ARCHIVÉE La phraséologie – Nouvelle dimension de la recherche terminologiqu
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Travaux du module canadien du Rint
- Introduction
À l’instar de la langue courante (LC), toute langue de spécialité (LS) privilégie certaines combinaisons lexicales; celles-ci peuvent être figées (unités terminologiques) ou semi-figées (phraséologismes). Toute fois ces catégories ne sont ni hermétiquement étanches, ni unanimement reconnues. De plus, les définitions, structures et fonctions de ces types de combinaisons LS diffèrent à divers degrés de leurs homologues LC. Or ce sont ces aspects combinatoires du vocabulaire LS qui intéressent tout particulièrement les langagiers et autres médiatiseurs préoccupés par l’idiomaticité et l’efficacité du discours spécialisé.
En terminologie comparée, l’étude de ces combinaisons permet de réfléchir à l’apparition et à l’évolution des concepts, aux hiérarchies et réseaux de concepts désignés par des verbes ou des syntagmes verbaux, aux problèmes de l’équivalence interlangues, aux mécanismes de formation et d’intégration des néologismes, aux rapports unissant termes et autres unités du discours. En terminographie, cette réflexion stimule la recherche de nouvelles méthodes de dépouillement du corpus1, de repérage et de systématisation des combinaisons usuelles, de leur structuration dans les dictionnaires et de leur gestion dans les banques de données terminologiques. Les travaux de A. Kukulska-Hulme sur les dictionnaires actions-acteurs et ceux de H. Picht sur les concepts à caractéristiques verbales illustrent très bien ces nouvelles orientations de la recherche terminologique2. - Définition de la recherche phraséologique
Compte tenu de ces considérations, la Direction de la terminologie et des services linguistiques nous a confié en avril 1991 deux projets de vocabulaires à composante phraséologique. Conçus comme des étapes expérimentales préalables à l’esquisse d’une méthodologie de préparation de tels vocabulaires, ces travaux, complémentaires à plusieurs égards, seront publiés en 1993 par le module canadien du Rint.
Nous avons commencé par établir une bibliographie d’articles et d’ouvrages traitant de la phraséologie LS et LC en accordant une attention particulière aux études françaises. Distribuée aux membres du Rint, qui verront à sa mise à jour, cette bibliographie pourrait fournir la matière à un séminaire Rint sur la phraséologie LS.
Dans la lignée de plusieurs auteurs cités dans cette bibliographie, nous définissons phraséologie LS comme : « ensemble des collocations à commutativité restreinte, comprenant les unités terminologiques propres à un ou à plusieurs domaines de spécialité, et reflétant les habitudes langagières de leur communauté professionnelle ». Le sens second de phraséologie LS est : « discipline qui étudie les collocations LS ». Collocation signifie ici « apparition ensemble, ou cooccurrence usuelle, de certains éléments (p. ex. noms, verbes, adjectifs, adverbes, syntagmes) dans une phrase ». Commutativité restreinte veut dire « possibilité limitée de remplacement, solidarité qui peut aboutir au figement, et prévisibilité partielle de la cooccurrence ».
Le phraséologisme est donc une « combinaison polaire autour d’un noyau terminologique qui détermine au moins en partie le choix de ses collocateurs ». Un syntagme verbal comme « itérer vers le chaos » est un phraséologisme dont le noyau terminologique « itérer vers » attire les collocateurs non synonymes mais apparentés « chaos, désordre, turbulence ». Il n’est pas exclu que les collocateurs soient eux aussi des unités terminologiques, ni que les termes noyaux de certaines combinaisons deviennent des collocateurs dans d’autres combinaisons. Ainsi, le noyau « fractale » prend « itère vers... » comme collocateur. Ces exemples montrent en outre que les combinaisons polaires s’effectuent aussi bien à l’intérieur d’un syntagme qu’entre deux ou plusieurs syntagmes.
