateur exprime ensuite de diverses manières.
cf. mode inférence
Mode de transmission d’images basé sur la compression de l’information visuelle. L’écran est divisé en quatre fenêtres dont trois sont réservées à l’envoi de textes, graphiques et documents, tandis que la quatrième sert aux vidéoconférences.
Propriété d’un système intelligent évolutif de s’adapter aux changements de l’environnement sans être programmé pour le faire.
cf. non-programmabilité
Voir gradualisme
Qui est agencé en modules, qui utilise des modules.
p. ex. architecture de système modulaire, a. macromodulaire, a. micromodulaire
Caractère discret, relativement autonome et dynamique des composantes d’une base de connaissances (faits, règles) d’une architecture, d’un système de production ou d’un didacticiel intelligent.
p. ex. macromodularité, micromodularité
NOTA Parfois employé en traitement du langage naturel comme synonyme de "granularité textuelle". La modularité de certains systèmes Prolog, c’est le droit de déclarer des micromondes indépendants.
Composante identifiable d’un système informatique, traitée comme un tout.
p. ex. micromodule pédagogique, module d’acquisition des connaissances, module multi-expert
cf. macrocomposante EIAO
Voir diagnosticien
module explicatif
Voir justificateur
Macrocomposante d’un didacticiel intelligent chargée des échanges avec l’apprenant et qui peut comporter un analyseur et un générateur en langage naturel.
modèle du domaine
Macrocomposante d’un didacticiel intelligent qui contient les connaissances du domaine et les mécanismes de résolution des problèmes proposés à l’apprenant.
Voir méta-expert
module tutoriel
pédagogue
tuteur
coaching module
turoring model
tutor
Macrocomposante d’un didacticiel intelligent qui contient et gère les informations nécessaires au choix des interventions pédagogiques en fonction des informations fournies par le modèle de l’apprenant.
NOTA Il serait préférable de réserver "tuteur" pour désigner le système complet.
Voir superviseur
Voir module pédagogique
Règle d’inférence de la forme : si A alors B; or A est vrai; donc B l’est aussi. Elle conclut toujours du vrai au vrai.
NOTA En logique, appelée "règle de détachement". Signifie en latin "mode qui pose". Il existe aussi un "mode qui pose en supprimant" (modus tollendo-ponens) du type : ou A est vrai, ou B est vrai; or A n’est pas vrai; donc B est vrai.
Règle d’inférence de la forme : si A alors B; or B n’est pas vrai; donc A ne l’est pas non plus.
NOTA Signifie en latin "mode qui supprime". Il existe aussi un "mode qui supprime en posant" (modus ponendo-tollens) du type : ou A est vrai, ou B est vrai mais pas les deux; or A est vrai; donc B n’est pas vrai.
univers
Collection finie ou infinie d’objets individuels d’un même ordre dont on peut décrire les caractéristiques et les relations.
p. ex. monde aléatoire, m. conventionnel, m. fermé ou clos, m. meilleur, m. ouvert
cf. univers non structuré
En simulation du raisonnement, ensemble de cubes, de parallélépipèdes et de pyramides qui permet de modéliser les relations entre perception, pensée et action dans un cadre fortement simplifié.
Ensemble d’événements "éventuellement vrais" (ceux qui auraient pu être faux si le monde avait évolué différemment); d’événements "nécessairement vrais" (ceux que l’on ne peut nier sans remettre en question la signification); d’événements "éventuellement faux" et d’événements "nécessairement faux". Ces quatre valeurs sont à la base de la logique quaternaire de Rescher.
p. ex. sémantique des mondes possibles
NOTA Notion propre à la logique modale employée couramment en traitement sémantique de l’information où elle décrit un certain état du savoir à un moment donné. Une vérité nécessaire reste vraie dans tous les mondes possibles tandis qu’une vérité contingente peut s’appliquer à un des mondes possibles mais pas à tous.
Module superviseur dans un générateur de plans.
Triplet formé par un ensemble partiellement ordonné M, une loi de composition interne associative définie sur M et un élément distinct de M.
p. ex. monoïde fini, m. libre, m. syntaxique
NOTA Notion mathématique utilisée par H. Hastings pour expliquer les notions d’intelligence naturelle, d’autoréférence et d’apprentissage évolutif.
cf. matroïde
speaker-dependent
Qui reconnaît et comprend les commandes vocales d’une seule personne.
ant. multilocuteur
cf. système monolocuteur, système multilocuteur, système omnilocuteur
monotonique
Qui varie dans le même sens.
Qui assure que toute conclusion déduite de certaines hypothèses reste valide après tout ajout de nouvelles hypothèses.
p. ex. raisonnement monotone, règle d’inférence monotone
NOTA "Monotonique" est à éviter. Il signifie, en linguistique, "qui n’a qu’un seul ton". L’adverbe correspondant à monotone est "monotonement".
ant. non monotone
En mathématique, propriété d’une fonction qui varie dans le même sens. En logique, propriété du raisonnement logique ordinaire qui admet l’ajout de nouvelles connaissances mais ne tolère pas la remise en cause des connaissances déjà acquises.
p. ex. monotonie restreinte, condition de monotonie, principe de monotonie
ant. non-monotonie
Qui correspond à une valeur unique ou simple.
p. ex. attribut monovalué, fonction monovaluée
ant. multivalué
Théorie mise au point pas J. Serra et G. Martheron qui permet de caractériser une forme par sa décomposition en formes géométriques simples (éléments structurants). Appliquée principalement en détection des contours et en squelettisation.
cf. détection de contours, squelette
mot enchaîné
word-in-sequence
À la différence de la parole continue, l’émission de mots connectés se distingue par l’articulation claire et lente des mots et la présence de pauses entre les propositions.
p. ex. reconnaissance de mots enchaînés
NOTA Certains auteurs préfèrent "mots suivis" ou "mots en séquence".
cf. parole continue
MI
Composante d’un système IA, qui puise dans les unités de savoir-faire (règles) d’une base de connaissances, les interprète et les enchaîne selon des stratégies de contrôle variées jusqu’à satisfaire des conditions d’arrêt significatives (réussite ou échec).
NOTA L’exécution du programme engendre des nouveaux faits qui s’ajoutent à la base de faits. Chaque cycle du moteur comprend les volets sélection et exécution des règles. Le cycle est répété jusqu’à l’atteinte du but ou l’épuisement des règles. Le moteur d’inférence peut avoir trois modes de fonctionnement : le chaînage avant et le chaînage arrière, ou un mélange des deux.
cf. chaînage arrière, chaînage avant, chaînage mixte, interprète, interpréteur, raisonneur, système expert
moteur d’ordre zéro
Schéma de moteur d’inférence exprimé dans un langage sans variables locales. Il ne sait appliquer que des règles établies une fois pour toutes, ce qui exclut, par exemple, le travail sur des ensembles flous.
NOTA Le terme "moteur nu" a été créé en 1983 par Alain Bonnet. L’expression "moteur d’ordre 0+" désigne tous les moteurs qui autorisent la déclaration de variables (c’est-à-dire les moteurs d’ordre 1 ou 2). On dit aussi "moteur 0" et "moteur 1".
ant. moteur d’ordre zéro plus
cf. logique floue, monotone, ordre
Mot prononcé entre deux pauses d’au moins 200 millisecondes. Objet de la reconnaissance vocale dans la plupart des systèmes de reconnaissance actuellement sur le marché.
cf. mot enchaîné, parole continue
capteur tactile
finger-touch sensor
Capteur qui mesure la pression du contact entre la main du robot et l’objet qu’elle tient.
NOTA Parfois appelé "palpeur".
Calcul des valeurs moyennes des attributs ou paramètres.
NOTA Le verbe correspondant est "moyenner sur". On rencontre aussi l’expression "mise en moyenne".
Voir mahcine parallèle de propagation de marqueurs
Qui considère plusieurs critères simultanément.
p. ex. décision multicritère, évaluation multicritère
Tridimensionnel et plus.
p. ex. graphe multidimensionnel, matrice multidimensionnelle
cf. donnée multidimensionnelle
Relatif à l’affichage sur écran divisé en plusieurs zones.
p. ex. écran multifenêtrable
cf. mode quadrant
Voir graphe non orienté
héritage multiple
Transmission de propriétés par groupes multiples dont certains peuvent être imbriqués dans d’autres ou partagés par d’autres. Par exemple "éléphant albinos" hérite à la fois les propriétés de la classe "albinos" et celles de la classe "éléphants".
NOTA Le terme "multihéritage" date de 1988.
cf. héritage
Affectation, par un moteur d’inférence, de paramètres multivalués à un schéma avant son instanciation. Résultat de cette action.
cf. instance, instanciation
Qui reconnaît et comprend les commandes vocales de plusieurs personnes dans une langue donnée.
ant. monolocuteur
cf. système monolocuteur, système multilocuteur, système omnilocuteur
Qui fait appel à plusieurs supports de diffusion massive de l’information (bandes magnétiquers, films, enregistrements de la voix, de la musique, d’images graphiques, etc.).
p. ex. banque de connaissances multimédia, formation multimédia à la carte, outil logiciel multimédia
Qui combine plusieurs modes de représentation et de manipulation des connaissances.
cf. environnement multiparadigme
À plusieurs référents.
ant. monoréférentiel
À plusieurs résolutions possibles.
p. ex. algorithme multirésolution, image multirésolution, traitement multirésolution
Qui enregistre simultanément l’image d’une scène dans différentes bandes spectrales.
p. ex. analyse multispectrale, balayage multispectral
Qui permet l’accomplissement concurrent ou l’exécution imbriquée de plusieurs tâches.
p. ex. moniteur multitâche-multiposte, robot multitâche, traitement multitâche
cf. tâche
Propriété d’une entité multivaluée.
cf. valuation
many-valued
Qui correspond à, ou est déterminé par, plusieurs valeurs.
p. ex. paramètre multivalué
ant. monovalué
cf. logique multivaluée
N
Qualifie soit un objet ou une action composé d’un nombre quelconque de valeurs ou d’états distincts, soit une fonction ayant n paramètres.
cf. arbre, arité
Choix d’itinéraire de raisonnement, de résolution ou de déplacement en fonction des informations reçues à chaque état courant.
Cube à nombre quelconque de dimensions.
cf. architecture à hypercube, cube, hypercube
negmax
Variante de la procédure minimax appliquée aux jeux à somme nulle où un joueur gagne exactement ce que l’autre perd.
NOTA L’expression "négamax" a été relevée dans Farreny (1987) et "negmax" dans Dominé (1988).
cf. alpha-bêta, delta-min, minimax
Courant de pensée dérivé du connexionnisme cybernétique, défini par D. Dennett comme la synthèse du parallélisme asynchrone, du hasard contrôlé par la température et de l’émergence statistique de symboles actifs.
NOTA Parfois appelé "deuxième cybernétique" ou "néo-cybernétique".
cf. autopoièse, cognitivisme, connexionnisme, paléo-connexionnisme, traitement parallèle réparti
ramasse-miettes
garbage collector
Programme qui récupère les cellules devenues inutiles d’une mémoire en vue d’une réutilisation ultérieure.
NOTA "Nettoyeur" a pratiquement disparu de l’usage.
Voir neuronal
Ancêtre du neurone formel ou neuromime. Circuit électronique du perceptron de F. Rosenblatt, censé modéliser le neurone, apprendre et reconnaître des objets présentés devant un "oeil".
cf. cerveau
Intégration des neurosciences et de l’informatique aux recherches en intelligence artificielle.
Étude des structures neuronales mises en jeu lors de la production de phrases.
neurone formel
Processeur binaire très simple, qui peut prendre la valeur "1" ou "0" selon les signaux qu’il reçoit de ses homologues. Le lien d’un neuromime avec un autre est décrit par un coefficient numérique (poids synaptique). Si la connexion est excitatrice, sa valeur est positive. Une connexion inhibitrice reçoit une valeur négative.
NOTA Neuromime (1987) est construit selon le modèle de "biomime". Le terme "neuronoïde" est aussi employé comme synonyme.
cf. cerveau, synapse formelle
neuronique
neuronoïde
neuronoid
Relatif au neuromime, au neurone formel.
NOTA Le premier est construit selon le modèle de "biomimétique"; "neuronique" nous a été signalé par M. Sintzoff, et "neuronoïde" est employé par D. Andler.
cf. connexionniste, réseau neuromimétique, neuronal
neural
neural
Qui se rapporte aux neurones biologiques ou formels.
NOTA En réalité, le terme "neuronal" tend à remplacer "neuromimétique".
Voir neuromime
neuronoïde
Voir neuromimétique
Voir ordinateur neuromimétique
Perspective philosophique de l’IA en tant que science cognitive reliée à la philosophie de l’esprit et enracinée dans la neurophysiologie.
Étude des rapports entre des activités mentales et des structures cérébrales.
Science du cerveau, de la structure et du fonctionnement du système nerveux.
cf. cerveau
Phase de formalisation des connaissances expertes lors de la conception d’un système expert. Le cogniticien distingue le niveau structurant qui définit le mécanisme générant la certitude, le niveau conceptuel qui détermine l’ensemble des concepts opératoires utilisés par l’expert, et le niveau cognitif qui correspond à l’ensemble des connaissances mises en oeuvre par l’expert.
cf. système de symboles physiques, système expert
sommet
Dans un graphe, extrémité d’un arc, point d’intersection de plusieurs arcs, ou point isolé.
p. ex. noeud d’inférence, noeud ET, noeud générique, noeud OU, n. ouvert, n. relationnel, n. référent, n. spécifique, n. terminal, n. virtuel
NOTA On peut "flécher" les noeuds vers le haut ou vers le bas. Il y a des noeuds à "fléchage" double, à la fois vers le haut et vers le bas.
cf. arbre, arc, graphe, feuille, fils, racine, réseau sémantique
Qui ne suit pas une procédure de résolution pas-à-pas.
NOTA La programmation classique est essentiellement algorithmique tandis que la programmation IA est surtout heuristique et symbolique.
ant. algorithmique
Voir acontextuel
Absence de confiance dans une proposition, ou situation incertaine.
ant. croyance
cf. état subdoxique, logique doxique
Propriété d’une combinaison de coefficients de vraisemblance de préserver leur cohérence, même lorsqu’ils proviennent de plusieurs experts collaborant à la constitution d’une base de connaissances.
Propriété d’une recherche d’opérer des choix en parallèle ou en séquence et de gérer des retours sur ces choix.
p. ex. machine non déterministe
cf. déterministe, non-monotonie, retour-arrière
Absenceou insuffisance de focalisation.
ant. focalisation
Caractéristique d’un moteur d’inférence ou d’un système intelligent qui ne dispose que d’une mémoire immédiate.
ant. interruptibilité
cf. mémoire à court terme, mémoire à long terme
Absence ou insuffisance de modularité.
NOTA Renvoyer une ambiguïté d’un sous-problème vers un sous-problème subalterne est un exemple de non-modularité.
cf. granularité textuelle, indécomposabilité, modularité
non monotonique
Qui permet de raisonner en présence de connaissances évolutives : des déductions peuvent être invalidées par l’ajout de nouveaux faits ou hypothèses.
NOTA L’emploi de "non-monotonique" est déconseillé.
Propriété des raisonnements évolutifs à partir d’informations incomplètes dont les valeurs sont attribuées par défaut. Celles-ci peuvent être remplacées lorsque des valeurs réelles apparaissent.
ant. monotonie
Qui ne s’inscrit pas dans un plan à deux dimensions (longueur et largeur).
ant. planaire
cf. graphe planaire
Caractéristique des organismes biologiques composés de cellules, de réactions biochimiques contrôlant les cellules et d’enzymes contrôlant les réactions chimiques. Ces composants combinent des aspects tels la continuité, la bifurcation et la dépendance du milieu de manières qui rendent impossible la description algorithmique (programme) de leurs interactions potentielles.
NOTA L’ordinateur intelligent, à structure programmable, n’atteindra l’adaptativité évolutive que dans la mesure où ses ressources de calcul serviront à simuler la non-programmabilité de la structure du cerveau humain.
ant. programmabilité
Voir indépendant du domaine
Ensemble de symboles d’un langage formalisé, et structure de ces symboles.
NOTA Plus particulièrement, symbolisme approprié à l’expression logique des énoncés et des opérations du calcul au moyen de préfixes comme le négateur, d’infixes comme les connecteurs binaires et de suffixes comme le symbole "prime".
p. ex. notation infixe, n. pointée, n. polonaise, n. préfixe, n. suffixe
cf. alphabet de symboles, connecteur, opérateur logique, système de symboles physiques
Voir experts/novices
plage
clustering
region
En perception visuelle, neurones traitant le même attribut d’un stimulus, groupés dans des petits modules (colonnes, bandes, taches) du cortex visuel. L’information traitée dans ces modules est acheminée vers des aires associatives voisines selon un ordre de connexion précis. En traitement informatique d’images, région dont les pixels ont le même niveau de gris, ou des niveaux de gris similaires.
Voir agrégation conceptuelle
Qualifie un opérateur à zero paramètre.
NOTA Terme construit par analogie à unaire, binaire, ternaire, etc.
En traitement visuel, module de conversion analogique-numérique de l’image en un certain nombre de points ou pixels et de degrés d’éclairement.
Voir spline Nurbs
O
Entité physique ou conceptuelle décrite au moyen d’une collection de paramètres (attributs) et de règles ou procédures, qui lui est propre. Habituellement associé à d’autres objets en mémoire par des inférences symboliques ou relations.
p. ex. objet hiérarchique, o. instancié, o. primitif, o. structuré, représentation orientée objets
cf. acteur, cadre, classe d’objets, plan, schéma, tâche
En traitement tridimensionnel de l’image, technqiue de calcul qui permet d’appliquer une ou plusieurs sources de lumière sur une scène.
En logique propositionnelle, propriété d’un agent qui connaît toutes les conséquences implicites de ses propres croyances.
aspiration operator
Opérateur de filtrage (symbole*) qui peut apparaître à n’importe quel endroit d’un filtre et qui est compatible avec n’importe quelle suite de listes ou d’atomes.
cf. A*
Connecteur tel OU, ET, OU-ALORS, SI-ALORS servant à construire des énoncés à partir d’autres énoncés. La valeur de vérité des nouveaux énoncés peut être calculée à partir de celle des énoncés de départ et du sens logique de l’opérateur.
p. ex. opérateur aléthique, o. déontique, o. lambda, o. logique primaire, o. modal, o. temporel
NOTA Les opérateurs de la logique modale portent sur les formules logiques pour en modifier l’interprétation ou la programmation logique. Les opérateurs sont préfixés, postfixés ou infixés.
cf. alphabet de symboles, connecteur, notation, programmation symbolique
Meilleur possible en termes de coût de résolution ou de performance. Qui satisfait à l’exigence d’optimalité.
p. ex. graphe de densité optimale, modèle optimal, solution optimale
cf. sous-optimal
Optimisation d’une recherche qui consiste à explorer partiellement l’ensemble de configurations possibles (circuits de graphe) en appliquant sur un circuit aléatoire une transformation génératrice d’un nouveau circuit, en comparant les longueurs des deux circuits afin de retenir le plus court et en répétant cette triple opération jusqu’à ce qu’aucune transformation ne produise de circuit plus court. En revanche, elle peut aboutir à des solutions de coût fort supérieur à celui de la solution exacte et être piégée dans un minimum local.
p. ex. optimisation itérative à grande échelle, o. itérative à temps fixe
cf. minimum local, piégeage
Mécanisme logiciel qui permet d’accroître les performances d’un système.
cf. programmation continue
Voir bio-ordinateur
meat machine
Le cerveau humain. Il contient environ 10 milliards de neurones et chaque neurone comporte en moyenne 10 000 points de connexion (synapses) avec d’autres neurones, soit au total environ un million de milliards de synapses.
NOTA Exemple de métaphore qui tend à rapprocher l’homme et la machine en "chosifiant" l’animé et en "personnifiant" l’inanimé.
cf. cerveau, ordinateur neuromimétique
Ordinateur massivement parallèle organisé en réseau, qui peut prendre des dimensions considérables par intégration de processeurs élémentaires et propagation plane de l’information.
p. ex. ordinateur cellulaire monopuce
NOTA Notion avancée en 1948 par John von Neumann qui visait le calcul de phénomènes biologiques tels l’auto-reproduction. Ses premières applications furent le "jeu de la vie", le "jardin d’Eden" et plus récemment, le "peloton d’exécution" autogéré. Un des plus récents ordinateurs cellulaires, GAPP a été commercialisé en 1985 aux États-Unis.
cf. architecture cellulaire, ordinateur massivement parallèle
Ordinateur qui raisonne plus qu’il ne calcule, et cela à une vitesse parfois supérieure à celle des plus puissants calculateurs numériques.
NOTA Désignation proposée par R. Schank en 1984 pour les machines IA évoluées.
Machine connexionniste de l’avenir dont le matériel et le logiciel intégreront les principes du chaos fractal, du recuit, de la holographie et du magnétisme, et les acquis les plus récents des sciences cognitives et des neurosciences : les notions d’auto-similarité, d’auto-organisation, d’autoréférence et d’auto-apprentissage. L’intelligence d’une telle machine surgira de l’interconnexion de milliers d’attracteurs structurés en réseaux parallèles répartis.
NOTA Terme proposé en 1988 par J.-Cl. Perez.
cf. autopoièse, fractal, ordinateur ondulatoire, ordinateur optique, réseau neuromimétique
hyperordinateur
MPPS
Ordinateur comportant de nombreux processeurs travaillant en parallèle de façon intensive.
NOTA Dans les revues de spécialité on trouve depuis 1984 l’expression "ordinateur ultraparallèle".
cf. parallélisme macroscopique, parallélisme microscopique
ordinateur neuronal
neuro-ordinateur
neurocomputer
Ordinateur IA dont l’organisation s’inspire de la structure du cerveau humain : des neurones formels (neuromimes) sont interconnectés par des synapses formelles.
NOTA La parenté avec les composants réels du cerveau humain est très lointaine. Les ordinateurs neuromimétiques les plus avancés contiennent des centaines de milliers de microprocesseurs et ne possèdent pas encore la faculté d’auto-organisation. M. Sintzoff a relevé le synonyme "ordinateur neuronique".
cf. autopoièse, ordinateur biologique, réseau neuromimétique, traitement parallèle réparti
Ordinateur neuronal dont la mémoire est douée d’auto-apprentissage et d’auto-organisation. L’information reçue par le système est structurelle (image), tandis que l’information perçue est une oscillation (mécanisme ondulatoire). Inspiré des travaux de Hinton sur les machines Boltzmann et de ceux de Conway sur les automates cellulaires.
NOTA Terme proposé en 1988 par J.-Cl. Perez.
cf. auto-apprentissage, auto-organisation
ordinateur optronique
Ordinateur où l’information est transmise par photons, plutôt que par électrons comme dans les ordinateurs classiques. Les propriétés de l’optique sont exploitées dans la réalisation des fonctions de base : communication, logique, mémoire, calcul.
p. ex. ordinateur optique neuronal
NOTA Les recherches menées à l’université de Strasbourg et à California Institute of Technology visent trois objectifs : l’ordinateur optique, les réseaux neuronaux et la résolution de problèmes non formalisables (aléatoires), tels la reconnaissance d’un arbre ou d’un visage à l’aide de composants optiques arrangés en réseaux neuromimétiques.
cf. calcul optique
Ordinateur IA équipé d’analyseurs et de synthétiseurs de parole.
Opération qui concerne les problèmes visant l’optimisation d’un classement ou d’une série de combinaisons, tel le problème du voyageur de commerce.
p. ex. problème d’ordonnancement
cf. sériation
task scheduling
Filiation hiérarchique des tâches par un logiciel planificateur.
cf. planificateur, tâche
Degré de complexité d’une formalisation logique selon qu’elle accepte ou non les variables de prédicat. Il existe une hiérarchie des ordres tout comme il existe une hiérarchie des types.
p. ex. logique d’ordre zéro, l. du deuxième ordre, l. du premier ordre
NOTA Les théories du premier ordre sont de loin les plus nombreuses parce qu’exprimées dans un langage formalisant la plupart des énoncés mathématiques.
cf. moteur nu, typage
ordre LEX
Ordonnancement décroissant d’un ensemble d’informations (faits, règles) selon l’ordre des éléments constitutifs de ces informations.
cf. stratégie LEX
Compilation des connaissances par décomposition en quanta élémentaires et par fusion, composition ou agrégation de ces quanta en conglomérats ou granules de dimensions et complexité variées constituant les composantes explicites d’un modèle donné.
cf. niveau des connaissances, structure des connaissances
constraint-driven
Qui ne contient que des conditions ou contraintes au lieu de spécifications directes ou attributs.
p. ex. base de connaissance orientée contraintes
cf. programmation orientée contraintes
Qualifie une technique de formalisation ascendante des connaissances qui remplace les concepts de "procédure" et "donnée" par ceux de "message" et "objet".
p. ex. programmation orientée objets, représentation orientée objets
NOTA On dit parfois "centré objets".
cf. langage objets
Qualifie une structure de représentation hiérarchisée des connaissances dans laquelle la communication repose sur l’accès à des données communes.
p. ex. programmation orientée tâches
cf. langage orienté tâches
outil logiciel
logiciel-outil
knowledge engineering tool
Programme, progiciel, ou système conçu spécifiquement pour simplifier et accélérer la construction de logiciels et de systèmes experts.
NOTA Ces outils comportent des stratégies de représentation des connaissances, d’inférence et de contrôle, ainsi que des structures de modélisation par classes de problèmes. Ils fournissent au développeur une quantité importante d’éléments préprogrammés qui seraient autrement écrits, vérifiés et corrigés pour chaque système expert. Notion générale qui inclut les environnements, les génériques et les spécifiques de développement, les générateurs de SE et les systèmes essentiels.
cf. boîte à outils, coordinateur
P
Voir programme d’apprentissage
En syntaxe Lisp, couple d’atomes réunis par pointeurs.
cf. atome
Connexionnisme des premières années de la cybernétique, inspiré des travaux de A. Turing, J. von Neumann et N. Wiener, qui tente d’exprimer les processus de pensée à l’aide de mécanismes explicites et de formalismes logico-mathématiques. Les modèles neuromimétiques de McCulloch-Pitts en sont des exemples.
NOTA Aussi appelé "première cybernétique" ou "paléo-cybernétique".
cf. cerveau, connexionnisme, néo-connexionnisme, science cognitive
Un des premiers modèles d’apprentissage-machine développé en 1959 par O.G. Selfridge. Un grand nombre de démons (processus de détection des traits significatifs d’une entrée en code Morse) accumulaient des informations sur chaque lettre et les "criaient" aux autres démons. Plus ils en apprenaient, plus fort ils criaient. Dans ce vacarme (pandémonium) certains démons étaient plus actifs que d’autres (appelés démons de donnée, démons de calcul et démons cognitifs). Le démon de décision le plus haut placé, les sélectionnait et désignait ainsi les lettres Morse qu’ils avaient reconnues.
NOTA L’idée générale du pandémonium – distribution d’une tâche de traitement de l’information à un grand nombre de processeurs parallèles – est reprise aujourd’hui dans plusieurs modèles, dont celui des acteurs de C. Hewitt.
cf. acteur, agent, démon, règle démon, tâche
Option de résolution de problèmes ordinaires qui exige que l’utilisateur identifie les symptômes ou les traits carctéristiques d’une situation ou problème donné afin d’en déterminer la meilleure solution parmi plusieurs. On la retrouve dans la plupart des systèmes experts et des outils logiciels.
Opérateur qui structure correctement les fonctions nommées en argument assurant ainsi une présentation claire du programme. Fréquent en Lisp.
Adaptation de langages ou de logiciels aux possibilités des architectures parallèles.
Approche du traitement de l’information fondée sur le découpage explicite du travail à effectuer en modules relativement indépendants appelés tâches. Les tâches sont exécutées en parallèle par des processeurs symboliques. Se prète mieux que le parallélisme microscopique aux applications de l’intelligence artificielle où la modularité des connaissances permet et parfois exige le traitement parallèle.
p. ex. parallélisme algorithmique, p. géométrique, p. réplicatif
Approche du traitement de l’information qui n’est pas fondée sur le découpage explicite du travail à effectuer en modules relativement autonomes. À l’intérieur d’un programme considéré comme un tout, des mécanismes complexes déterminent les relations de dépendance entre les actions élémentaires à effectuer et identifient les actions exécutables en même temps sur les processeurs disponibles.
paramétrisable
Que l’on peut décrire au moyen de paramètres.
p. ex. stratégie tutorielle paramétrisable
Description mathématique simplifiée d’une forme à partir de ses attributs focalisateurs.
p. ex. paramétrage des moteurs d’inférence
Variable à laquelle on assigne une valeur constante déterminée pour chaque cas particulier et qui, éventuellement identifie ce cas.
p. ex. paramètre pondéré
cf. attribut, focalisateur
Voir paramétrable
En calcul des prédicats, règle de production d’une formule nouvelle à partir de deux formules connues.
NOTA Les preuves par paramodulation sont excessivement longues sauf pour les cas artificiellement simples.
Développement explicatif d’une phrase par un programme d’interprétation textuelle.
cf. interprète textuel
Suite de stratégies de contrôle des connaissances telle que déterminée par les métaconnaissances.
Trace de l’enchaînement des connaissances permettant de conclure.
cf. chemin de graphe
implicite
Supposé vrai tant que le contraire n’a pas été spécifié.
p. ex. mode par défaut, raisonnement par défaut
NOTA En jargon juridique et en langue courante l’expression "par défaut" signifie "par contumace", "en l’absence de" (jugement par contumace). En informatique, cette expression subit une extension de sens plus qu’elle ne calque une forme étrangère. Le synonyme "implicite" est préféré à "par défaut" dans les syntagmes "option implicite" et "paramètre implicite".
cf. règle par défaut, valeur implicite
père
father
Le plus proche précurseur d’un noeud considéré.
cf. graphe
Mise entre parenthèses d’une expression logique.
cf. alphabet de symboles
Mis entre parenthèses.
p. ex. expression parenthésée
Suite de mots prononcés sans pause à l’intérieur d’unités discursives plus grandes.
Suite de mots connectés ou prononcés individuellement entre des pauses perceptibles de 100 millisecondes.
cf. mot connecté, mot isolé
parole synthétique
Aire de recherche en intelligence artificielle concernant la parole synthétisée par une machine IA spécialisée en acquisition et traitement numérique/analogique et symbolique du signal acoustique.
Analyse syntaxique d’une phrase selon les catégories de la grammaire qui les a générées et d’un vocabulaire afférent. La description structurale résultant de l’appariement entre composantes de la phrase et composantes de la grammaire est appelée "arbre de parsage".
p. ex. parsage conceptuel
NOTA Selon A. Bonnet, "parsage" est plus précis et plus riche que le syntagme "analyse syntaxique". Il n’exclut pas l’utilisation d’informations sémantiques indispensables dans certains cas pour obtenir la meilleure structure interne de la phrase analysée. D’ailleurs cette structure peut être plus complexe qu’un arbre. Le terme anglais "parsing" est dérivé du latin "pars orationis". Selon les auteurs, on emploie aussi "analyse syntaxique" ou simplement "analyse".
cf. analyse structurale, grammaire
En traitement du langage naturel, programme de parsage. Composante du linguisticiel.
p. ex. parseur acontextuel, p. ascendant, p. déterministe, p. de Marcus, p. transformationnel
NOTA Lorsque le parseur ne traite que les informations syntaxiques, c’est un analyseur syntaxique. L’emploi de "parseur" n’est toutefois pas généralisé.
cf. analyseur, grammaire, traitement des langues naturelles
En conception IA, démarche qui permet au concepteur de faire les choix de base et au système IA de les articuler en éléments de solution que le concepteur pourra évaluer ultérieurement.