La recherche phraséologique consiste à repérer, lors du dépouillement terminologique, les combinaisons polaires usuelles d’une LS, à les analyser, à les classer et à les présenter sur les fiches terminologiques qui traitent la notion désignée par le terme noyau. L’établissement de vocabulaires phraséologiques est lui aussi axé sur le traitement notionnel. C’est ainsi que les phraséologismes sont présentés dans l’ordre alphabétique sous les rubriques du terme défini. Un second classement, celui-là sous forme d’index, serait toutefois souhaitable dans les deux cas.
Une fois ce cadre de référence adopté, S. Pavel, chef de la Division Montréal-Québec, a analysé les besoins phraséologiques propres aux traducteurs techniques et scientifiques du gouvernement fédéral et a exploré les moyens de les satisfaire grâce à TERMIUM. Elle a par la suite présenté ses observations au colloque international Terminologie et documentation dans la communication spécialisée, organisé en octobre 1991 à Hull sous les auspices du Secrétariat d’État du Canada et d’INFOTERM.
Christiane Fellbaum, de l’Université’ Princeton, a été invitée à la Division Montréal-Québec pour présenter sa classification des verbes anglais dans la base lexicographique relationnelle WORDNET. Betty Cohen, de Contexte-Traductions Inc. (Montréal), est également venue entretenir les terminologues de son Lexique des cooccurrents - Bourse et conjoncture économique, structuré en tableaux et inspiré des fonctions combinatoires du lexicographe Igor Mel’čuk, de l’Université de Montréal.
Nous avons aussi consulté Christine Leonhardt et Jean Quirion, terminologues-analystes responsables de la mise à niveau de TERMIUM, ainsi que plusieurs terminologues de la Division Montréal-Québec, avant de décider de l’orientation de chaque projet et de la structure des rubriques aux fins de la publication. Comme on pourra le constater plus loin, nos rubriques diffèrent de celles habituellement adoptées dans les dictionnaires phraséologiques actuels et ce, pour des raisons tenant de la matière traitée et des buts visés.
Les consultations continuent en vue d’adapter le traitement sur micro aux exigences du dépouillement phraséologique, et d’arrêter une procédure d’emmagasinement de ces données dans TERMIUM. Une première tentative de saisie optique des textes à dépouiller au moyen du logiciel WordPerfect n’a pas donné les résultats escomptés, le logiciel WP et le lecteur optique dont nous disposons s’avérant trop lents et peu adaptés à nos besoins. À moins de trouver un logiciel d’indexation adéquat, le dépouillement automatisé nous paraît être la seule solution viable pour le repérage et le traitement des données nécessaires à la recherche phraséologique. - Vocabulaire combinatoire de la CFAO appliquée à la fabrication mécanique
Le premier projet, entrepris par Claude Lainé, s’intitule Vocabulaire combinatoire de la CFAO appliquée à la fabrication mécanique. Le sigle CFAO signifie conception et fabrication assistées par ordinateur. La nomenclature d’environ 300 termes rend compte de la tendance de cette technologie à intégrer de plus en plus toutes les phases de production. L’arbre de domaine recouvre donc des notions d’informatique, d’infographie, de conception, de machines-outils, de robotique et de production.
La terminologie de base ayant déjà été en partie définie et normalisée par l’ISO, ce sont les combinaisons usuelles propres au domaine de la CFAO qui retiennent notre attention. Ces combinaisons ne sont pas accidentelles puisque soit prédestinées par la compatibilité des traits lexico-sémantiques de leurs éléments, soit tacitement acceptées par les spécialistes du domaine précisément par leur écart prémédité d’une combinatoire prévisible. Il est donc possible, à partir de l’analyse de textes spécialisés, de relever les réseaux de combinaisons qui tissent la langue de cette spécialité. Et c’est cette connaissance, alliée à celle des dénominations propres, qui permettra à l’utilisateur de s’exprimer de façon idiomatique.