Voir biais
Regroupement de nodes et d’arcs dans des espaces d’états spécifiant la portée des différentes relations. Notion introduite par Gang Hendrix pour raffiner et enrichir celle de réseaux sémantiques.
p. ex. algorithme de partitionnement, partitionnement sémantique, réseau sémantique partitionné
cf. hypergraphe, réseau sémantique
Voir module pédagogique
Mesure du degré de concentration d’une recherche vers l’atteinte d’un but, sans égarements coûteux. Elle permet de déterminer à quel point l’arbre de recherche est "allongé" plutôt que "maillé".
NOTA Néologisme proposé en 1988 dans la traduction française des Principes d’intelligence artificielle de N. Nilsson.
cf. descente de plus grande pente
Selon A. Newell, processus calculatoire à l’aide de symboles physiques qui contrôle l’attention aux noeuds de la structure de connaissances (construit mental) d’un système intelligent.
Selon F. Varela, processus coopératif de création de sens dans un réseau auto-organisateur de constituants non intelligents dont l’interconnexion aléatoire massive permet l’émergence de l’intelligence.
cf. attention, auto-organisation, autopoièse, structure dissipative, système de symboles physiques
perception-machine
Aire de recherches IA consacrées à la modélisation par ordinateur du système sensoriel humain (vue, ouïe, odorat, toucher, goût) et de ses fonctions cognitives. Les sous-domaines le mieux développés actuellement sont la reconnaissance et la synthèse des formes visuelles et d’expression.
Automate de Rosenblatt (1958) constitué d’unités de traitement très simples disposées en couches interconnectées : les données sont introduites par la couche d’entrée et se déplacent à travers les autres couches suivant un sens unique. Le résultat du calcul est affiché par la couche de sortie.
Voir parent
En EIAO, représentation des comportements erronés possibles dans le modèle d’apprenant en tant que déformation d’une connaissance ou d’une règle correcte, qui est normalement suivie d’une rectification.
NOTA Notion inspirée des travaux de Piaget, Papert et Winograd reprise par l’étude néo-connexionniste de la résolution de problèmes et de la créativité. Dans les systèmes autopoiétiques de Varela la perturbation fait sauter le système d’un état stable vers un autre état stable. En quelque sorte elle lui fait découvrir un nouvel état interne qu’il pouvait ignorer.
cf. apprentissage, auto-organisation, autopoièse, rectification, structure dissipative
Risque de l’optimisation itérative d’aboutir à un minimum local ou à un circuit dont tous les circuits voisins accessibles par la transformation utilisée sont de longueur supérieure. L’algorithme de Metropolis permet de sortir des minima locaux.
cf. impasse, maximum local, minimum local, optimisation itérative
Voir commande vocale
Voir commandé à la voix
Informaticien qui passe tout son temps à sonder les possibilités de l’ordinateur. Certains s’en servent à mauvais escient (sabotage, piratage informatique). Pour d’autres, dont une partie de l’intelligentsIA, le piochage est un mode de vie qui a développé sa propre culture et son propre langage.
Voir nuée
Liste de sous-problèmes primitifs résultant des décompositions successives d’un problème à résoudre.
p. ex. plan conditionnel, p. non linéaire, p. partiellement ordonnée, génération de plans, représentation de plans
Programme générateur d’énoncés d’action à partir d’une base de tels énoncés et d’un but déterminé. L’exécution du programme engendré conduit le système d’un état initial à l’état-objectif.
p. ex. planificateur de tâches, p. d’histoires, p. hiérarchique
cf. critique, génération
Suite ordonnée d’actions à entreprendre en vue d’atteindre un but déterminé à partir d’un ensemble d’énoncés appariés à des situations nouvelles.
NOTA Le terme "planification" n’est pas toujours préféré à l’emprunt "planning".
cf. anticipation
Région plane d’un espace de recherche que l’on peut rencontrer durant une escalade, dans laquelle tout un ensemble d’états connexes ont la même valeur. Aucune comparaison locale n’aidera à déterminer la meilleure direction à suivre. C’est une impasse de laquelle on peut sortir en sautant dans une autre région de l’espace de recherche.
cf. escalade, crête, impasse, circonscription
vraisemblance
Caractère d’un fait, d’une règle ou d’un événement que l’on peut admettre comme vrai sans grand risque d’erreur. Les formules de manipulation des plausibilités n’ont pas de justification mathématique. Les événements reçoivent des coefficients de vraisemblance dont la valeur varie entre -1 (certitude que l’événement est faux) et +1 (certitude qu’il est vrai). Le zéro traduit l’incertitude.
NOTA Concept très proche de celui de "certitude" mais distinct de "probabilité".
cf. certitude, croyance, incertitude, probabilité
PPV
Critère d’exploration d’un espace d’états par sélection du successeur le plus proche du noeud développé à chaque pas de raisonnement.
intraneural weight
Valeur des connexions neuromimétiques représentées par l’attracteur.
cf. efficacité synaptique
Type de donnée dont la seule fonction est de désigner une autre information reliée logiquement à une troisième. Par exemple, dans une cellule Lisp, second élément qui relie sa cellule à une autre cellule.
Élément d’un moteur d’inférence qui indique l’emplacement d’une donnée de la base de faits à l’extérieur d’une représentation formulée en règles.
stable-state point
Point le plus stable d’une ligne de plus grande pente.
cf. calcul collectif, fonction énergie, vallée
En progrmmation orientée-objets, capacité d’un opérateur d’envoyer le même message à plusieurs types d’objets et de recevoir leurs réponses appropriées.
En programmation fonctionnelle, capacité d’une fonction de recevoir des paramètres dont les types sont des instances d’un type paramétré.
cf. ensemble polymorphe
Valeur, degré, coefficient, poids, pourcentage ou taux qui mesure le bien fondé d’un fait, d’une relation ou d’une conclusion.
cf. coefficient d’incertitude, degré de confiance
Voir duplication d’expertise
Inférence dérivée d’une relation logique modale.
p. ex. règle de possibilisation
NOTA Notion avancée au début des années 1980 par McDermott et Davis.
Microordinateur spécialisé à l’acquisition des données terminologiques et à la gestion des fonds documentaires.
Poste de travail qui associe reconnaissance et synthèse de la parole.
Relatif à l’activité neuronale se déroulant à la sortie d’une synapse.
p. ex. activité postsynaptique, potentialisation postsynaptique
taux de confiance
Pondération de vraisemblance exprimée en pourcentage et variant entre 0 % (certitude de fausseté) et 100 % (certitude de vérité).
cf. coefficient d’incertitude, degré de confiance
Voir plus proche voisin
prescience
Faculté ou action de prévoir des événements à venir.
cf. prédictif
Voir idée préconçue
Assertion caractérisant l’état d’un programme avant l’exécution. La précondition est exprimée en termes de propriétés, de variables et de relations.
p. ex. précondition de règle, report de préconditions, valeur de précondition
prédécesseur
Dans un graphe orienté, extrémité initiale d’un noeud développé.
cf. graphe
Partie d’une expression qui affirme une relation ou un état à propos d’une autre partie (terme) de la même expression.
p. ex. prédicat d’entrée-sortie, p. prédéfini, p. récursif, règle d’abandon des prédicats
NOTA En logique classique l’affirmation est du type "il est vrai" ou "il est faux". En logique non-classique elle prend diverses formes telles "il est possible", "il a été vrai" ou "croit que", "sait que". Les systèmes experts contiennent des prédicats en mode vérification et des prédicats en mode action.
cf. alphabet de symboles, quantification
prédicat d’élagage
Prédicat qui permet d’ignorer des branches potentielles dans un graphe de résolvants.
NOTA "Prédicat d’élagage" est signalé par M. Sintzoff.
cf. alpha-bêta, élagage
Relatif au calcul ou à la logique des prédicats.
p. ex. constante prédicative, forme prédicative, langage prédicatif, syntaxe prédicative
En vision artificielle, opérateur qui attribue la valeur d’un pixel à partir de celle de ses voisins.
expectation-driven
Qui exploite les données disponibles pour formuler des hypothèses sur des événements prévisibles et pour déclencher des actions visant à les confirmer, infirmer ou contrôler.
p. ex. calcul prédictif, raisonnement prédictif, reconnaissance prédictive
cf. précognition
En reconnaissance de la parole, anticipation de la valeur du signal sonore à partir de la combinaison linéaire d’un certain nombre d’échantillons précédents.
p. ex. code de prédiction linéaire
En reconnaissance et synthèse de l’image, calcul approximatif des valeurs d’une image à numériser. Fait partie du prétraitement.
cf. filtrage, numériseur, restituteur
En logique propositionnelle, suite finie de quantifications qui précède la matrice d’une force prénexe.
cf. forme normale prénexe, quantification, matrice
Structure d’une règle de production du type "si A alors B" où A est la prémisse ou proposition placée au début du raisonnement et B est la conclusion qui en découle.
p. ex. prémisse majeure (tout homme est mortel), prémisse mineure (Socrate est un homme), conclusion (Socrate est mortel)
cf. action, antécédent, modus ponens, règle de production
Voir précognition
Voir quasi-instance
quasi-optimal
Qui est proche de l’optimum escompté mais reste en deçà.
p. ex. chemin presque optimal, solution quasi-optimale
NOTA L’adverbe "quasi" l’emporte de loin sur "presque" dans des constructions adjectivales comme celle-ci, tandis que "presque" l’emporte dans les constructions nominales telles "presque-instance".
cf. optimal, sous-optimal
Relatif à l’activité neuronale se déroulant à l’entrée d’une synapse.
p. ex. activité présynaptique, inhibition présynaptique
ant. postsynaptique
Contrôle des connaissances déclaratives et opératoires préalablement à l’interprétation automatique.
cf. préfiltrage
preuve formelle
démonstration de théorèmes
Suite d’applications de règles d’inférence conduisant depuis les axiomes à un théorème. Par extension, représentation graphique d’une telle suite.
p. ex. preuve automatique, p. par l’absurde, p. par réfutation, p. par résolution
cf. démonstrateur
Combinaison de la méthode de résolution "générer-et-tester" et de la méthode de planification par satisfaction de contraintes, pour produire des listes de sous-structures recommandées et contre-indiquées. Permet d’éviter les explosions combinatoires qui peuvent surgir lors de l’application du principe "générer-et-tester".
cf. critique, générer-et-tester, planificateur
quanta élémentaires (plur.)
Élément significatif insécable d’une unité de savoir (objets, faits, attributs, granules, messages, références, règles, etc.). La représentation par objets distingue les primitives de représentation (classe, objet, attribut, valeur) des primitives d’inférence et de contrôle des inférences (héritage, envoi de message).
p. ex. primitive canonique, p. d’image, p. d’objet, p. récursive, quanta élémentaires de savoir
cf. fragment de savoir
primitive de mise à feu
Primitive d’inhibition ou de validation d’une règle.
NOTA Le terme "primitive de mise à feu" est proposé par Ch. Pellegrini.
Principe dû au mathématicien français Jacques Herbrand, repris et programmé par Alan Robinson, qui systématise le raisonnement par l’absurde pour déterminer la vérité d’une assertion.
Première étape de la duplication d’expertise par systèmes experts. Elle consiste en une série d’entrevues avec des experts d’un domaine au cours desquelles le cogniticien circonscrit le domaine d’étude, établit le vocabulaire technique permettant de décrire les situations envisageables et pose les problèmes à résoudre. Il note les tâtonnements, les erreurs et les auto-corrections des experts et dégage les noeuds de leur raisonnement. Le savoir extrait à cette étape sera formalisé et modélisé à la suivante.
NOTA Le calque "élicitation" est superflu, puisqu’il y a "sollicitation". Parfois appelée "extraction". Tous les auteurs ne la distinguent pas de "l’acquisition des connaissances".
cf. duplication d’expertise, mise en boîte de l’expertise
Chance qu’un événement ait lieu, qu’un fait se produise.
p. ex. calcul de probabilités
cf. certitude, plausibilité
Problème de coût NP (non primitif) tel que s’il admet un algorithme déterministe polynomial, alors tout problème de coût NP en admettra un.
Problème difficile (non primitif) dont la résolution est possible par un algorithme non-déterministe de complexité polynomiale ou par un algorithme déterministe de complexité exponentielle.
cf. problème P, semi-décidabilité
Problème qui apparaît lorsqu’un système aboutit à certaines conclusions dans une situation particulière puis, lorsque la situation change, doit déterminer quelles conclusions restent valides et font ainsi partie du "décor".
NOTA Néologisme relevé par M. Manago. Charniak et McDermott reconnaissent l’ambiguïté du terme anglais. Dans ce cas, il n’a rien à voir avec les cadres de Minsky, mais renvoie par analogie aux films de dessins animés où les personnages évoluent dans un décor qui change peu d’une image(frame) à l’autre. Or une règle de format STRIPS, par exemple, traite la plupart des formules bien formées d’une description d’état comme un "décor fixe". Ne pas confondre avec le concept "décor" chez R. Schank.
Problème qui est au moins aussi difficile à résoudre qu’un problème NP-complet. Il peut être plus difficile à résoudre.
cf. indécidabilité, intractable
problème primitif
Membre d’une classe de problèmes résolvables par un algorithme déterministe polynomial (non exponentiel), tels certains problèmes sur les ensembles ou sur les graphes : tests de connexité, recherche de chemin, détermination des poids recouvrants.
cf. couplage de poids maximal, couplage de poids minimal, recouvrant
Forme de compilation des connaissances par conversion d’une information déclarative générale en règles de production spécifiques, applicables à une classe donnée d’objets.
Adepte de la représentation de connaissances sous forme procédurale où tout contrôle, raisonnement, ou connaissance factuelle est codé et figé dans un langage de programmation.
ant. déclarativiste
cf. procéduralisation
Connaissance opératoire désignée explicitement, par son nom et non par son contenu, pour indiquer l’ordre d’application des règles. En programmation applicative, synonyme de fonction.
p. ex. procédure d’affectation, p. de consultation, p. de généralisation, p. de preuve semi-décidable, p. de remplissage de rôle thématique, p. récursive
NOTA À la différence des algorithmes, les procédures fournissent toujours la réponse si celle-ci est positive, mais pas toujours si elle est négative.
cf. algorithme, démon, règle d’inférence
Stratégie de raisonnement associée à la reconnaissance de cas types, mieux maîtrisée par les experts que par les novices. Les novices font appel à un nombre très limité de procédures câblées. Lorsqu’un problème à résoudre ne peut être assimilé à un cas type, les novices utilisent des procédures locales, agissent au coup par coup, sans relation avec le but à atteindre qui n’est pas spécifié.
cf. câblage neural, experts/novices
Procédure d’énumération et de vérification des solutions possibles qui progresse en éliminant des alternatives implausibles et en réduisant l’ensemble de solutions probables.
Procédure dont certaines propriétés sont à priori vérifiées (conclusion, type de sortie, etc.).
Procédure qui ne contribue pas à la solution d’un problème mais est nécessaire à la bonne marche d’un système (nottoyage de la mémoire, insertion de constantes, ajustement de paramètres, assignation d’adresses).
cf. démon, règle d’inférence
En représentation orientée-objets ou schémas, information opératoire associée à une structure déclarative, décrivant ce qu’il faut faire lorsqu’une condition est remplie. Très proche de la notion de démon.
cf. cadre, démon
En représentation orientée-objets ou schémas, information opératoire associée à une structure déclarative, décrivant ce qu’il faut faire pour satisfaire à une condition si elle est exigée.
cf. cadre, démon
Voir modèle d’apprenant
Mesure des niveaux d’un graphe ou d’une hiérarchie, en comptant à partir de la racine. Le noeud racine est de profondeur zéro.
p. ex. profondeur limite, p. maximale, p. minimale
cf. hauteur, pénétrance
Qui favorise l’examen du successeur le plus récemment développé.
p. ex. exploration en profondeur d’abord
NOTA Remplacé de plus en plus par "en profondeur".
ant. largeur d’abord
cf. recherche en profondeur
En Lisp, rang maximum auquel se placent les éléments d’une liste.
Voir fils
speech-based package
Progiciel de micro-ordinateur à synthétiseur vocal.
Propriété de tout système conforme à la théorie des automates, dont le comportement est généré par un ensemble fini de règles bien formées.
ant. non-programmabilité
Logiciel de programmation automatique en langage naturel ou quasi-naturel.
cf. apprenti-programmeur, programmation automatique
programmation fonctionnelle
Programmation IA qui favorise la récursivité et les fonctions aux dépens des instructions d’affectation. Les programmes y sont définis par composition de fonctions mathématiques élémentaires.
cf. machine à réduction
Programmation où l’intervention humaine se limite à l’indication des objectifs à atteindre ou des actions à réaliser, laissant à la machine les détails de l’élaboration du programme et de son exécution.
NOTA Application de l’inférence inductive.
cf. programmateur, synthèse de programmes
Technique de programmation IA qui permet de sauvegarder les points de décision afin de pouvoir y revenir lorsque le choix initial se révèle être une impasse.
NOTA Variante signalée par M. Sintzoff : programmation par continuation.
cf. interruptibilité, mémoire à long terme, mémoire à moyen terme
En reconnaissance vocale, programmation algorithmique qui détermine l’appariement optimal des différentes prononciations d’un mot par le même locuteur et l’écart entre leurs images acoustiques. Utilisée par les chercheurs soviétiques (Vintsjuk, Slutsker) et japonais (Sakoe, Chiba).
Voir programmation applicative
Programmation basée sur la logique propositionnelle et la logique prédicative ou une extension de celles-ci.
p. ex. principe de progrmmation logique
NOTA Le langage Prolog a été spécialement conçu pour ce type de programmation. Notion développée par C. Cordell Green dans sa thèse de doctorat (1969).
Programmation basée sur un paradigme de représentation où les objets types ne sont pas spécifiés directement mais définis comme solution d’un ensemble de contraintes générales imposées à leur attributs. La base de connaissances ne contient que ces contraintes.
Principe structurant des réseaux neuromimétiques stochastiques dont l’évolution est indirectement contrôlée par l’environnement.
cf. logiciel programmable, programmabilité, système d’apprentissage évolutif
Écriture de programmes à l’aide de langages qui désignent les objets et les concepts traités par des opérateurs symboliques plutôt que numériques.
cf. algorithmique, opérateur logique, programmation logique
PA
Programme IA tel Perceptron et Percy, qui modélise les processus cognitifs de l’apprentissage chez l’homme, ou le modèle bispatial de Simon et Lea qui comprend un espace d’exemples et un espace de règles.
cf. apprentissage, système d’apprentissage évolutif
Programme axé sur les notions ensemblistes de relation et de fonction, qui manipule des symboles désignant des objets au lieu des nombres.
NOTA Le programme peut faire partie d’un système, mais pour certains auteurs ces termes sont synonymes.
Basé sur Prolog.
Programmeur en Prolog.
Phase de la partie résolution d’un programme qui consiste à porter dans les expressions restantes les valeurs choisies pour certaines variables. Elle permet de limiter la recherche.
p. ex. propagation de voisinage, p. hétérarchique
En traitement du langage naturel, transfert des marqueurs syntaxiques aux individus de certaines classes, au moyen d’algorithmes de propagation régressive, relationnelle, ascendante ou descendante.
Voir attribut
Construction de la version expérimentale d’un système expert. Suit le maquettage et précède la production de la version exécutable.
cf. maquettage, version prototype
En représentation objet, instance typique ou constante mythique d’une classe d’objets.
cf. type
Voir version prototype
Relatif aux représentants typiques d’une classe de cas, d’objets ou de situations.
p. ex. problème prototypique, représentation prototypique
Propriété d’un énoncé pour lequel il existe une preuve formelle.
NOTA Certains théorèmes montrent comment la prouvabilité d’un énoncé peut se limiter à celle d’un autre.
cf. métapreuve
En compréhension automatique d’environnement spatial, détecteur de proximité permettant à un robot intelligent de contourner des obstacles imprévus.
cf. moustaches de chat
Branche de la psychologie qui étudie les processus cognitifs chez l’homme, et dont les développements récents ont beaucoup influencé les recherches en intelligence artificielle.
cf. intellectique, science cognitive
puce savante
knowledge chip
Mégapuce spécialisée de dimensions réduites jusqu’à 0,5 microns dont la capacité de mémoire, dépassait les 10 mégabits au début des années 1990 en assurant ainsi une grande concentration de connaissances sur les machines IA.
cf. mégapuce, schizopuce
Puce sur laquelle sont implantées à demeure des opérations linéaires ou itératives à flux de données. Les puces systoliques spécialisées ont été introduites en 1982 par David Marr (traitement visuel) et par H.T. Kung et M.S. Lam en 1984 (traitement parallèle de processus hautement répétitifs).
cf. machine systolique, schizopuce
Réseau de processeurs disposés en couches successives de plus en plus réduites, chacun étant connecté à ses voisins de même niveau, à un ou plusieurs processeurs de la couche en-dessous et à un ou plusieurs processeurs de la couche en-dessus. L’on distingue les pyramides comportant un nombre relativement réduit de miniordinateurs indépendants et assez puissants, conçues depuis 1983 par Fritsch, Bode, et Maples, et les pyramides massivement parallèles conçues depuis 1985 par Schaefer, Cantoni et Tanimoto pour la vision artificielle.
cf. architecture pyramidale
Q
Voir primitive
Symbole logique de "il existe un x qui" qui précise la portée d’une assertion comme s’appliquant à au moins une valeur de x.
NOTA D’autres quantificateurs existentiels sont possibles : il existe exactement un x, il existe beaucoup de x, il existe une infinité de x, il existe au plus un x, etc.
Symbole logique de "quel que soit x" qui précise la portée d’une assertion comme s’appliquant à n’importe quelle valeur de x.
NOTA D’autres quantificateurs universels opèrent en logique non classique : pour presque tout x, pour exactement un x, pour au plus un x, etc.
Détermination de la portée d’une assertion, ou de la quantité d’un prédicat.
p. ex. quantification adaptative, q. de temporalité, quantification floue
cf. logique classique, logique non classique, prédicat
Qui peut être divisé en composantes à faible interaction.
cf. décomposabilité, décomposition, non-modularité
presque-instance
Contre-exemple d’un objet-prototype qui est très similaire aux instances propres de cet objet. En apprentissage à partir d’exemples, une instance est un exemple positif et une presque-instance un exemple qui manque d’appartenir à une classe par une seule caractéristique ou paire attribut-valeur.
NOTA Notion servant à l’identification des traits pertinents des objets à assimiler. Elle comprend aussi les liens qui font "rater" la presque-instance. Y. Kodratoff emploie dans ce contexte le terme "nuance critique".
cf. instance, presque optimal
Qui est presque naturel, ou pas tout à fait naturel.
cf. langage quasi-naturel
Voir presque optimal
Méthode EIAO par laquelle le module pédagogique amène l’étudiant à raffiner les concepts qu’il est en train d’assimiler, en le questionnant au fur et à mesure que la session progresse.
Dans une règle exprimée sous forme clausale, littéral négatif apparaissant en position finale.
ant. tête d’instruction
cf. clause, littéral
En attente, relatif à un processus temporairement arrêté dans son développement.
p. ex. état quiescent, mécanisme quiescent
NOTA Terme emprunté, avec son dérivé nominal "quiescence", à la biologie et à la physique.
R
tête
top node
Sommet sans prédécesseur dans un graphe orienté, noeud initial d’un graphe.
ant. feuille
Modélisation de la faculté pensante en tant que succession d’inférences élémentaires ayant pour terme une conclusion. En représentation logique des connaissances, opération de démonstration de la validité ou de la consistance d’un énoncé.
p. ex. r. abductif, r. analogique, r. approché, r. catégorique ou déterministe, r. cyclique, r. conjectural, r. conséquent, r. coopératif, r. déductif, r. diagnostique, r. formel, r. hypothétique, r. imprécis, r. inductif, r. monotone, r. non-monotone, r. par héritage, r. par l’absurde, r. pragmatique, r. probabiliste, r. révisable, r. spatial, r. téléologique, r. théorématique, r. tutoriel
reasoner
Composante du moteur d’inférence qui implante la stratégie de contrôle et guide l’interpréteur vers la solution. Le raisonneur décide quelles connaissances appliquer à chaque étape du raisonnement.
NOTA Dans certains systèmes, le moteur tout entier est appelé "raisonneur", tandis que dans d’autres on lui préfère la désignation "interpréteur".
cf. interpréteur, moteur d’inférence
Voir nettoyeur
Capacité d’un système intelligent de réagir aux changements intervenus entre deux cycles d’inférences. Elle s’accroît avec l’usage des démons.
Voir intractable
Dans une représentation par graphe, balayage d’une base de règles ou exploration plus ou moins systématique de l’espace d’états dont l’orientation et l’ampleur sont habituellement déterminées par une stratégie exprimée sous forme algorithmique.
p. ex. recherche A*, r. alpha-bêta, r. exhaustive, r. informée, r. par graphe, r. quasi systématique
recherche aveugle
Recherche qui se poursuit au hasard sans recours aux connaissances heuristiques du domaine.
NOTA Le calque "recherche aveugle" n’a pas réussi à supplanter "recherche aléatoire".
ant. recherche orientée
Recherche coûteuse et peu utilisée, qui permet de conduire simultanéement deux procédures chaînage avant/chaînage arrière et de les arrêter sitôt qu’elles ont un état développé en commun.
Recherche qui conserve simultanément les quelques meilleures situations et poursuit en parallèle un petit nombre de chemins dans l’espace d’états.
cf. les-plus-prometteurs
Recherche poursuivie sur tous les successeurs d’un état avant qu’un de leurs successeurs ne soit développé.
NOTA Constatons sans regret la disparition d’un adverbe encombrant dans les deux langues ("en largeur d’abord" et "breadth-first").
cf. largeur d’abord
Recherche poursuivie sur un successeur du dernier noeud développé.
NOTA Simplification de l’expression "recherche en profondeur d’abord".
cf. profondeur d’abord
recherche guidée
recherche orientée
heuristic search
guided search
Recherche qui part d’informations partielles sur la structure du problème et la nature du but et qui se limite aux alternatives les plus prometteuses.
Recherche organisée par ordre de coût croissant. Le choix porte sur l’état pour lequel la fonction d’évaluation est minimale.
Voir recherche heuristique
Recherche qui développe tous les successeurs d’un état sans éliminer ceux qui l’ont déjà été ni ceux qui ont déjà été éliminés lors d’un développement antérieur. Elle duplique la même information et les mêmes itérations avec des résultats identiques.
Procédure automatique de reconfiguration d’un système sans interruption des tâches en cours d’exécution.
NOTA Ces systèmes sont qualifiés de "reconfigurables dynamiquement".
reconnaissance automatique
Aire de recherche en intelligence artificielle visant l’identification informatique d’une forme ou d’un ensemble de formes comme appartenant à une classe d’objets en mémoire.
p. ex. reconnaissance de mots (isolés, connectés ou enchaînés), r. de formes d’expression, r. de l’écriture manuscrite, r. de textes, r. d’images, r. d’objets, r. de paraphrases, r. tactile, r. vocale
cf. appariement, compréhension, filtrage, focalisation
En LISP, élément capable de déterminer si une expression est un atome ou une paire pointée. Par extension, composante d’un programme IA ou d’un système expert responsable de la reconnaissance des formes.
cf. alphabet de symboles
R-of-R
En LISP, élément capable d’identifier des reconnaisseurs.
cf. liste
Technique de visualisation en mode interface-utilisateur qui permet le multifenêtrage imbriqué. Des fenêtres de plus en plus petites sont imbriquées les unes dans les autres à la manière des poupées russes, ou disposées en divers points de l’écran.
cf. mode quadrant
Voir réécriture
Théorie avancée en 1980 par J. S. Brown et K. Van Lehn pour expliquer l’autocorrection des erreurs chez l’apprenant : lorsque celui-ci aboutit à une impasse par application d’une fausse règle, il s’invente des rectificatifs afin de pouvoir résoudre le problème.
p. ex. procédure rectificatrice, théorie de la rectification
NOTA Terme suggéré par Y. Kodratoff de préférence à "reprise", "redressement" et "correction".
cf. diagnostic cognitif
Méthode de résolution de problèmes élaborée en 1982 par S. Kirkpatrick, C. Gelatti et M. Vecchi, qui n’explore que certaines configuration représentatives du problème étudié, par rapprochements successifs (couples réchauffement-refroidissement) d’un circuit ou chemin optimal.
NOTA Notion créé par analogie à celle du recuit en physique statistique qui considère seulement un petit échantillon de toutes les configurations microscopiques d’un système et calcule les propriétés macroscopiques en fonction de la température minimale. Mise en oeuvre par le logiciel Pluton (CNET), cette méthode est appliquée aux problèmes de l’optimisation mathématique et du filtrage d’images très bruitées.
cf. algorithme de Metropolis, optimisation itérative
Voir retour-arrière
recul linéaire
LIFO backtrack
last-in-first-out backtrack
Dans un graphe d’états, retour-arrière du type dernier-entré-premier-sorti qui remet en question le choix immédiatement précédent.
NOTA L’usage semble favoriser "retour-arrière" au dépens de "recul". Parfois traduit par "rebroussement chronologique". M. Sintzoff a relevé le synonyme "recul dernier-entré-premier-sorti".
cf. retour-arrière
recul non linéaire
dependency-directed backtrack
Dans un graphe d’états, retour à des alternatives qui ne sont pas directement responsables de l’impasse d’où l’on veut sortir. Cela présuppose l’élimination préalable des alternatives responsables du piégeage.
Possibilités de récupération d’un système, d’une connaissance, d’un raisonnement ou d’une recherche.
récursion
Alternative IA de l’itération, plus simple à programmer et à spécifier. Une de ses applications fréquentes est l’exploration d’un arbre ou d’un réseau d’héritage hiérarchique.
p. ex. dérécursivation automatique, récursion primitive, suspension de récursion, théorie de la récursion
cf. décomposition, retour-arrière
Propriété d’une structure de contrôle dans laquelle une procédure s’appelle elle-même (la définition de la procédure contient le nom de celle-ci). L’on parle à ce propos d’objet "auto-inclusif".
cf. autoréférence, boucle
Formulation des règles d’un SE de manière à définir leurs conditions de déclenchement (relations sur un ensemble de données) ainsi que leurs effets. Ce type de rédaction permet de sélectionner une règle non pas par son nom (adresse) mais par la partie de son contenu indiquant les situations dans lesquelles la règle est applicable.
cf. mémoire associative
Démarche IA qui vise l’unification des niveaux d’explication et l’identification des processus cérébraux sous-jacents.
p. ex. réductionnisme physicaliste
cf. fonctionnalisme
récriture
Développement d’une expression logique ou symbolique en remplaçant un terme par des individus équivalents. La réécriture des règles a été utilisée en logique symbolique par Post. On la retrouve dans les algorithmes de Markov et dans la grammaire générative de Chomsky.
p. ex. réécriture conditionnelle, réécriture équationnelle, règle de réécriture, système de réécriture
Fonction par laquelle un signe renvoie à ce qu’il désigne (le référent).
p. ex. référence anaphorique, référence (lien) symbolique
cf. autoréférence, multiréférentiel
Dans un ensemble de conflit, expression de l’instance de la règle précédemment tirée. Elle permet à chaque instance d’une règle d’être tirée une seule fois par le même numéro de fait.
cf. ordre lexicographique, stratégie LEX
Tentative de prouver l’impossibilité d’un but ou d’une conclusion hypothétique. Aussi, preuve de fausseté.
p. ex. complétude pour la réfutation
Règle attachée aux attributs d’un objet, qui est invoquée automatiquement lorsque les valeurs des attributs sont manipulées de manière à entraîner des ajouts, des retraits ou des modifications dans la base de faits. Quoique décrite de manière associative, la règle-démon n’a pas les mêmes cycles de base que les règles de production ou les métarègles. La règle-démon échappe à l’action des métarègles grâce à son niveau de priorité élevé. Une règle devient démon lorsque son mot-clé SI est remplacé par DÈS-QUE.
ant. règle anti-démon
NOTA Les règles-démons ont une priorité d’examen absolue par rapport aux règles non-démons, tandis que les règles anti-démons ont la priorité la plus basse possible.
cf. démon, pandémonium
règle de production
règle si... alors
if-then rule
antecedent-consequent rule
Mécanisme de raisonnement composé d’une prémisse et d’une conclusion : lorsque la base de faits établis satisfait aux conditions de la prémisse, la règle est appliquée et la base de faits est modifiée en conséquence.
p. ex. corps de production, généralisation de règles si... alors, règle d’inférence faible, règle d’inférence non monotone
NOTA Certaines règles d’un système sont "principales" parce qu’un processus démarré ne peut continuer si elles ne sont pas vérifiées. Les règles "secondaires" confirment des choses connues plutôt que de diriger le raisonnement. Les règles "négatives" sont des contre-exemples. On rencontre parfois le nom "production" comme synonyme de "règle de production".
cf. action, antécédent, système à base de règles, système de production
En logique non conventionnelle, règle implicite, qui s’applique seulement en l’absence d’informations contradictoires, et dont les conclusions sont sujettes à révision.