Chaque entrée du vocabulaire est constituée des termes français et anglais, d’une définition et d’un bloc phraséologique en français. Un bloc complet comprend jusqu’à six rubriques sous lesquelles sont classées les combinaisons. L’entrée ci-dessous est présentée à titre purement illustratif. L’emploi de l’astérisque, des crochets, de l’ombre ou des parenthèses est expliqué dans le guide d’utilisation du vocabulaire.
atelier flexible ; système de production flexible - flexible manufacturing system; FMS
Système souple pouvant s’adapter facilement à tout changement de production. Il comprend des groupes de fabrication, des systèmes automatisés de transport entre les points de fabrication et le montage sur les machines, ainsi qu’un ensemble informatique chargé de la gestion de l’atelier.terme sujet
- ~ accélérer le passage des pièces,
- ~ comprendre des points de fabrication,
- ~ englober des concepts d’automatisation individuelle et de technologies,
- ~ fabriquer des pièces sur différents points de travail,
- ~ fonctionner comme un système intégré,
- ~ (pouvoir) manipuler diverses pièces dans le désordre,
- ~ optimiser l’utilisation des machines,
- ~ rassembler des machines, réduire les encours
terme objet
- concevoir ~, [chariots filoguidés]
- desservir ~
terme + ADJ(ADV)
- ~ automatisé
- ~ observable,
- ~ omnidirectionnel,
- ~ opérationnel,
- ~ prévisible
terme+(prép.)+N
- ~ d’usinage
N+(prép.)+terme
- cellule d’ ~,
- concept d’ ~,
- configuration de l’ ~,
- développement d’un ~ ,
- mise en oeuvre d’ ~
Rubriques : au nombre de six - il manque dans l’exemple terme + adverbe + adjectif - elles indiquent la relation du terme avec son cooccurrent. Par exemple, la rubrique terme sujet signifie que le terme est en position sujet; il en va de même avec terme objet où le terme est l’objet du verbe avec lequel il apparaît.
Cooccurrents : pour le non-spécialiste, il n’est pas toujours aisé de connaître le degré de lexicalisation d’une combinaison; c’est pourquoi, soumis aux contraintes du temps et d’un corpus limité, nous avons choisi d’accepter tous les syntagmes non définis comme étant des combinaisons usuelles. Un dépouillement plus complet permettra à long terme de vérifier la pertinence des combinaisons et de décider s’il faut éliminer du bloc phraséologique les syntagmes qui constituent une entrée distincte du vocabulaire.
Pour qu’une combinaison soit considérée usuelle, d’aucuns disent conventionnelle, il faut que chez plusieurs locuteurs d’un même groupe linguistique une dénomination donnée détermine l’emploi d’un même terme, ou d’un terme d’une même valeur sémantique; d’où la nécessité de faire intervenir le critère de fréquence. À cause des contraintes déjà énoncées, nous avons fixé ce critère à deux auteurs. Mais la rétroaction des spécialistes qui ont accepté de lire et de commenter la première version du vocabulaire contribuera sans doute à valider les collocations relevées. - Terminologie et phraséologie des fractales
Le deuxième projet, entrepris par Silvia Pavel et Monique Boileau, s’intitule Terminologie et phraséologie des fractales. Le terme fractale a été créé par le mathématicien Benoît Mandelbrot, inventeur du concept, à partir du mot latin fractus qui signifie fragment, fraction. Le nom est dérivé de l’adjectif par changement de catégorie grammaticale. Au début des années 1980, le terme était employé au masculin.
Les fractales sont des courbes infinies à dimension non entière, calculables point par point, qui servent à la modélisation informatique d’objets et de processus dont la complexité semble aléatoire : le relief des planètes, le mouvement des nuages, l’écoulement des fluides, le flux du trafic routier ou les ravages des maladies contagieuses. Au-delà de l’intérêt technique et scientifique, la symétrie interne de ces modèles leur confère une beauté étrange qui a inspiré l’apparition de nouvelles formes d’art assisté par ordinateur : l’art fractal et la musique fractale. Il s’agit donc d’une terminologie à caractère néologique et interdisciplinaire prononcé, qui est en train de se banaliser : des logiciels bon marché apprennent aux enfants à dessiner des fractales à l’écran ou à en composer sur leur synthétiseur musical.