NOTA Les énoncés construits avec une telle règle contiennent des formules appelées "prérequis", "justification" et "conséquent" du défaut.
cf. par défaut
Voir règle d’inférence
Application rétroactive des opérateurs de résolution.
cf. autorégressif, chaînage arrière, remontée d’arbre
Voir agrégation conceptuelle
Cas particulier des relations d’agrégation, d’association et de généralisation, qui lie un objet à lui-même.
NOTA Relation illustrée par les propositions de type "je pense, donc je suis". Aussi appelée "boucle autoréférentielle".
cf. boucle
Relation entre un objet et ses propriétés pour former des conglomérats (granules). Elle signifie "x est une partie de X".
NOTA Relation illustrée par les propositions de type "ce pied est un pied de table".
Relation entre deux propriétés signifiant que les valeurs de l’une participent à la déduction des valeurs de l’autre. Ses connecteurs logiques sont ET, OU, ET/OU.
NOTA Relation illustrée par des propositions de type "nul chat n’est chien, donc nul chien n’est chat" (et réciproquement). Selon les logiciens, la plupart des déductions qu’effectuent les détectives dans la réalité et dans la fiction sont en fait des inductions : des inférences vraisemblables.
cf. déduction, induction
relation "est-un"
Relation entre un objet générique et une classe d’objets encore plus générique. Elle signifie "est un" et permet de ne rattacher à la surclasse que les propriétés qui lui sont spécifiques.
NOTA Relation illustrée par les propositions de type "Marie est étudiante", et "un étudiant est une personne jeune", ou "de nombreux zozos sont des trucs". Les graphies EST-UN et ESTUN sont courantes.
cf. superclasse, sous-classe, subsomption
Relation entre deux objets signifiant "x est dans l’état de Y". Sa cardinalité est toujours 1,1.
NOTA Relation illustrée par les propositions du type "Jacques dort".
Voir relation de généralisation-spécialisation
is-a-kind-of link
Relation d’association de réseaux sémantiques signifiant que x est un membre de l’ensemble X, ou qu’il appartient à au moins un élément de cet ensemble.
NOTA Relation illustrée par les propositions de type "la lucarne est une sorte de fenêtre". Les graphies SORTE-DE et SORTEDE sont courantes.
Transformation d’une configuration par l’algorithme de Metropolis suivie d’une baisse de température (refroidissement) dans le schéma du recuit simulé.
p. ex. formule de relaxation, relaxation de contraintes, r. lagrangienne, r. probabiliste
cf. surrelaxation
Mappage refait à nouveau. Opération fréquente en architectures reconfigurables.
cf. mappage
Selon R. Schank, capacité de déceler des ressemblances inattendues entre des concepts distincts.
NOTA En génie cognitif, C. Vogel préfère l’expression proustienne "déflagration du souvenir".
Stratégie de recherche utilisée lorsqu’un élément de l’objet prototype correspond à un élément tout à fait différent dans l’objet observé. Elle retrace le parcours du mouvement dans l’arbre de classification jusqu’à la classe d’objets commune au prototype et à l’objet observé.
cf. autorégressif, recul chronologique, retour-arrière
Changement de nom d’une variable, d’une clause.
p. ex. renommage de clauses, variable renommée
NOTA Terme relevé dans Kodratoff (1986).
Procédure qui insère des objets dans différentes structures de données passées en argument et qui est symétrique à la procédure permettant de les extraire.
cf. actualisateur, extracteur
Fonction dont l’argument est la liste à renverser et le résultat la liste renversée.
NOTA Fonction classique en Lisp.
En système coopératif Prolog-SGBD, ou système expert-SGBD, processeur spécialisé qui contrôle la coopération de plusieurs processeurs parallèles se transmettant des résultats partiels grâce aux liens d’héritage entre les états-mémoire.
Procédure POP-11 qui lit des unités d’information une à une depuis une base (ou fichier) et qui place ce qu’elle lit dans une pile. Le répéteur ne prend pas d’argument.
p. ex. répéteur de caractères, répéteur d’objets
Auto-assemblage d’un système inanimé.
p. ex. réplication logicielle
NOTA Emprunté à la biologie génétique où le terme désigne la duplication du matériel génétique.
Nouvelle pondération de vraisemblances.
cf. pondération de vraisemblance
Voir mise ne poste restante
Expression formelle de connaissances au moyen de figures, d’écritures ou d’un langage particulier. La représentation peut être logique ou graphique, déclarative, procédurale, ou mixte, par fonctions, par listes ou par réseaux sémantiques, orientée objets, orientée tâches, ou orientée acteurs. Son point de départ est la science cognitive et son aboutissement, les outils logiciels.
p. ex. mode de représentation
NOTA La représentation vise souvent à ce que les faits enregistrés occupent le moins de place possible, que les faits pertinents à chaque situation soient facilement repérables, que les conséquences implicites soient lisibles, et que l’actualisation de la base de connaissances se déroule sans encombre.
cf. structure de connaissnces
En édition de connaissances, représentation des relations entre les variables numériques des différentes unités de savoir. Elle fait appel à des outils tels les traceurs de fonctions, les histogrammes, ou les pictogrammes.
Capacité d’un système de reproduire le même parcours de raisonnement, ou d’un programme d’être reproduit sur des machines différentes.
cf. autoreproducteur
Voir réseau de transition augmenté
Voir réseau de transition
Voir réseau neuromimétique
Voir réseau hypercubique
Réseau d’une architecture parallèle dont chaque noeud est un processeur élémentaire capable de réaliser le cycle de base d’une machine IA.
NOTA L’architecture de la machine Ulysse, conçue à l’Université de Toulouse, est basée sur un tel réseau.
Réseau neuromimétique capable de calculer lui-même les efficacités synaptiques au lieu de les faire calculer ad hoc à l’instar des réseaux à mémoire associative.
cf. réseau neuromimétique
Modèle de traitement à flux de données qui se présente sous la forme d’un graphe ayant deux types de noeuds (places et transitions) reliés par des arcs, et des marqueurs (jetons) indiquant les propriétés dynamiques du système modélisé.
réseau BTN
BTN
Représentation sous forme de grammaire d’un automate fini. La concision du formalisme BTN est obtenue en faisant jouer aux catégories syntaxiques d’une grammaire le rôle de symboles d’entrée pour le réseau. C’est le réseau de base ou le plus élémentaire dans la hiérarchie des réseaux.
réseau ATN
ATN
ATN
Représentation d’une grammaire développée par récursion et augmentation d’un réseau de transition (adjonction de registres).
NOTA Le réseau ATN se place au sommet de la hiérarchie des réseaux. Il est équivalent à la machine de Turing et accepte les mêmes types de langages.
cf. augmenteur
réseau RTN
RTN
RTN
Réseau issu des automates d’états finis, dont les règles gouvernant le passage d’un état au suivant peuvent rendre compte des aspects récursifs du langage.
NOTA Le réseau RTN occupe la deuxième place dans la hiérarchie des réseaux. Il correspond à l’automate à pile et accepte des langages acontextuels.
Dans une architecture pyramidale, réseau de processeurs parallèles augmenté de plusieurs sous-réseaux d’ordinateurs séquentiels indépendants. La structure des sous-réseaux peut être matricielle, cubique ou pyramidale.
cf. architecture pyramidale, hétéroporté, schizopuce
réseau 3-cube
Réseau de processeurs parallèles disposés en hypercube. En ignorant certaines connexions, le réseau peut fonctionner comme un anneau, ou comme un arbre, ce qui lui confère une grande souplesse.
cf. architecture à hypercube, hypercube, N cube
Réseau de processeurs de contrôle conçu pour la résolution de problèmes orientés-tâches, dans lequel l’information provenant d’un processeur est traduite ou interprétée dans un langage compréhensible à un autre. Ainsi, le bras et l’oeil robotiques ont des contrôleurs dont les messages doivent être traduits.
réseau neuronal
réseau connexionniste
neuronal network
Organisation d’un ordinateur neuronal en réseau topologique de connexions décrit par un graphe de neuromimes et un codage d’impulsions électriques. La distinction logiciel-matériel s’estompe. Le réseau évolue selon sa dynamique propre, pas à pas. Pour décider comment changer son état, chaque neuromime additionne les signaux qu’il reçoit de tous les autres et compare la somme à une valeur de seuil. Si la somme est inférieure au seuil, le neuromime se place à l’étape suivante en position inactive; si la somme est supérieure au seuil, il se place en position active. Le réseau évolue vers des états stables (attracteurs). L’information n’est pas stockée dans une cellule de mémoire mais est fournie par une configuration du réseau (état des relations entre tous les neuromimes).
p. ex. réseau à seuil, réseau oscillateur
NOTA C’est le niveau supérieur du parallélisme. Les autrs types de réseaux parallèles sont les "pipelines", les réseaux maillés, les réseaux en anneau et les réseaux arborescents. Les synonymes "réseau neuronique" et "réseau neuronoïde" ont été attestés récemment.
cf. architecture logicielle, connectivité, connexionnisme, neuromimétique, ordinateur neuromimétique, ordinateur ondulatoire, réseau d’apprentissage
Voir réseau de transition récursif
Structure conceptuelle indépendante d’un langage source, représentée sous la forme d’un graphe dont les noeuds sont des concepts et les arcs – des relations entre les concepts. Aussi appelée structure objets-relations.
p. ex. réseau sémantique partitionné
NOTA Notion empruntée à la psychologie cognitive et utilisée aujourd’hui dans des systèmes de compréhension du langage naturel et des systèmes experts. Contrairement à la représentation logique, celles par graphes conceptuels et par réseaux sémantiques groupent l’information autour des instances et coexistent avec d’autres types de représentation.
cf. graphe conceptuel, partitionnement, représentation des connaissances.
Étape d’évaluation à laquelle le moteur d’inférence sélectionne les règles à déclencher et détermine l’ordre de leur activation.
cf. métarègle
En programmation logique, technique permettant d’obtenir une expression à partir de deux autres. En recherche par graphe, exploration ou résultat de l’exploration optimale d’un arbre de possibilités.
p. ex. résolution binaire, r. linéaire par entrées, r. non linéaire, r. plénière, r. verrouillée, système de réfutation par résolution
cf. les divers types d’heuristiques, de recherches et de stratégies
Linear resolution with Unrestricted Selection function for Horn clauses
Résolution de problèmes linéaire, sans restriction de fonctions de sélection pour clauses de Horn.
cf. principe de résolution
Activité d’un réseau IA réparti dont les noeuds communiquent au moyen de messages.
NOTA Les expressions r. collective, r. coopérative, r. distribuée et r. répartie sont aussi employées.
résolvante
Clause obtenue par l’élimination des littéraux complémentaires et la disjonction des clauses parentes.
cf. principe de résolution
résolveur de problèmes
solver
Programme de résolution de problèmes utilisant le plus souvent des règles de production.
Voir spécifique de résolution
générique de résolution
GPS
Programme de résolution reproduisant le mécanisme général du raisonnement humain.
NOTA Le sigle anglais ne devrait apparaître en français que lorsqu’on se réfère spécifiquement au progrmme heuristique GPS développé en 1958 par Simon, Shaw et Newell. Mais l’usage semble avoir décidé du GPS comme il avait décidé de l’emploi de Bayer, de Kodak et de FIAT.
ant. spécifique de résolution
Technique algorithmique qui permet de traiter une image afin de la rendre plus significative.
cf. mise ne visibilité
Partie d’un dispositif de traitement visuel qui permet d’observer les images obtenues après différentes étapes d’un traitement. Le rôle du restituteur est inverse à celui du numériseur, car il transforme le tableau de nombres d’une image numérique en une image analogique visible par l’oeil de l’observateur.
p. ex. restituteur idéal
cf. lecteur optique intelligent, numériseur
Production de résumés par un interprète textuel.
Dans un système d’analyse textuelle, couche logicielle qui réduit le texte à analyser à un schéma que l’on pourra apparier à des modèles et évaluer en conséquence.
cf. schématiseur
recul
backtracking
Dans un graphe d’états, retour effectué sur le parcours de raisonnement, par exemple lorsqu’une impasse ou un échec vient d’être enregistré.
p. ex. analyse avec retour-arrière, stratégie de retour-arrière
NOTA Les termes "reprise" et "rebroussement" sont parfois employés avec la même acception. Le plus usité reste toutefois "retour-arrière" ou simplement "retour".
cf. rectification, recul chronologique, recul non chronologique, remontée d’arbre
Procédure d’apprentissage-machine qui construit des représentations internes par correction d’erreurs et évaluation de toutes les instances (exemples) disponibles. Appliquée à des réseaux de connaissances à couches intermédiaires multiples entre la couche de granules d’entrée et celle de granules de sortie.
NOTA Notion introduite par G.E. Hinton pour modéliser l’apprentissage des liens de parenté entre les membres de deux familes de nationalités différentes. Elle aide à mieux comprendre l’évolution des structures cognitives dans l’expérience, et surtout, la propagation de l’erreur informationnelle dans les réseaux biologiques.
Robot programmé pour effectuer des choix, prendre des décisions et agir en fonction de l’information reçue par ses capteurs sensoriels.
NOTA Le premier robot français de reconnaissance de formes a été implanté aux usines Renault vers 1982.
cf. programmabiité
Discipline récente qui applique les acquis de la robotique classique et les techniques de l’intelligence logicielle à la création de système robotiques intelligents.
cf. intelligence productique, mécatronique intelligente
Représentation d’un personnage impliqué dans le déroulement d’un script. Sa présence peut être inférée lorsque le personnage n’est pas mentionné explicitement.
NOTA Le nombre des rôle thématiques spécifiant comment un objet participe à une action varie considérablement selon les auteurs. Les plus courants sont agent, co-agent, bénéficiaire, instrument, patient.
cf. accessoires, script
Voir réseau de transition récursif
S
En logique classique, absence de contradictions entre les contraintes qui régissent l’application d’une règle. En logique temporelle, qualité d’une propriété exprimable formellement d’être satisfaite dans un modèle d’automate d’états finis.
p. ex. test de satisfaisabilité
NOTA "Satisfiabiité" est à éviter.
ant. insatisfaisabilité
Se dit en logique, d’une formule qui possède au moins une valeur "vrai" satisfaisant simultanément tous les éléments. Non-contradictoire.
p. ex. contrainte satisfaisable, ensemble satisfaisable
NOTA "Satisfiable" est à éviter.
ant. insatisfaisable
Voir complétude
Voir connaissance
Voir système à base de règles
Ensemble d’images ou de textes réalisés à l’écran entre deux instructions "effacer".
p. ex. scène textuelle, s. visuelle
Représentation d’un concept au moyen de l’ensemble de ses usages possibles. Les schémas montrent les façons typiques d’utiliser les concepts et ne décrivent pas des instances typiques pour ces concepts. Un schéma peut être une classe d’objets ou un amas schématique.
p. ex. schéma conceptuel, s. d’interprétation, s. narratif
NOTA Les schémas correspondent aux "abrégés" de Sabah, aux "constellations" de Ceccato, aux "cadres" de Minsky et aux "scripts" de Schank.
cf. abrégé, amas schématique, cadre, classe d’objets, graphe conceptuel, prototype, réseau sémantique, script
En logique classique, déduction naturelle du type : "si prémisse, alors conclusion" dont la conclusion peut être déduite de la prémisse. Une suite ordonnée de règles permet de manipuler les composants de la prémisse et ceux de la conclusion en vue d’arriver à des schémas instanciés par l’appariement des structures.