La nomenclature du vocabulaire avait été arrêtée en 1990 à l’aide de Gilles Deslauriers, professeur à l’École polytechnique de Montréal. La décision d’y greffer une composante phraséologique fut prise en 1991 lorsque la responsable du projet s’aperçut que les noms, les verbes et les adjectifs gravitant autour des termes retenus en éclairaient les propriétés distinctives et relationnelles des notions à définir.
Le besoin de rédiger les définitions est dû ici au fait qu’à la différence des termes CFAO, la terminologie française des fractales n’a jamais fait l’objet d’un vocabulaire. L’emploi des termes varie sensiblement selon l’auteur considéré, et les concepts mathématiques sont souvent exprimés sous forme d’équation. D’autres concepts évoluent si vite que leurs créateurs se refusent à les définir. Le travail terminologique consiste donc à déceler les traits pertinents de ces notions afin d’en rédiger des définitions utiles non seulement aux apprentis programmeurs de fractales, mais surtout à un public averti, intéressé par les applications de cette géométrie non linéaire à des domaines aussi divers que la physique, la médecine, l’économie, la démographie ou la météorologie.
Le vocabulaire contient trois types d’entrées classées par ordre alphabétique absolu : noms ou syntagmes nominaux (N/SN), adjectifs (ADJ), verbes ou syntagmes verbaux (V/SV). Les rubriques se divisent en une partie terminologique (termes, synonymes français et leurs équivalents en anglais, définition, renvois au réseau notionnel, notes) et une partie phraséologique qui illustre les possibilités combinatoires des termes noyau (~) selon le modèle suivant :Noyau nominal
- ~ (+ PRÉP) + N/SN
- N/SN (+ PRÉP) + ~
- ~ + ADJ
- ADJ + ~
- ~ + V/SV
- V/SV + ~
Noyau adjectif
- N/SN + ~ (+ 2e ADJ)
- ~ + ADV
- ADV + ~
- ~ (+ PRÉP) + V/SV
Noyau verbal
- ~ (+ PRÉP) + N/SN
- N/SN + ~
- ~ + ADV (+ ADJ)
fractale (n.f.) - fractal (n.)
forme fractale - fractal shape
Objet géométrique non linéaire engendré par répétition de détails et qui préserve les mêmes schémas d’irrégularité des échelles les plus grandes aux plus petites. Propriétés distinctives : complexité, imprévisibilité, infinité de détails, longueur infinie, absence de pente ou de dérivée, dimension fractionnaire, auto-similarité.
Cf. attracteur, auto-affinité, auto-similarité, courbe fractale, dimension fractale, ensemble de Mandelbrot, invariance d’échelle
- amplification de ~; croissance de développement de ~; enchevêtrement de ~; génération de ~; grossissement de ~; initiateur de ~.
- ~ aléatoire; ~ anisotrope; ~ autoaffine; ~ auto-inversée; ~ cirriforme; ~ complexe; ~ fermée; ~ invariante; ~ lacunaire; ~ mathématique; ~ non lacunaire; ~ non uniforme; ~ ouverte; ~ physique; ~ quadratique; ~ scalante; ~ spatiale; ~ temporelle; ~ uniforme.
- ~ s’amasser; ~ s’associer; ~ émerger; ~ former des structures; ~ se fragmenter; ~ s’infiltrer; ~ itérer vers le chaos, le désordre, la turbulence; ~ modéliser des phénomènes; ~ préserver des irrégularités; ~ représenter des images.
- Créer ~; engendrer ~ par itération; obtenir ~ par transformation.
Mais en dépit de ces limites, la matière réunie présente un intérêt indiscutable pour des recherches néologiques et phraséologiques ultérieures. - Méthodologie de la recherche phraséologique
Les recherches effectuées dans le cadre des projets pilotes ont permis d’identifier des besoins précis en matière d’outils informatisés. Pour le terminologue, les étapes habituelles d’une recherche thématique sont les suivantes :
- achat ou emprunt des ouvrages sélectionnés dans les bibliographies informatisées;
- lecture annotée avec soulignement des unités terminologiques et de leurs satellites phraséologiques;
- transcription et regroupement des données provenant de plusieurs ouvrages dans des dossiers notionnels;
- identification des réseaux conceptuels;
- choix ou formulation des définitions et des observations;
- rédaction des fiches terminologiques;
- établissement du vocabulaire à l’aide d’un logiciel de traitement de texte.
La saisie optique permettrait au terminologue d’effectuer les étapes suivantes :
- lecture des textes à l’écran du micro personnel, repérage et marquage des unités terminologique pertinentes pour la recherche en cours, ainsi que de leurs cooccurrents;
- production d’un index automatique avec mention des pages et option de retour aux contextes de chaque occurrence;
- regroupement sur une fiche de toutes les occurrences et justifications d’une unité repérée dans un ouvrage;
- fusionnement des fiches faites à partir de plusieurs ouvrages dans un "dossier" consultable à l’écran;
- intégration au dossier des données tirées manuellement d’autres sources ou importation des données de TERMIUM;
- extraction de chaque dossier des données essentielles pour les structurer dans les rubriques terminologiques et phraséologique d’une entrée de vocabulaire;
- transfert d’un dossier à l’autre des renseignements pertinents à plusieurs entrées;
- utilisation d’un contrôle automatique des renvois croisés et de l’insertion des synonymes dans l’ordre alphabétique des entrées;
- production de l’index inverse (langue cible vers langue de départ) incluant les synonymes dans les deux langues;
- envoi du manuscrit aux spécialistes pour lecture, commentaires et modifications;
- intégration des changements désirés dans une version définitive;
- ajout de l’introduction, de l’avant-propos, des notes liminaires, de la bibliographie et de la table des matières;
- envoi du manuscrit à la photocomposition;
- relecture et correction des épreuves;
- envoi du manuscrit à l’impression;
- mise à jour subséquente de la publication en fonction des commentaires reçus.
- établissement et formalisation de critères pour distinguer le degré de figement des combinaisons répertoriées;
- affinement de la liste typologique utilisée pour le classement;
- développement d’un outil informatique3 qui réponde aux besoins constatés au cours des recherches pour les projets pilotes.
- Conclusion
Depuis ses débuts, la terminologie s’est avant tout intéressée à la dénomination des notions. Mais au-delà de la justesse du terme, la connaissance du comportement lexico-syntaxique de celui-ci est tout aussi essentielle à quiconque veut s’exprimer avec clarté et précision. C’est justement ce que nos projets visent à fournir au lecteur.
Quoiqu’il soit habitué à repérer les traits sémantiques qui l’aident à cerner une notion, le terminologue qui prépare un recueil phraséologique doit apprendre à scruter ses textes d’un oeil nouveau, à la recherche des cooccurrents associés aux dénominations. Le dépouillement se fait donc à deux niveaux différents : celui des notions et celui de la transmission du savoir. Ainsi, loin d’être réduit à un brasseur de mots ou à un simple compilateur de définitions et d’attestations, le terminologue peut analyser et décrire la dynamique des concepts spécialisés et celle de leur expression textuelle.
Notes
- Nous pensons en particulier aux projets de recherches TERMINO, TRACT, NOMINA et STAN.
- L’article de A. Kukulska-Hulme a paru dans la revue Terminogramme, no 55, 1990, pp. 21-24. Les travaux de H. Picht ont été publié dans la revue Meta vol. 32, no 2, 1987, pp. 149-155, et dans Terminology Science and Research, IITF, vol. 1, no 1-2, 1990, pp. 33-58.
- Pour une analyse des logiciels de terminologie, voir les articles de E. Blanchon et de G. Otman dans La Banque des mots, no spécial 4/1991, Paris, Conseil international de la langue française.
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