Type de logiciel intelligent conçu pour l’organisation textuelle des idées. Le plus célèbre s’appelle Think-tank.
cf. résumeur
Puce conçue spécialement pour les architectures pyramidales à réseaux hétérogènes augmentés afin d’assurer les transferts de données et la reconfiguration des mémoires hétéroportées. Ainsi appelée par son concepteur Tanimoto parce qu’elle permet de rechercher l’information simultanément bit par bit par les processeurs à la base de la pyramide, et mot par mot par des ordinateurs séquentiels à l’extérieur de la pyramide.
cf. hétéroporté, puce systolique, pyramide, réseau hétérogène augmenté
Étude pluridisciplinaire (philosophie, linguistique, psychologie, neuroscience, mathématiques et informatique) de la cognition et de son substrat biologique, de la nature du savoir et de sa représentation mentale, ainsi que des rapports entre évolution et apprentissage.
NOTA Son champ d’investigation fut tracé au début des années 1940 par la psychologie génétique de Jean Piaget, l’éthologie évolutive de Konrad Lorenz et l’épistémologie expérimentale de McCulloch. Simultanément, les recherches de Alan Turing, John von Newmann et Norbert Wiener qui intégraient le calcul logico-mathématique à l’étude des systèmes vivants, reçurent grâce à N. Wiener le nom "cybernétique".
En 1989 Francisco Varela soulignait l’étroitesse des rapports entre les volets scientifiques et technologiques dans ce domaine en proposant la dénomination "sciences et technologies de la cognition" (STC) et le néologisme "cognitique" pour cette discipline autonome ayant l’intelligence artificielle (au sens de génie cognitif) en son pôle technologique.
Notion introduite par R. Abelson et R. Schank, qui permet de regrouper des séquences d’événements stéréotypes correspondant au déroulement d’une action banale, qui va de soi, que l’on n’explicite pas. Les personnes impliquées dans ces événements sont représentées par des rôles thématiques et les objets impliqués dans le déroulement des scripts en constituent les accessoires ou soutiens.
cf. abrégé, acte terminal, cadre, chaîne causale, décor, épisode, représentation des connaissances, schéma, soutien
Voir système expert
En Lisp, primitive qui sélectionne le premier élément d’une liste ou qui retourne une liste sans son premier élément. D’autres langages utilisent des sélecteurs d’exemples, de buts, etc.
NOTA On distingue le sélecteur de tête de liste du sélecteur de queue de liste.
p. ex. sélecteur de buts, s. de liste
cf. constructeur
Ensemble de relations entre des primitives conceptuelles et leur référant, relativement indépendantes de la syntaxe.
p. ex. sémantique déclarative, s. de la représentation, s. extensionnelle, s. intensionnelle, s. préférentielle, s. situationnelle
cf. grammaire, syntaxe
Propriété de la logique des prédicats du premier ordre de proposer des algorithmes généraux pour décider de la validité de certaines familles de formules correctes. Toutefois, ces algorithmes peuvent ne jamais s’arrêter (nombre infini d’opérations) lorsqu’ils sont appliqués à des formules incorrectes. Ils ne peuvent pas prouver que ces classes de formules sont invalides et ils sont donc partiellement décidables.
NOTA On dit que le calcul des propositions est décidable et que celui des prédicats est soit indécidable soit semi-décidable.
cf. indécidabiité, décidabilité
Cas particulier de l’unification où les variables ne se présentent que dans un des deux termes à unifier.
NOTA Terme employé parfois comme synonyme de "filtrage".
cf. unification
Voir bon sens
Dans un alphabet de symboles, un des trois symboles suivants : virgule, parenthèse ouverte, parenthèse fermée.
choix et évaluation
Stratégie de recherche dont l’algorithme suit le chemin le plus court parmi tous les chemins possibles à chaque étape afin de développer les noeuds.
Structuration en série d’un ensemble d’opérations logiques. Aspect particulier de l’activité de classification et par conséquent, de sa modélisation.
p. ex. modèle de sériation
En validation de connaissances, limite des valeurs de vérité. Au-dessus du seuil minimum 0,2, un fait est considéré comme suffisamment vrai; au-dessous du seuil – 0,2 le fait est considéré comme suffisamment faux.
cf. coefficient d’incertitude, degré de confiance
En compréhension d’images, comparaison de la luminance de chaque point à une valeur de référence (le seuil). Les régions à seuil homogène sont ensuite caractérisées par leur périmètre, surface, moments d’inertie et par leur contour.
Dans l’approche logique de l’IA, collection de constantes prédicatives et fonctionnelles, possédant chacune un nombre déterminé de places. À travers la syntaxe de la logique prédicative, la signature donne lieu à un "langage" ou ensemble des termes et des formules qu’elle permet de construire.
Voir empreinte vocale
Critère de regroupement d’exemples fortement similaires. Il sert à départager des groupes ayant la même dissimilarité.
ant. dissimilarité
Algorithme de complexité théoriquement exponentielle et pratiquement polynomiale conçu par M. Dantzig en 1947 pour résoudre des problèmes de programmation linéaire (problème du brasseur). Il a fait, depuis, l’objet de nombreuses améliorations.
Dispositif, système expert ou module logiciel destiné à représenter les aspects modélisables du comportement cognitif humain.
p. ex. simulateur de recuit, simulateur interactif, simulateur logiciel
cf. émulateur
Composante d’un logiciel-outil d’apprentissage qui reproduit le comportement dynamique d’un système au moyen d’un modèle de représentation des connaissances, tout en permettant à l’utilisateur de manipuler et de modifier ce modèle.
NOTA Notion introduite par Guy Coulombe dans les travaux de conception de Scarabée II.
esquisse
Représentation schématique d’une image visuelle restituée en 2-D, 2,5-D, ou 3-D.
p. ex. esquisse primaire, sketch bidimensionnel, sketch squelettisé, sketch 2,5-D, sketch volumique
NOTA Notion introduite en 1982 par David Marr dans la théorie du traitement visuel cognitif. L’emploi de l’emprunt "sketch" est déconseillé. Le mot a déjà un sens différent en français.
cf. détection de contours, lissage, squelette
Suppression des quantificateurs d’une formule en remplaçant certaines variables par des fonctions de Skolem dépendant des variables universellement quantifiées.
p. ex. skolémiser une formule, variable skolémisée
NOTA La réduction d’une formule à la forme de Skolem requiert deux opérations préalables : mettre la formule sous forme prénexe composée d’un préfixe et d’une matrice, et transformer la matrice en forme conjonctive normale. Le résultat est une forme prénexe close.
cf. forme normale de Skolem, forme normale prénexe
frères
siblings
twins
Noeuds issus d’un même père.
cf. ancêtre, feuille, fils, parent
Voir noeud
Noeud dont les descendants ont été explicitement engendrés.
Noeud non-terminal d’un graphe, arbre ou arborescence. Il apparaît seulement à l’intérieur de ces structures.
cf. feuille
nonexpanded node
Noeud dont les descendants ont été explicités mais non développés.
Information matérialisée par un synthétiseur de parole.
ant. entrée vocale
tree part
Arbre résultant de l’élagage d’un autre arbre.
cf. affectation sylvestre, arbre, coarbre, élagage, forêt
But subalterne ou partiel qu’il faut atteindre avant d’arriver au but final.
p. ex. sous-buts interférents
cf. but
Dans une représentation hiérarchique orientée objets, classe d’objets placée à un niveau d’abstraction inférieur à une autre classe. Classe subsumée.
ant. surclasse
cf. classe d’objets
Partie constitutive d’une formule qui est elle-même une formule. Toute formule est sous-formule d’elle-même.
Partie d’un graphe d’états comportant une racine et un seul arc par noeud non-feuille. Un sous-graphe peut admettre des états non terminaux et des états sans descendant.
ant. hypergraphe
cf. graphe non orienté
Langage limité du point de vue de la grammaire, du style, du vocabulaire ou du domaine d’emploi.
p. ex. sous-langage naturel, sous-langage technique
cf. langage limité, langage quasi-naturel, métalangage
En contraste avec la notion d’optimalité, qualifie les processus décisionnels et les solutions acceptables ou presque-acceptables.
p. ex. procédure sous-optimale
NOTA Notion introduite en 1959 par Herbert Simon pour décrire les choix décisionnels qui ne visent pas la maximisation ou l’optimisation complète et rationnelle des résultats. Aujourd’hui, les nuances entre "sous-optimal" et "quasi-optimal" sont stylistiques plus que sémantiques. Mais cet adjectif a servi de base dérivationnelle à des formations telles "sous-optimiser" et "sous-optimisation".
ant. optimal
cf. presque optimal, optimal
Problème secondaire que l’on peut résoudre en décomposant un problème plus général qui le contient.
NOTA On dit qu’un sous-problème est "engendré" par le problème initial.
cf. sous-but
Partie d’une suite d’éléments dans un ensemble ordonné.
accessoire
Objet impliqué dans les événements d’un script. Sa présence peut être inférée même s’il n’est pas mentionné explicitement.
cf. décor, rôle thématique, script
substitution
Règle d’inférence qui remplace des variables quantifiées par des constantes.
p. ex. associativité des substitutions, composition de substitutions, instance de substitution, substitution de filtrage, substitutions non commutatives, s. uniforme, s. unificatrice
NOTA "Substitution" a pratiquement évincé "spécialisation universelle" de l’usage courant.
cf. unification, semi-unification
Métacomposante d’un système d’apprentissage autonome qui contrôle et dirige la définition des différentes connaissances d’objets en cours de création.
NOTA Notion introduite au laboratoire de Marcoussis par les réalisateurs du système GAMETE.
logiciel outil spécialisé
Progiciel IA servant à la construction de logiciels et systèmes spécialisés dans un domaine du savoir.
ant. générique de développement
cf. boîte à outils, outil de développement, système essentiel
résolveur de problèmes spécifique
Progiciel de résolution conçu spécialement pour une application particulière.
cf. résolveur, résolveur de problèmes uniersel
spécialisé
Voir dépendant du domaine
Modélisation des processus logiciels guidée non pas par codage mais plutôt par risques de pannes.
NOTA Notion introduite en 1988 par Barry W. Boehm dans la modélisation des processus logiciels.
Ligne ou surface courbe flexible considérée comme une réalisation graphique des polynômes de Bernstein. Sa forme est contrôlée à partir d’un certain nombre de points à dérivées discontinues.
cf. animation tridimensionnelle, spline NURBS
NURBS
NURBS
Représentation mathématique apportant davantage de précision dans la définition des surfaces que la spline à base B, ou spline-B, elle-même une amélioraiton de la méthode de Bézier.
NOTA Notion introduite récemment en animation tridimensionnelle.
cf. animation tridimensionnelle
Ligne très fine représentant le tracé central du contour d’une forme, obtenue après l’élimination des points inutiles.
En reconnaissance de l’écriture ou de l’image, réduction des formes à leur axe central.
cf. seuillage, sketch
Éliminer les points inutiles pour obtenir le squelette d’une forme.
Voir système de symboles physiques
En compréhension d’images, mise en correspondance de deux images pour reconstituer le relief d’une scène à partir de plusieurs prises de vues sous des angles différents, selon le même principe que la vision humaine.
NOTA Le premier modèle de traitement stéréovisuel est dû à D. Marr et T. Poggio. Il apparie point par point des images rétiniennes gauche et droite produisant la représentation interne de surfaces situées à différents niveaux de profondeur spatiale.
Voir système d’EIAO
Dans un logiciel intelligent, algorithme qui contrôle la sélection, l’organisation et l’optimisation des enchaînements de règles (connaissances opératoires) en tenant compte de leur mode d’invocation (chaînage avant, arrière ou mixte) et de leur mode d’inférence (monotone, non monotone).
p. ex. stratégie de classement, s. de contrôle, s. de discrimination, s. d’escalade, s. de l’ancêtre, s. de focalisation, s. de recul, s. d’optimisation, s. de recherche, s. de résolution linéaire, s. de reconnaissance, s. de simplification
NOTA La stratégie détermine les types de recherches à effectuer dans l’espace d’états et les manières les plus appropriées de les combiner. Jacques Pitrat a introduit à ce propos, la distinction entre "stratégies de haut niveau" et "stratégies élémentaires".
cf. algorithme, interpréteur, raisonneur, recherche, règle d’inférence, stratégie de haut niveau
Stratégie de planification (plans, agendas, tableaux, blocs) combinant des stratégies de résolution élémentaires avec un ou plusieurs mécanismes de représentation des connaissances (acteurs, objets, schémas, scripts, tâches, dépendances conceptuelles).
cf. critique, planificateur, stratégie
Stratégie de résolution par réfutation qui nécessite la garantie que l’on effectue des recherches pour toutes les réfutations possibles. Dans une réfutation axée sur cette stratégie, au moins un parent de chaque résolvante est sélectionné parmi les clauses résultant de la négation de la formule bien formée ou parmi leurs descendants (l’ensemble support).
cf. principe de résolution
stratégie d’implication minimale
Stratégie de planification non-linéaire par décomposition en sous-problèmes résolus séparément et menant à des solutions partielles du problème global. Elle consiste à différer la décision sur l’ordre d’exécution des opérations globales jusqu’au moment où l’on peut déterminer les effets de chaque sous-solution sur les autres. Lorsqe le plus d’information possible est disponible, cette stratégie spécifie l’ordre final sans possibilité de conflit.
NOTA Le système NOAH permet d’appliquer cette stratégie à une large gamme de décisions rencontrées dans des systèmes de planification plus élaborés, tel le système MOLGEN pour la prévision des expériences en génétique moléculaire. Le synonyme "stratégie d’implication minimale" a été créé par C.H. Dominé.
cf. mise en poste restante
stratégie des unités
En logique des prédicats, stratégie de résolution apparentée à celle de l’ensemble-support, à cette différence près que la résolution par unfication fait appel à des propositions à un seul littéral. De cette manière les nouvelles propositions générées auront moins de littéraux que leurs parents et seront donc probablement plus près du but d’un résolvant à zéro termes.
NOTA "Stratégie des unités" appartient aux traducteurs de N. Nillson.
cf. stratégie de l’ensemble-support
Voir stratégie de moindre engagement
Sélection de règles dans l’ensemble de conflit, par réfraction et ordre lexicographique des instances des règles, en privilégiant les règles dont le membre gauche est le plus riche en comparaisons variables-constantes.
cf. ordre lexicographique
Stratégie de résolution par rapport aux données, pilotée en profondeur avec possibilité de retour-arrière.
cf. profondeur d’abord, retour-arrière
Stratégie qui consiste à développer à chaque itération, l’état acceptable à un nombre minimal d’arcs menant à l’état terminal.
cf. minimax, séparation et évaluation progressive
Stratégie qui consiste à revenir à un chemin déjà exploré lorsque le développement de l’état courant n’offre pas de successeur acceptable, et à développer un successeur redevenu acceptable.
cf. optimisation itérative, retour-arrière
En EIAO, ensemble de procédures déterminées par le module pédagogique à partir des connaissances contenues dans le modèle d’apprenant, afin d’aider un apprenti-expert à atteindre ses objectifs pédagogiques (former, tester des hypothèses, organiser ses connaissances pour les étendre à des nouvelles situations et faire des prédictions justes sur des cas nouveaux).
NOTA Les systèmes WEST de R. Burton et SOPHIE de J.S. Brown sont capables d’atteindre ces objectifs pédagogiques grâce à leurs stratégies tutorielles et leurs connaissances sur l’apprenant. Le synonyme "stratégie didactique" commence à s’imposer.
structure plate
Disposition en vrac des connaissances dans une base.
ant. structure itérative
structure d’informations
knowledge structure
Organisation des informations assertionnelles d’une base de connaissances sous forme de vecteurs, tableaux, chaînes ou cellules typées, de scripts, épisodes, abrégés, actions primitives, décors et accessoires, ou encore de schémas, classes d’objets, attributs et facettes.
NOTA Par exemple, la structure du langage LISP permet de choisir entre listes, matrices, cubes ou hypercubes.
cf. structure à plat, structure itérative, organisation épistémologique, représentation des connaissances
En technique de programmation LISP ensemble de primitives telles -while, until, do, for, when, if, unless, repeat, return, go – utilisées pour programmer avec instructions séquentielles, étiquettes et branchements. On retrouve les mêmes structures dans les langages de programmation classique. Par contre, les instructions d’échappement telles "engendrer-plan" sont propres à Lisp.
Voir structure de connaissances
Notion introduite par I. Prigogine dans la thermodynamique du "non-équilibre" pour décrire des structures loin de l’équilibre dont émergent les phénomènes d’ordre par fluctuation. S’oppose aux structures près de l’équilibre propres aux phénomènes d’ordre et de relations causales. On y trouve une analogie avec le processus d’élaboration des termitières.
NOTA Exemple de notion nomade, inspirée de la théorie de l’auto-organisation, rapprochée à la théorie des bifurcations, à la théorie des catastrophes, au chaos fractal, et tout récemment à la théorie néo-connexionniste de l’autopoièse.
cf. attracteur, auto-organisation, autopoièse, fractale, ordinateur fractal
Structure de contrôle d’inférences adaptée au traitement parallèle ultrarapide, qui permet l’agrégation et l’enchaînement répétés des données à plusieurs niveaux de granularité.
ant. structure à plat
Voir structure à plat
Substrat dont l’intelligence émerge en tant qu’épiphénomène.
NOTA Le niveau subcognitif est relié en psychologie cognitive au niveau subpersonnel de l’état stable et au subconscient.
cf. cognition, épiphénomène, état mental, état stable, état subdoxique, précognition
Action de reporter dans une catégorie plus générale.
p. ex. subsomption de buts, s. de clauses
cf. système de symboles physiques
Voir spécialisation universelle
Dans la perspective connexionniste de la cognition, (F. Varela, P. Smolensky) se dit d’un réseau d’entités d’une résolution plus fine que les symboles et qui reste au-dessus du substrat biologique.
p. ex. niveau subsymbolique, paradigme subsymbolique, émergence subsymbolique
NOTA Au niveau subsymbolique les descriptions cognitives sont construites à partir de constituants qu’à un niveau supérieur on appellerait symboles discrets. Le sens ne réside pas dans ces constituants en soi, mais dans des schémas d’activité complexe émergeant d’une interaction entre plusieurs d’entre eux.
cf. symbole, système de symboles physiques, traitement symbolique
Voir descendant
Mémoire RAM dynamique de 64 mégabits prévue pour les ordinateurs supraconducteurs de 1995. Elle est expérimentée en Allemagne, et fera appel aux technologies de gravure submicronique de 0,2 microns.
cf. mégapuce, puce systolique, schizopuce
Ordinateur hautement parallèle capable d’effectuer cent millions à un milliard d’inférences logiques par seconde (LISP).
NOTA Le cerveau humain possède une vitesse de raisonnement incomparablement plus grande, et l’avantage de la non-programmabilité.
cf. machine Lisp, ordinateur biologique, ordinateur neuromimétique
module superviseur
Composante d’un didacticiel intelligent qui assure l’enchaînement des opérations d’une session d’apprentissage : activation d’un cours, d’un exercice, du module d’analyse de réponses, ou du module-pédagogue.
NOTA En informatique classique, le superviseur est le programme d’exploitation qui commande l’exécution d’autres programmes et l’enchaînement des travaux.
Classe d’objets composée de sous-classes héritières de ses propriétés.
NOTA L’emploi de "superclasse" est déconseillé d’autant plus que "surclasser" et "surclassé" sont attestés dans les dictionnaires français depuis 1908.
ant. sous-classe
cf. classe d’entités, subsomption
Ensemble d’ensembles, ou ensemble comptant au moins un autre ensemble parmi ses membres.
ant. sous-ensemble
hierarchical relaxation
Relaxation hiérarchique. Méthode algorithmique de décomposition d’un domaine en sous-domaines, ou décomposition de type "rouge-noir", synchrone ou asynchrone. Dérivée des algorithmes de recuit simulé.
cf. relaxation
Raisonnement déductif non rigoureux, de la logique floue, particulièrement bien adapté à la représentation de certains aspects des langues naturelles.
Signe ou notation qui, en vertu d’une convention arbitraire, correspond à une chose ou à une opération.
p. ex. association de symboles, symbole actif, s. initial, s. non terminal, s. terminal
NOTA Dans la perspective connexionniste de F. Varela le besoin d’un niveau symbolique est reconnu mais ce niveau peut très bien être approximatif. Les symboles ne sont pas considérés pour leur valeur nominale mais comme des macro-descriptions approximatives d’opérations dont les principes gouvernants appartiennent au niveau subsymbolique.
cf. métasymbole, subsymbolique, système de symboles physiques
synapse neuromimétique
Modélisation informatique d’une synapse biologique – jonction entre deux neurones ayant une propriété de propagation unidirectionnelle.
cf. connexionniste, kinase formelle, neuromime
Théorie des automates à entrées aléatoires contrôlées par des attracteurs, avancée en 1983 par H. Haken.
Ensemble de règles régissant la structure des énoncés dans un langage et les relations entre les éléments constitutifs de ces énoncés répertoriés dans un vocabulaire.
p. ex. syntaxe graphique, s. lispienne, s. prédicative, s. prologienne, s. restreinte
NOTA À l’image d’un langage, un système informatique est décrit par une syntaxe abstraite, par les conditions du contexte, par une syntaxe concrète et par une sémantique (fonctions d’interprétation).
cf. grammaire, sémantique
Ensemble de techniques IA et d’informatique classique permettant la re-création de la voix humaine, de l’image ou du texte écrit, à partir d’informations introduites en ordinateur sous forme numérique, analogique et symbolique.
p. ex. synthèse de la parole (vocale), s. de règles, s. de texte (textuelle), s. d’image (visuelle), s. vocale de texte
cf. compréhension, génération, reconnaissance
Génération automatique de programmes par machines intelligentes. Les outils logiciels aident de la sorte à la transformation d’une spécification de programme en un programme qui réalise cette spécification.
p. ex. synthèse de programmes par résolution, s. de programmes par systèmes à base de règles
cf. programmateur, programmation automatique
Ensemble de dispositifs et de programmes de synthèse.
p. ex. synthétiseur de langage, s. d’image, s. graphique, s. sonore
describe-and-match system
Type particulier de système expert modélisant le comportement de l’objet à interpréter. Les didacticiels intelligents comportant un "modèle d’apprenant" en sont un exemple, tout comme certains systèmes de diagnostic des pannes. En reconnaissance de la parole et de l’image, certains systèmes intègrent des modèles de référence permettant l’appariement avec des objets observés.
cf. guidé par filtrage, guidé par modèles, système expert
SBR
RBS
Système expert reproduisant certaines facultés humaines de décision à partir non d’algorithmes complets mais d’éléments d’algorithmes spécifiques d’un domaine d’application, épars et non-définitifs, fournis par des experts du domaine. Ainsi appelé parce que les connaissances opératoires sont intégrées sous forme de règles aux connaissances assertionnelles de la base de connaissances.
p. ex. système de déduction à base de règles
système d’auteur
En enseignement assisté par ordinateur, système conçu dans un langage de programmation classique, enrichi de structures de données selon les besoins de l’auteur de didacticiels. Ces systèmes aident l’auteur de didacticiels à se libérer d’une partie des tâches purement informatiques et de se concentrer sur le contenu pédagogique de son programme.
p. ex. système essentiel d’auteur
NOTA Le système-auteur permet de créer un didacticiel sans programmer, en définissant des paramètres, en complétant des écrans-type, en choisissant des options dans des menus, etc.
cf. langage-auteur
Décisionnel expert pour gestionnaires à la recherche de conseillers éclairés, non pas d’ordres à appliquer aveuglément. Parfois appelé "assistant intelligent".
intelligent help system
Système capable d’offrir des éléments d’aide à un utilisateur en prenant en compte le contexte d’application et le profil de l’utilisateur (novice/moyen/expérimenté).
Machine IA abstraite dont le comportement dynamique est conforme aux principes d’ergodicité (comportement chaotique), de recuit simulé et de programmation souple.
cf. non-programmabilité, programmation souple, recuit simulé
Voir système-auteur
système tutoriel intelligent
STI
ITS
Système expert ou ensemble de systèmes experts, destiné à des fonctions d’éducation, ou de formation professionnelle y compris la formation des éducateurs. Variante plus complexe, plus élaborée, ou plus spécialisée du didacticiel intelligent. Les systèmes d’apprentissage autonome (SAA) en font partie.
NOTA La distinction entre tutoriels intelligents et systèmes EIAO n’est ni unanimement reconnue ni évidente parmi les didacticiens. Ce qui n’est ni surprenant ni inhabituel dans une discipline (EIAO) qui a à peine dix-huit ans.
cf. enseignement intelligemment assisté par ordinateur, méta-expert, tuteur intelligent
general rewrite system
Système expert comportant une base de connaissances, des règles de production, et un moteur d’inférence qui invoque les règles pour produire des faits nouveaux.
p. ex. système de production décomposable
NOTA Notion introduite par Newell et Simon comme variante informatique de la relation physiologique stimulus-réaction. Tant que les stimuli (conditions) sont appropriés, la réaction (production) se produira. Les systèmes de production consistent en longues séquences de telles règles opérant sur la base de faits.
système symbolique physique
SSP
Jeu d’entités (formes physiques) qui peuvent se manifester comme composantes d’un autre type d’entité (expression, structure de symboles). À chaque instant, le système contient un assemblage de ces structures et un ensemble de processus pour produire d’autres structures par création, modification, reproduction ou élimination. Dans le temps, le système est une machine qui produit un assemblage évolutif de structures de symboles. Selon l’hypothèse fondamentale de l’intelligence artificielle (Newell et Simons), cet assemblage possède les moyens nécessaires et suffisants pour une action intelligente.
cf. niveau des connaissances, génie cognitif, intelligence artificielle, science cognitive, système de production, système expert
Voir système TAI guidé par lexique
PDIS
Classe de systèmes experts qui inclut les systèmes à base de règles (SBR). Chaque règle de la base de connaissances est rédigée de manière associative en ignorant l’existence des autres et comporte des conditions (filtres) qui permettent d’évaluer si la règle est applicable ou non. Les faits introduits comme effets d’une règle contribuent à appeler d’autrs règles au moyen de leurs filtres. Les inférences dirigées par filtres confèrent aux systèmes-experts une meilleure modularité.
NOTA Parfois appelé "système d’inférences guidé par des formes".
cf. filtrage, filtre, système à base de règles
shell system
Réunion d’un ou plusieurs moteurs d’inférence, d’un langage d’expression des connaissances définissant une base de connaissances vide ou partiellement vide, et de programmes d’interface. Ce noyau indépendant des domaines d’expertise peut servir à construire des systèmes experts lorsqu’on lui fournit des bases de connaissances spécifiques.
NOTA On retrouve encore dans ce contexte les expressions "coque" et "coquille vide".
cf. générateur de système expert, moteur nu
SE
Logiciel modulaire qui aborde des activités intellectuelles (diagnostic, prévision, conception, interprétation, surveillance, planification) et dont l’architecture distingue la base de connaissance du système essentiel. Les connaissances modélisent l’expertise d’un domaine bien délimité. Lorsque les connaissances sont trop rudimentaires pour être considérées "expertes", l’on parle de "système à base de connaissance". Les principales phases de construction d’un SE sont la maquette, la version prototype et la version exécutable ou opératoire.
NOTA Dendral, un des premiers systèmes-experts, fut construit en 1969 à l’Université Stanford. Il déduit la formule développée d’un corps organique à partir de la formule brute et du spectrogramme de masse du corps considéré. Toutefois, Dendral n’a pas l’architecture d’un SE typique.
cf. base de connaissance, moteur d’inférence, système essentiel
Système expert construit à partir d’un moteur d’inférence non monotone assurant l’adaptativité et l’évolution des unités de savoir-faire engrangées dans la base de connaissances.
cf. adaptativité, base de connaissance, moteur d’inférence, système essentiel
ETSS
Système-expert multimédia à vidéo-disque intégré. Proposé en 1987 par Leonard Chester et Ronald Citrenbaum.
système intelligent
Logiciel informatique dont l’architecture est fondée sur la nette séparation de trois éléments : une base de connaissances, un module d’inférence et un module de contrôle des inférences (raisonneur).
cf. système de symboles physiques, programme IA
speaker-trained system
Système de reconnaissance de la parole limité à quelques centaines de mots et à une syntaxe restreinte, où une seule et même personne intervient dans les phases d’apprentissage et de reconnaissance.
NOTA Le système monolocuteur de Kurzweil reconnaît environ 3 000 mots, et un des derniers systèmes (1988) monolocuteur d’IBM reconnaît près de 5 000 mots isolés.
knowledge intensive system
Système expert de grande taille dont la base de connaissances réunit le savoir de plusieurs experts soit du même domaine, soit de domaines connexes. Il peut contenir plusieurs moteurs d’inférence dont les stratégies de résolution sont réciproquement compréhensibles.
cf. méta-expert
user-tuned machine
Système expert capable de reconnaître, après apprentissage, la voix de plusieurs dizaines de locuteurs (ses utilisateurs) et des commandes simples dans le cadre du vocabulaire restraint d’une certaine application.
user-independent system
Système expert capable de reconnaître la parole continue de n’importe quel locuteur, sans apprentissage préalable des particularités de prononciation, utilisant un vocabulaire d’environ mille mots dans un domaine donné.
NOTA Kai-Fu-Lee, candidat au doctorat en informatique à l’Université Carnegie-Mellon, a construit en 1988 le système SPHINX, capable de reconnaître à 96 % la parole continue de n’importe quel locuteur anglophone, sans phase d’apprentissage préalable, à condition qu’il discute de la navigation maritime et se serve d’un dictionnaire conceptuel de 997 mots en mémoire.
Voir système de symboles physiques
système de traduction intelligente guidée par lexique
Système expert de troisième génération développé à Kyoto (Japon) qui utilise, en plus des règles générales, un certain nombre de règles propres à chaque mot et qui lui ont été inculquées dans le lexique même.
Voir système d’EIAO
ingénieur IA
Ingénieur-système qui adapte, met en oeuvre et maintient des logiciels intelligents, et coordonne les opérations d’assistance nécessaires à leur exploitation optimale.
cf. cogniticien
T
Table d’association entre différents objets d’un schéma conceptuel. Elle peut servir d’aide-mémoire de ce qui est lié avec quoi.
tableau noir
base globale de données
global database
Base de données complexe par l’intermédiaire de laquelle communiquent une multitude de sources de connaissances s’ignorant en théorie mutuellement. Concept créé pour le système Hearsay.
cf. donnée
Table des symboles représentant des actions élémentaires dans une structure de connaissances.
Table de valeurs pour un opérateur logique.
touch sensitive tablet
Tablette graphique utilisée en reconnaissance de l’écriture manuscrite. Les mouvements d’un stylo spécial sont enregistrés magnétiquement et transmis à l’ordinateur sous la forme d’une succession de points.
En traitement parallèle ou multiple, élément du travail à accomplir par la machine. Les tâches sont créés par filiation hiérarchique et la communication entre tâches repose sur l’accès à des informations communes.
p. ex. tâche algorithmique, t. programmable
NOTA En robotique, les tâches sont les actions à accomplir par le robot
cf. acteur, multitâche, pandémonium, planification adaptative
Voir traduction automatique intelligente
Voir pourcentage de certitude
IT
Aire de recherches informatiques avancées constituée par le génie cognitif, l’interface homme-machine, le génie logiciel, les systèmes intelligents et l’intégration VLSI.
Étude des rapports entre moyens et fins en tant que démarche spécifique de l’homme.
p. ex. sémantique téléologique
NOTA Notion appliquée à la modélisation du raisonnement humain par K. VanLehn et J.S. Brown (l980).
Généralisation de la manipulation à distance. Extension des fonctions sensorimotrices de l’homme en milieu hostile grâce aux robots intelligents.
téléphone-traducteur
Téléphone japonais muni d’un système expert miniaturisé de traduction automatique.
cf. carte de reconnaissance vocale
Transmission d’informations par robots dotés de capteurs visuels et tactiles, assurant une présence humaine indirecte sur le lieu d’activité du robot qui serait un environnement hostile à l’homme.
NOTA Notion avancée en 1981 par Marvin Minsky.
Dont le fonctionnement peut être programmé à distance.
p. ex. système téléprogrammable
Opérateur du langage RAVI qui définit des temps d’attente nécessaires à la restitution multimédia d’un objet d’apprentissage.
Expression logique d’une constante, d’une variable, ou de toute formule parenthésée représentant des connaissances sur des objets à valeur non-déterminée.
p. ex. terme constant, t. fondamental
Propriété d’une recherche de s’arrêter si la solution est trouvée ou s’il n’y a pas de solution. Dans un système de réécriture, elle exprime que tous les calculs sont finis.
cf. condition d’arrêt, décidabilité
Périphérique à synthétiseur de parole, distinct du terminal piloté à la voix. Le terminal piloté à la voix intégrant la synthèse vocale est un terminal conversationnel ou dialogal.
Capacité d’un système à être mesuré et validé.
p. ex. testabilité d’un logiciel, t. d’un circuit
Test imaginé par Alan Turing pour décrire la notion d’intelligence-machine. Une personne communique au moyen d’une console tantôt à une autre personne, tantôt à un programme, sans savoir qui est où. Si au bout d’un certain temps la première personne n’arrive pas à distinguer l’homme de la machine à partir de leurs réponses, cela peut vouloir dire que la machine est intelligente.
Programme de contrôle et de mesure des solutions possibles chargé d’éliminer les alternatives qui ne rencontrent pas les conditions d’acceptabiité. Partie d’un moteur d’inférence.
cf. élagage, générer-et-tester
Voir racine
Littéral positif d’une règle exprimée sous une forme clausale.
ant. queue d’instruction
Qui a le caractère d’un théorème.
p. ex. raisonnement théorématique
cf. déterministe
Formule bien formée obtenue par l’application correcte de règles d’inférence à partir d’axiomes.
Étude scientifique du codage de l’information.
NOTA Une des leçons tirées en est qu’il est préférable de réserver les séquences de code à longueur réduite pour les combinaisons les plus fréquentes et de ne recourir aux longues séquences que pour les combinaisons peu fréquentes.
Théorie de Zadeh appliquée en classification d’objets. Elle considère non pas l’incertitude des connaissances par rapport à ces objets mais leur imprécision. Les valeurs vrai et faux sont remplacées dans le cas des ensembles flous par des degrés d’appartenance à un ensemble donné.
cf. ensemble flou, logique floue
Théorie mathématique de la prise de décision en contexte compétitif, où les participants sont actifs et peuvent influencer l’issue du jeu. Le jeu de base de cette théorie est appelé duel. Il se joue à deux et les participants doivent arriver à un état-objectif en suivant certaines règles et en considérant toutes les possibilités susceptibles de maximiser leur gain tout en minimisant les pertes.
cf. duel, minimax, negamax
Objet d’étude des sciences cognitives.
Voir tuteur intelligent
Principe important de la logique binaire ou classique, qui permet d’exclure toute valeur qui n’est ni vraie, ni fausse. Contesté en logique non classique ou multivaluée.
Voir case
Voir traitement des langues naturelles
Qualifie un programme qui peut continuer de fonctionner de façon satisfaisante malgré unu panne ou anomalie troublant le déroulement normal.
cf. interruptibilité
Représentation contiguë et ordonnée d’entrées et de sorties traversant une surface donnée, et recouvrant éventuellement des représentations avoisinantes.
p. ex. topologie de réseau, t. fixe, t. reconfigurable, t. tuple-à-tuple
NOTA Notion mathématique appliquée aux architecture massivement parallèles à géométrie variable, où les processus concurrents sont répartis de façon optimale sur une topologie (forme géométrique) donnée.
Liste des procédures appelées au cours de l’exécution d’un programme, et des paramètres associés à chaque procédure.
TAI
IMT
Traduction par ordinateur utilisant des linguisticiels multilingues.
NOTA Objet des recherches japonaises sur la cinquième génération d’ordinateurs. À l’université Yale, R. Schank a conçu un linguisticiel traduisant de l’anglais en russe et en espagnol, qu’il a appelé Sam (Script Applier Mechanism).
cf. analyseur, parseur, générateur, traitement de langage naturel
Élément caractéristique d’un objet qui permet de le reconnaître.
p. ex. extraction de traits distinctifs
En neurosciences, élucidation des relations causales entre des objets matériels, molécules, canaux, synapses, neurones, aires cérébrales. En science cognitive, calcul opérant sur des représentations symboliques pour les transformer.
p. ex. traitement coopératif, t. parallèle, t. symbolique
Traitement de l’information par des "machines à comprendre" ou interpréteurs textuels, visuels, de parole.
traitement du langage naturel
TLN
NLP
Procédure d’analyse par décomposition d’un corpus linguistique en cinq sous-problèmes ou étapes dont quatre étapes de compréhension et une étape d’exécution. Ce sont l’analyse phonologique des sons de parole, l’analyse morpho-lexicale qui identifie les mots aux entrées du dictionnaire de la machine de traitement, l’analyse syntaxique (parsage) qui fait passer les phrases à travers les règles grammaticales afin d’en trouver la structure, l’analyse sémantique qui traduit la structure syntaxique en termes de sens, et l’étape d’exécution qui compare la formule sémantique aux connaissances de la machine et en élabore une réponse. Par extension, étude des mécanismes de signalisation et d’interprétation en langage naturel.
NOTA Les secteurs reliés au traitement du langage naturel sont : l’aide à la rédaction, l’enseignement des langues assisté par ordinateur, la synthèse textuelle et vocale, la conception et l’interrogation de bases de données et la traduction automatique, ainsi que l’indexation et la recherche documentaire.
MPP
Traitement de l’information à l’aide de machines parallèles comportant des dizaines de milliers de processeurs.
NOTA Certains auteurs parlent à ce sujet de "traitement ultraparallèle" ou "intensivement parallèle".
Résolution de problèmes et traitement de l’information par décomposition en sous-problèmes à résolution relativement indépendante. Semblable au traitement multitâche (exécution quasi-simultanée de plusieurs tâches).
PDP
Orientation connexionniste initiée par J.L. McClelland, D.E. Rumelhart et G.E. Hinton qui postule la supériorité de l’architecture calculatoire du cerveau sur celle des ordinateurs actuels en ce qui concerne les tâches de traitement de l’informaiton. Ces tâches requièrent la considération simultanée d’un grand nombre de contraintes parfois imparfaitement spécifiées mais pouvant jouer un rôle déterminant dans l’issue du traitement. Le traitement s’effectue grâce à l’interaction d’un nombre important d’unités simples s’envoyant des signaux excitatoires et inhibitoires, qui entrent dans la composition d’unités plus vastes.
cf. autopoièse, cognitivisme, connexionnisme, connexionniste, ordinateur neuromimétique
Traitement impliquant la reconnaissance vocale ou visuelle à partir d’îlots de vraisemblance ou des focalisateurs de traits distinctifs permettant de prédire les traits inconnus.
cf. prédictif, prédiction linéaire
Voir duplication d’expertise
Sous-ensemble de sommets tel que tout arc du graphe y est relié par au moins une de ses extrémités. Génération de ce sous-ensemble.
En langage algébrique, structure qui vérifie les conditions d’idempotence, de commutabiité, d’associativité, de réflexivité, d’antisymétrie, de transitivité et d’élimination.
En théorie des graphes, graphe orienté maillé.
p. ex. treillis de Lindenbaum, t. d’ensembles, t. de types
triplet objet-attribut-valeur
object-attribute-value triplet
Structure des faits en représentation orientée objets. Les systèmes Snark, Emycin et de nombreux autres font appel à ces triplets aussi appelés trios.
Dans une base de données relationnelle, équivalent de l’enregistrement d’une base hiérarchique, dont les données sont présentées sous forme de tables de valeurs et non pas de pointeurs.
p. ex. serveur tuple-à-tuple
Voir module pédagogique
tuteur d’exploration
tuteur libertaire
creative tutor
unsupervised-learning tutor
Didacticiel IA orienté apprenant caractérisé par un guidage discret de celui-ci.
NOTA Désigne aussi le module pédagogique d’un tel didacticiel.
cf. guidage discret, module pédagogique, tuteur intelligent
tuteur normatif
Didacticiel IA caractérisé par des interventions pédagogiques catégoriques et fréquentes.
NOTA Désigne aussi le module pédagogique d’un tel didacticiel.
cf. intervention tutorielle
didacticiel expert
didacticiel intelligent tutoriel
TI
IT
Logiciel intégrant des techniques IA et destiné à l’éducation. Ses principales composantes logicielles sont l’expert, le pédagogue, l’interface et le modèle d’apprenant.
NOTA Le module pédagogue est parfois appelé "tuteur", et tout le système d’EIAO est souvent désigné par "tutoriel".
cf. intervention tutorielle, système d’EIAO
Voir tuteur créatif
Voir tuteur directif
Finalité pédagogique des systèmes d’EIAO.
cf. assistanat
Voir tuteur intelligent
Tutoriel intelligent capable d’acquérir, en cours d’utilisation, des informations généralisables à des situations ultérieures. Ces informations produisent une transformation irréversible de l’état initial du système, censée améliorer ses performances pédagogiques.
NOTA Il remplit une ou plusieurs des fonctions suivantes : enrichir le modèle du domaine avec des propositions de l’apprenant lorsqu’elles sont plus courtes que celles des concepteurs (module expert); analyser l’effet des activités proposées à l’élève et en tenir compte lors du choix de stratégies didactiques (modèle pédagogique); mettre à jour la représentation de l’état cognitif de l’apprenant en fonction de l’évolution (modèle de l’apprenant); acquérir des connaissances en vue d’optimiser le dialogue avec l’apprenant (modèle d’interface). Néologisme créé par P. Dillenbourg.
cf. adaptativité évolutive, interruptibiité
typologisation
Selon Bertrand Russel répartition des objets d’une hiérarchie en types divers : type zéro (individus), type un (classes d’individus), type deux (classes de classes d’individus), etc.
p. ex. mécanisme de typage
Concept abstrait présentant les propriétés communes aux entités d’un ensemble.
p. ex. traillis des types, typologie de concepts
NOTA Une valeur ou une variable est dite "typée" lorsqu’on lui assigne un type.
cf. prototype, typage
U
unifieur
Opérateur d’unification.
p. ex. unificateur le plus général, unificateurs simultanés
NOTA On dit que deux littéraux sont "unifiables" lorsqu’ils possèdent une instance fondamentale commune.
Mise en correspondance d’expressions symboliques au moyen d’une liste des termes à substituer à des variables pour rendre les expressions équivalentes.
p. ex. algorithme d’unification, ensemble d’unification, unification-instanciation, u. logique, u. typée
NOTA L’unification est un mécanisme de base dans l’exécution des instructions en programmation logique.
Voir unificateur
Voir monde
Voir environnement
univers non structuré
En perception-machine, champs de perception non limité sur lequel la connaissance à priori est faible.
utilisateur expert
Utilisateur d’un système IA capable de modifier et d’actualiser la base de connaissance, de la faire évoluer par révisions successives.
cf. experts/novices
utilisateur novice
Utilisateur d’un système IA qui consulte la base de connaissances sans pouvoir la modifier.
cf. experts/novices
Voir utilisateur confirmé
V
Valeur atomique numérique ou symbolique. La valeur d’attribut d’une classe peut être soit un objet soit un vecteur d’objets dans une autre classe.
Valeur "vrai", "faux", etc. accordée à des prédicats.
p. ex. valeur propagée
valeur par défaut
Valeur attribuée automatiquement à une variable en l’absence d’une valeur explicite.
cf. par défaut
valise multimédia
Trousse bureautique contenant la documentation classique des didacticiels, des progiciels professionnels d’auto-apprentissage ainsi qu’un micro-ordinateur portable.
cf. boîte à outils
Minimum local auquel on arrive par une descente de plus grande pente.
cf. bassin attracteur, crête, descente de plus grande pente, impasse, piégeage, plateau
Assignation de valeurs d’attributs, ou de valeurs de vérité aux constantes propositionnelles.
Dans un alphabet de symboles, toute lettre majuscule de l’alphabet latin ou une concaténation de telles lettres exprimant une valeur logique non déterminée.
p. ex. variable active, v. aléatoire continue, v. aléatoire discrète, v. anonyme, v. atomique, v. de situation, v. d’état, v. libre, v. liée, v. linéaire, v. multimodale, v. nominale, v. précontrainte, v. structurée, v. unimodale
NOTA Les variables expriment des noms génériques tels "personne" ou "livre".
ant. constante
Variable utilisée dans un ensemble de procédures et dont le contenu peut être consulté et modifié par chacune.
Variable spécifique à une procédure donnée.
Variable apparaissant à l’en-tête d’une procédure et dont les valeurs avant l’appel sont sauvegardées.
remanent variable
Variable intermédiaire entre les variantes globales et locales, connue seulement à l’intérieur d’une fonction de fermeture mais qui peut être reprise à l’évaluation suivante.
Attribut assumant une séquence de valeurs atomiques.
p. ex. vecteur de similarité
cf. atome
Opérateur de quantification vectorielle.
formal truth
Caractère d’un fait intellectuel (concept, jugement ou implication) qui est conforme à son objet. Les systèmes experts comportent un mécanisme de découverte des vérités logiques mais sa validité est en général difficile à démontrer.
NOTA Il existe des vérités de langage qui ne sont pas en même temps des vérités logiques, et des vérités de fait qui ne sont pas des vérités de langage.
version opérationnelle
runnable version
Version d’un système expert modifiée de manière à incorporer une base de connaissances particulière et à désactiver certaines fonctions de progrmmation. C’est la version stabilisée, finalisée ou commerciale mise à la disposition des utilisateurs.
NOTA Certains auteurs parlent de "système final".
cf. maquette, version prototype
prototype
prototype
En développement de systèmes experts, première version conçue pour démontrer la faisabilité d’un programme, de tester l’efficacité d’une représentation des connaissances, et l’optimalité des stratégies de résolution d’une gamme de problèmes.
p. ex. prototype avancé, p. de laboratoire, p. rapide, version initiale
NOTA La version prototype part d’une maquette pour arriver à un prototype avancé qui deviendra le point de départ de la version opératoire. Le prototype avancé est aussi appelé "démonstrateur avancé".
cf. maquette, prototypage, version exécutable
bombe logique
Séquence de démons pirates qui vérifie sa propre présence sur un support informatique et s’y installe en se recopiant telle quelle à l’infini, et en contaminant de la sorte tous les autrs supports.
cf. antiprogramme
vision par ordinateur
visionique
compuvision
Aire de recherches en intelligence artificielle visant la construction d’ordinateurs générateurs et interpréteurs d’image visuelles.
cf. parole électronique, reconnaissance artificielle, synthèse
Voir stéréovision
vocabulaire notionnel
dictionnaire de concepts
Vocabulaire d’un système expert permettant de décrire toutes les situations envisageables par l’expert interviewé, avec quelques centaines de mots.
cf. mémoire de vocabulaire
Voir plausibilité
Z
Supports de mémoire informatique, c’est-à-dire autres que papier.
cf. hypertexte
Table des matières
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